Rechercher dans ce blog

vendredi 29 janvier 2021

L'Agence Française de Développement apportera une assistance financière au secteur de la Santé

L'Agence Française de Développement apportera une assistance financière au secteur de la 
Santé







EREVAN, 25 JANVIER, ARMENPRESS. La ministre de la Santé Anahit Avanesyan a rencontré l'Ambassadeur de France en Arménie Jonathan Lacôte, et  le directeur de l'Agence Française de Développement dans le Caucase du Sud (AFD ) Rafael Ghozan pour discuter des orientations possibles de l'aide financière. «Armenpress» en a été informé par le ministère de la Santé. 

Anahit Avanesyan a présenté les priorités de l'Arménie dans le domaine de la santé et les besoins. En particulier, la Ministre a souligné la nécessité de commencer les travaux de réadaptation au Centre national des maladies mentales infectieuses du ministère de la Santé, la mise en œuvre de programmes visant à réduire la mortalité maternelle, la modernisation des services de sang, l'amélioration des services médicaux de réadaptation et d'autres questions. Anahit Avanesyan a souligné que de nombreux programmes ont été lancés en 2019 pour le développement du secteur de la santé, mais que certains d'entre eux sont restés inachevés en raison de l'épidémie de coronavirus. 

Cette assistance financière prendra le relais dans la durée de l'aide humanitaire et médicale actuellement apportée à l'Arménie.

jeudi 28 janvier 2021

Le Premier ministre a rencontré les participants du programme «iGorts»



EREVAN, 26 JANVIER, ARMENPRESS. Aujourd'hui, le Premier ministre Nikol Pashinyan a rencontré les participants du programme «iGorts» - «Au travail !»,  visant à attirer des spécialistes de la Diaspora dans le système de l'administration de l'État arménienne.

Comme "Armenpress" a été informé par le bureau de presse du Premier ministre, accueillant les participants à la réunion, le Premier ministre a noté:

«Nous avons préparé ce programme avec beaucoup d'enthousiasme, de grandes attentes et de grands espoirs. Le but du programme était d'attirer de jeunes professionnels de la Diaspora à participer au  système de l'administration de l'État d'Arménie, afin qu'ils travaillent pendant un certain temps, apportent avec eux de nouvelles perspective, de nouvelles vues, de la fraîcheur et aient l'occasion de voir et étudiez ce qui se passe de l'extérieur.

Mais il faut admettre que le programme a été, dès le départ, accompagné de nombreuses complications. Au début, il a été reporté en raison de l'épidémie de coronavirus, puis il a coïncidé avec la période la plus difficile pour nous - la guerre. Et, bien sûr, le moment à cet égard n'a pas été le plus favorable, même si, d'un autre côté, votre présence ici dans la période la plus difficile a peut-être été dans une certaine mesure un énorme soutien moral pour nous tous, dans ces ministères et départements  où vous étiez impliqués. Et je tiens à vous remercier d'avoir partagé avec nous cette période extrêmement difficile. 

Et maintenant, ce sujet et cette idée, qui était à la base du programme, deviennent de plus en plus pertinents et aigus, car les tâches auxquelles le pays est confronté, bien entendu, peuvent être résolues en consolidant notre potentiel intellectuel et commun national. Mais lorsque nous faisons de telles déclarations et proposons de telles formules, nous devons préciser ce que nous voulons dire, ce que nous devons changer dans ces relations en général et comment nous devons le changer. C'est une question de conversation plus longue. J'aimerais maintenant entendre votre opinion, en particulier, monsieur Sinanyan, sur l'état d'avancement du programme. Nous échangerons également des idées sur les impressions des participants et des représentants du gouvernement sur le programme, son avenir, sa continuité et ses formes d'expression.»

Le Haut-Commissaire aux Affaires de la Diaspora, Zareh Sinanyan, a noté que les résultats actuels du premier programme «iGorts»  montrent qu'il est conforme à la vision sous-jacente. Environ 800 candidatures ont été reçues, cette année, le nombre de participants était de 49, le programme est conçu pour un an. Les spécialistes de la Diaspora sont arrivés de différents pays du monde: États-Unis, Autriche, Allemagne, Thaïlande, Israël, Iran, Liban, Canada, Chypre, Pays-Bas, Suède, Chine, Russie, Géorgie, Ukraine, France. De plus, les participants sont également arrivés pendant et après la guerre. Ils ont déménagé pour travailler dans 19 structures de gouvernance  avec la possibilité d'investir leur expérience et leurs connaissances dans l'amélioration de divers domaines, l'élaboration de politiques et de programmes. Le Haut-Commissaire aux Affaires de la Diaspora a  évoqué l'aspect social du programme et a déclaré que certains des participants avaient décidé de rapatrier et de déménager en Arménie avec leurs familles. Quant à l'aspect pratique, selon Sinanyan, pendant 3-4 mois de travail, les spécialistes de la Diaspora ont déjà enregistré certains succès sous forme de résultats visuels - programmes et propositions développés. Les participants au programme ont également visité l'Artsakh.

Les participants au programme «iGorts» ont parlé d'eux-mêmes, ont présenté leurs travaux dans diverses structures de gouvernance, ont également partagé leurs impressions avec le Premier ministre et lui ont posé des questions. Dans le cadre du dialogue, Nikol Pashinyan a échangé avec eux sur les étapes de la situation d'après-guerre, la transformation et les progrès de l'Arménie, le développement économique, l'amélioration de l'efficacité du système d'administration publique, la réforme de l'éducation, la promotion de l'innovation et de la connaissance réflexion, le développement des technologies de l'information dans divers domaines, le renforcement des liens Arménie - Diaspora-Artsakh, le travail sur la préservation de l'identité arménienne dans la Diaspora, la diffusion de la culture.

Les participants au programme «iGorts» ont remercié le Gouvernement de la République d'Arménie pour avoir lancé un tel programme, qui permet d'appliquer les connaissances et les compétences au profit du développement de la Patrie, en particulier dans la situation difficile actuelle. Ils ont indiqué qu'ils avaient déjà des réussites, qu'ils ont proposé certaines initiatives, proposé des programmes et continueront de travailler.

Le Premier ministre a souligné qu'à travers ce programme, le gouvernement entend unir les efforts collectifs à l'échelle nationale au profit du développement de la patrie, afin qu'en plus d'un lien fort et fondamental, la diaspora dispose d'autres plates-formes de communication avec la patrie. À cet égard, Nikol Pashinyan a souligné l’importance du retour d’information et a appelé les participants du programme «iGorts» à enregistre les problèmes, à soumettre des propositions pour leur solution.

Projet de programme de réponse économique discuté sous la présidence du Premier ministre




EREVAN, 27 JANVIER, ARMENPRESS. Le Premier ministre Nikol Pashinyan a présidé une consultation au gouvernement pour discuter du projet de programme de réponse économique avec un plan d'action préliminaire. L’agence "Armenpress" en a été informé par le bureau de presse du Premier ministre. 

Le projet concerne les 9 ème et 10 ème points de la «feuille de route» publiée par le Premier ministre le 18 novembre. Le point 9 traite de surmonter l'épidémie de coronavirus et d'éliminer ses conséquences, et le point 10 concerne la restauration de l'environnement de l'activité économique.

Le Premier ministre a noté que le gouvernement prend chaque semaine diverses décisions liées à la mise en œuvre de la «feuille de route» publiée le 18 novembre. «Nous avons pris une autre décision aujourd'hui lors d'une réunion du Cabinet. Aujourd'hui, nous devons discuter d'un projet de plan d'action à travers lequel nous devons être en mesure de restaurer l'environnement de l'activité économique, de nous poser de nouveaux défis économiques et de les résoudre. Bien sûr, nous aurons une discussion préliminaire aujourd'hui. J'espère qu'à la suite de la discussion d'ici une semaine, nous aurons le temps de formuler le programme lors d'une réunion du Cabinet comme décision gouvernementale, de le corriger et de commencer à le mettre en œuvre », a déclaré le Premier ministre.

Il a été noté que le programme prévoit des actions ciblées, significatives et visibles visant à promouvoir l'activité économique. Le programme a été développé en tenant compte des défis et problèmes actuels. 

Au cours de la réunion, les activités et étapes envisagées par le plan d'action ont été discutées en détail et diverses suggestions et commentaires ont été soumis.

En résumé, le Premier ministre a chargé les personnes responsables de prendre en compte les propositions soumises, de finaliser le projet et de le soumettre à l'approbation du gouvernement.

Jean-Baptiste Lemoyne a évoqué la question des captifs arméniens détenus en Azerbaïdjan



18:40, 27 Janvier, 2021


EREVAN, 27 JANVIER, ARMENPRESS. Selon Jean-Baptiste Lemoyne, Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargé du Tourisme, des Français de l'étranger et de la Francophonie, ils soulèvent la question des prisonniers de guerre arméniens lors de leurs conversations avec les dirigeants azerbaïdjanais, chaque fois lorsque l'occasion se présente, a déclaré Lemoyne à Erevan.  

'' Naturellement, nous soulevons cette question lors de conversations avec les dirigeants azerbaïdjanais, lorsque nous en avons l’opportunité. En tout cas, dans nos relations avec les deux parties, nous mettons tout sur la table, discutons de toutes les questions possibles. Le CICR a le mandat principal sur la question des prisonniers de guerre et travaille dans ce sens, mais nous soulevons également cette question en cas d'opportunité '', a-t-il déclaré.


.
https://armenpress.am/fre/news/1041616.html

Le Premier ministre et le Secrétaire d'Etat de la France ont discuté des questions de coopération

Le Premier ministre et le Secrétaire d'Etat de la France ont discuté des questions de coopération

EREVAN, 28 JANVIER, ARMENPRESS. Le Premier ministre Nikol Pashinyan a reçu aujourd’hui M. Jean-Baptiste Lemoyne, Secrétaire d’État du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères de la République française et la délégation conduite par lui, a indiqué le bureau de presse  du Premier ministre à Armenpress. 

Le Premier ministre de la République d'Arménie et  le Secrétaire d'Etat de la France a eu un entretien privé, qui a été suivie d'une réunion au format élargi.

Accueillant les membres de la délégation française, le Premier ministre a noté: "Notre rencontre s'inscrit dans la continuité de l'accord conclu avec le Président Macron et reflète les relations particulière entre la France et l'Arménie. Un dialogue chaleureux et de haut niveau a toujours eu lieu entre nos pays, et je tiens à exprimer notre gratitude pour les efforts personnels du Président Macron et du ministre des Affaires étrangères M. Le Drian depuis le premier jour de la guerre. Bien sûr, nous avons traversé une guerre très difficile, nous avons des sentiments très durs à cet égard, nous avons eu de nombreuses victimes et  une situation très difficile s'est développée. Et cette visite est très importante du point de vue de la confrontation aux défis existants, ainsi que de l'utilisation des opportunités créées. Nos discussions et notre  agenda ont également des aspects économiques et humanitaires, et  je vous demande de transmettre ma gratitude au Président Macron pour une réponse aussi rapide à notre conversation et à nos accords. " 

Exprimant sa gratitude pour l'accueil chaleureux, Jean-Baptiste Lemoyne a noté que la délégation qu'il dirige comprend des représentants du Trésor français, de l'Agence française de développement, et  la visite s'inscrit dans la continuité des discussions et l'accord entre le Premier ministre d’Arménie  avec le Président français: «Il était très important pour notre Président de pouvoir répondre à chacun de vos besoins le plus rapidement possible. En décembre, on parlait de l'urgence, et l'arrivée de plusieurs avions livrant de l'aide à l'Arménie grâce aux efforts conjoints de diverses associations caritatives, autorités locales françaises était conditionnée par cela, ce qui montre une fois de plus l'amitié entre nos pays et nos peuples. Après l'urgence, actuellement, comme vous l'avez noté, les projets économiques à moyen et long terme sont importants, et à cet égard je tiens à remercier tous ceux qui ont des réunions intenses dans différentes agences pendant une semaine ». 

La réunion a également abordé des questions liées au développement des relations entre l'Arménie et la France, notamment en termes d'attrait des investissements et d'éventuelles aides financières. L'agenda du partenariat économique bilatéral a été abordé. Les parties ont examiné les domaines prometteurs des transports, la construction de réservoirs, l'agriculture, les hautes technologies, les innovations numériques, la numérisation du secteur public, ainsi que la coopération dans le développement des communications régionales. A cet égard, le Premier ministre a proposé d'envisager la possibilité de développer un partenariat entre le Fonds des intérêts de l'Etat arménien (ANIF) et l'Agence française de développement, avec lequel la partie française a approuvé. 

Nikol Pashinyan a également évoqué l'expansion de la coopération éducative, dont l'un des exemples réussi est les activités de l'Université française en Arménie. Jean-Baptiste Lemoyne a noté que la partie française, représentée par le Président Macron, attache également de l'importance à la coopération dans le domaine de l'enseignement supérieur et juge intéressant de continuer à travailler dans ce sens. Les interlocuteurs ont échangé sur les perspectives de la ville académique. 

Un accord a été conclu pour créer une plate-forme de communication de travail interministérielle bilatérale et pour poursuivre le travail intensif sur des projets d'intérêt mutuel.

 

Le Premier ministre a visité les militaires qui sont rentrés chez eux après 70 jours d'obscurité



EREVAN, 28 JANVIER, ARMENPRESS. Le Premier ministre Nikol Pashinyan a visité le Centre national des brûlures où il a rendu visite aux conscrits Héros qui sont rentrés dans leur Patrie le 20 décembre 2020 après avoir été portés disparus pendant 70 jours. L’agence "Armenpress" en a été informé par le bureau de presse du Premier ministre de la République d'Arménie.

Les médecins ont présenté au chef du gouvernement l'état de santé et le déroulement de la guérison des militaires. Nikol Pashinyan s'est entretenu avec les militaires, leur a souhaité un prompt rétablissement et les a remerciés pour leur dévouement.


mercredi 27 janvier 2021

Zareh Sinanyan a rencontré les membres fondateurs du Mouvement Arménien et du REAF.


[FR] 🇦🇲🇫🇷Le Haut Commissaire Zareh Sinanyan a rencontré les membres fondateurs du Mouvement Arménien et du REAF "Rassemblement des Elus d'Arménie et de France" (Assemblée des élus d'Arménie et de France) pour discuter des partenariats stratégiques potentiels entre la France et l'Arménie et pour approfondir la coopération avec la communauté arménienne de France.

https://www.facebook.com/925758667776466/posts/1384638775221784/?d=n

REJOIGNEZ LE MOUVEMENT ARMÉNIEN 🇦🇲 
👉 https://cutt.ly/BjgPtwi

mercredi 6 janvier 2021

Youri Djorkaeff passe le jour de Noël avec les enfants d’Artsakh



L’ambassadeur de bonne volonté pour l’Arménie, le footballeur franco-arménien de renommée mondiale Youri Djorkaeff, la vice-ministre de l’Éducation, de la Science, de la Culture et des Sports Karen Giloyan et le commissaire en chef aux affaires de la diaspora Zareh Sinanyan ont accueilli aujourd’hui un groupe d’enfants d’Artsakh à la société SoftConstruct.

Les enfants ont passé un moment intéressant et ont reçu des tablettes en cadeau pour rendre leur apprentissage à distance plus efficace.

L’ancien international français, champion de la parole et d’Europe a parlé aux enfants de l’importance de l’éducation, soulignant que c’était l’arme la plus puissante, et notant qu’une société éduquée est la garantie d’un État fort.

Les employés de la société SoftConstruct ont présenté un certain nombre de solutions informatiques innovantes aux enfants. Dans le même temps, un accord a été conclu pour aider les personnes intéressées par les technologies informatiques à choisir une profession.

lundi 4 janvier 2021

Lancement du Mouvement Arménien (LMA)


LE MOUVEMENT ARMENIEN
Siège social : 41 Avenue George V-75008 PARIS
Mail: Lemouvementarmenien@gmail.com
Facebook: https://www.facebook.com/LeMouvementArmenienLMA

Communiqué de presse

30/12/2020

Objet: Lancement du Mouvement Arménien (LMA),

Rémy MAKINADJIAN, François DEVEDJIAN, Deborah ZABOUNIAN, Jacques Raffy PAPAZIAN, Nare TADEVOSYAN, Narek TADEVOSYAN, Philippe POUX, Sevag SARIKAYA, Guy KACHANIAN, Jean-Christophe BUISSON ont décidé, au cours de l’été 2019, de soumettre aux membres du Gouvernement de la République d’Arménie le projet d’une nouvelle dynamique structurelle en France, à l’image des axes et des défis que doivent relever la République d’Arménie, la République d’Artsakh et la Diaspora sur les bases des résolutions prises lors du XVIIème Sommet de la francophonie, qui s’est tenu à Erevan, en 2018, sous le haut patronage de Monsieur Nikol PASHINYAN, Premier Ministre de la République d’Arménie, dans le cadre du développement et du soutien mutuel durable Arménie-Diaspora.

L’objectif de ce projet 2020 est d’affirmer une vraie ambition, une réelle coordination et un souci de professionnalisation de nos projets, afin de manifester une meilleure efficacité pour l’Arménie et l’Artsakh. En proposant un nouveau paradigme arménien national, politique, économique, social, écologique et culturel répondant aux problématiques de notre temps. Construit avec l’ensemble des valeurs chères à chaque Arménien de la diaspora vivant en France ou en Europe. 

Le Mouvement Arménien veut unir et rassembler la diaspora autour d’un projet qui mobilise chaque Arménien, où qu’il se situe et quelles que soient ses opinions politiques.

La diaspora est un réservoir de ressources humaines possédant des connaissances et une expérience multinationales. Très peu d'États-nations possèdent un tel atout. De plus, nous vivons à l'ère des médias de masse et la diaspora dispose d’un potentiel au-delà de l'Arménie elle-même pour exposer notre récit, notre destin commun.

 LMA veut s’adresser à tous les Arméniens de France et d’Europe afin de construire un projet commun avec l’ensemble des adhérents en mettant au cœur du mouvement la démocratie participative.

Dès le mois de janvier 2021, nous soumettrons une « plate-forme » collaborative en ligne et nous proposerons la mise en place d’une grande consultation sur les différents axes de travaux à mener pour l’élaboration d’un programme en direction de l’Arménie.

 La volonté du MOUVEMENT ARMENIEN est de réformer la diaspora avec chaque Arménien en mettant au cœur de celle-ci la démocratie et la pluralité d’opinion.

 Le MOUVEMENT ARMENIEN mettra au cœur de son projet la jeunesse arménienne, qui représente l’avenir et l’essence de notre Nation, la créativité et l’espérance d’un monde meilleur. Nous en avons le devoir, aujourd’hui, vis-à-vis des générations futures.

 Le MOUVEMENT ARMENIEN sera un mouvement accessible à tous, il ne sera absolument pas nécessaire d’être membre d’une association pour adhérer, en un clic et sans contrainte.

 Chacun devra être exemplaire dans sa façon de représenter le mouvement et devra être animé par l’esprit d’équipe.

 Cette mesure d’ouverture est inédite dans l’histoire de la communauté arménienne de France, elle constitue un atout central, la volonté d’un rassemblement le plus large possible avec une approche moderne et adaptée à l’époque que nous vivons, loin du fonctionnement archaïque dans lequel la communauté est enfermée depuis des dizaines d’années.

 LMA travaillera sur la mise en place d’un pôle de communication avec une WEBTV et un site internet moderne dédié à la diffusion d’une information arménienne en continu auprès du grand public.

 L’objectif du mouvement est de faire prendre conscience à la diaspora que l’avenir de l’Arménie passera par l’implication individuelle de chaque Arménien du monde, à travers la coordination des actions, des projets de soutien ou de la donation en direction de l’Arménie.

 Nous annonçons d’ores et déjà un partenariat de collaboration avec l’association « REAF », le Rassemblement des Elus d’Arménie et de France, dont la présidente, Déborah Zabounian, est l’une des fondatrices du Mouvement Arménien.

Nous appelons la jeunesse arménienne d’Europe à s’organiser autour de notre mouvement et à nous rejoindre.

 

Le Mouvement Arménien a pour but de :

1- Rassembler les citoyens d’origine arménienne vivant sur le territoire national français et européen grâce à une plate-forme.

2- Travailler à l’élaboration d’un programme en direction de l’Arménie avec les adhérents, en mettant au cœur de notre action la démocratie participative.

3- Créer une WEBTV arménienne et un média arménien moderne, dédiés au relais de l’information arménienne en continu sur tous les supports de communication.

4- Faire rayonner sur la scène internationale l’Arménie, à travers la culture, l’art, l’histoire, en organisant des événements. 

5- Faire prendre conscience à la diaspora que l’avenir de l’Arménie passera par l’implication individuelle de chaque Arménien à travers des actions ou un soutien en direction de l’Arménie.

6- Etablir des partenariats avec d’autres organisations qui ont pour but de faire du lobbying auprès des institutions Françaises et Européennes.

7- Entretenir un dialogue permanent avec le gouvernement de la République d’Arménie

Rémy MAKINADJIAN sera le premier président du Mouvement Arménien. Une élection directe sera organisée dans les mois à venir, une fois que le programme aura été discuté lors des consultations, puis nous soumettrons une feuille de route aux adhérents afin de faire valider un exécutif et le programme.

François Devedjian est membre fondateur, Jacques Raffy Papazian, le secrétaire général du mouvement, Sevak Sarikaya, le trésorier et notre représentant au sein du CCAF.

 Déborah Zabounian sera en charge des relations avec les élus de la République.

 Nare et Narek TADEVOSYAN s’occuperont de la mise en place de la WEBTV.

 Jean-Christophe Buisson sera le parrain d’honneur et membre fondateur du Mouvement Arménien.

Formulaire d'adhésion: https://www.helloasso.com/associations/le-mouvement-armenien/adhesions/formulaire-d-adhesion

dimanche 3 janvier 2021

Fracture au sein de la FRA Dachnaktsoutioun d’Amérique Occidentale à cause des ingérences du Buro Mondial.



Khatchig Keosseyan exclu des rangs de la FRA a publié le post suivant sur sa page :
Tous les membres de l’ARF du monde entier suivent attentivement les troubles dans la région de l’Amérique Occidentale.
Pour prendre le contrôle de la région, la question a été réglée par le Buro Mondial avec la nomination de 4 personnes l'année dernière, au sein du Comité Central. Les membres du Buro ont vu que le résultat de leurs efforts n'était pas suffisant, cette fois-ci, sans la volonté du congrès, ils ont nommé un Comité Central et l'ont imposé à la région.  Mais les membres du congrès ne tolérant pas cet acte qui était profondément anti-statutaire, ont élu légalement un autre Comité Central.  Il y a donc deux Comités Centraux aujourd'hui.
Mais le CC nommé par le Buro ne peut pas fonctionner, simplement parce que c'est illégal.
 «Cher Buro », vous devez renoncer à cette façon de faire et rassembler tous les Comités Centraux du monde, c’est votre seul impératif pour que notre Parti Bien-Aimé continue, afin qu'il ne soit pas trop tard et que tout perdure y compris vous. Réveillez-vous maintenant, et arrêter  le combat pour le maintien de votre siège, cherchez d’autres raisons, plutôt que de rejeter la faute sur d'autres en mettant des étiquettes sur les uns et sur les autres, parce que nous serons tous encore plus disqualifiés.

NB: Rappelons nous que le Buro Mondial avait annoncé des amnisties pour les membres exclus, encore une belle preuve que rien n’a changé dans les méthodes. Finalement nous avons un Buro qui veut rassembler toute l’opposition arménienne contre Nikol Pashinyan mais qui n’arrive pas à rassembler ses membres en interne. Triste constat qui devrait faire réfléchir les hauts dirigeants pour qu’ils comprennent qu’il est temps pour eux de laisser leur place après 30 ans d’échec.


ՀՅԴ-ի շաչքերից հեռացված Khatchig Keosseyan-ը քիչ առաջ իր էջում կատարել է հետևյալ գրառումը, որ կիսվում ենք, առանց մեկնաբանության։
 
🔴 Աշխարհի բոլոր դաշնակցական ընկերները կը դիտեն Արեւմտեան Ամերիկայի շրջանին մէջ եղած տակնուվրայութունը։
Հարցը հասունցաւ Բիւրոյի առած որոշումով՝ անցեալ տարի 4 հոգի նշանակելով եւ համալրելով ԿԿ-ի կազմը, տէրը ըլլալու համար կացութեան՝ շրջանին։ Տեսան որ ստացուած արդիւնքը բաւարար չէ, այս անգամ առանց Շրջանային Ժողովի կամքին, նշանակեցին ԿԿ, եւ զայն պարտադրեցին շրջանին վրայ. բայց Շրջանային ժողովի պատկամաւորները չհանդուրժելով եղածը՝ որ խորքին մէջ հակականոնագրային է, օրինական ձեւով ընտրեցին ԿԿ։ Այսօր հոն կան երկու ԿԿ-ներ, բայց բոլորին վկայութեամբ Բիւրոյի նշանակած ԿԿ-ը չի ստացուեց, պարզապէս որովհետեւ հակականոնագրային է։
«Սիրելի» Բիւրօ, այս ձեւէն հրաժարիլը եւ աշխարհի բոլոր ԿԿ-երը քով քովի բերելը միակ հրամայականն է, որպէսզի մեր սիրելի Կուսակցութիւնը յարատեւէ, թէ ոչ ուշ պիտի ըլլայ եւ ամէն ինչ անարժէք պիտի ըլլայ, նեռարեալ դուք։ Առթնցէք այլեւս, աթոռի կռիւէն վազ անցէք, պատճառներ բնտռելով, յանցանքը ուրիշին վրայ նետելով եւ պիտակաւորումներ ընելով աւելի եւս պիտի որակազրկուինք։

« Unguer Hraïr, réveille-toi, ils sont devenus fous… » par Gaïdz Minassian



« Unguer Hraïr, réveille-toi, ils sont devenus fous… »
Pour Mer Oughin par Gaïdz Minassian 

Il n’y a rien de plus inconvenant que de faire parler les morts… Et nulle intention ici de commettre cette indélicatesse. Mais force est de constater que l’histoire de la Fédération Révolutionnaire Arménienne (FRA) dans la IIe République d’Arménie (1991-2015) est marquée par le leadership de Hraïr Maroukhian et surtout son héritage. Originaire d’Arménie puis d’Iran, installé au Liban et en Grèce, l’ancien secrétaire-général de la FRA s’est totalement investis dans la promotion de la question arménienne à l’échelle mondiale, la valorisation des droits du peuple arménien dans les enceintes internationales et le retour de la FRA en Arménie gorbatchevienne puis post-soviétique.
Secrétaire-général de la FRA de 1972 à son accident cérébral en juillet 1994, soit pendant plus de 20 ans, « Unguer Hraïr », comme on l’appelle, est peut-être le dernier véritable dirigeant politique qu’a connu la FRA ces quatre dernières décennies. D’autant plus le
dernier leader que sa pensée ne s’est jamais éteinte dans le champ des idées politiques. Au contraire ; sa mémoire plane toujours au-dessus des esprits dachnaktsagans même s’il est difficile de lui succéder, surtout quand on voit comment sa descendance politique se déchire en plusieurs écoles sur le fait de savoir qui est la plus légitime pour se réclamer du maroukhianisme. Rien d’anormal à cette querelle de pensée, pourraient dire ceux qui l’ont
connu de près, tellement le profil de cet homme hors du commun est multiple et riche…. Le coeur à gauche, internationaliste et progressiste, Hraïr Maroukhian, ingénieur de formation, est un technicien du rapport de force. Pragmatique, souple quand il le peut et ferme quand il le doit, le dirigeant de la FRA est doté d’un grand flair politique, un véritable animal politique comme on dit. Hraïr Maroukhian jouit d’une touche florentine par le brassage de ses cultures et la diversité de son identité. Il se meut à travers les méandres, trappes et autres pièges de la vie politique et capte les nouvelles lignes de forces internationales puis les intériorise avant même leur matérialisation pour les convertir dans l’écosystème dachnak tout en restant fidèle à une histoire centenaire. Charismatique et bon vivant, pédagogue et chaleureux, proche des jeunes mais aussi à l’écoute des Anciens, son étoffe est celle des
dirigeants politiques capables de s’adapter à tous les scénarios pour peu que leur message conserve leur cohérence. Héritier d’un Rostom dans ses convictions internationalistes, et d’un Dro dans son sens du pragmatisme, Hraïr Maroukhian élargit sa pensée jusqu’à revêtir les habits du social-démocrate Simon Vratsian ou ceux du populiste Vahan Navassartian. Cette élasticité ne signifie pas absence de colonne vertébrale mais plutôt une capacité à se
réinventer et à intégrer tout phénomène dialectique et les absorber de façon à rendre à chacun le pouvoir de retrouver son équilibre et de placer la FRA en ordre de bataille pour affronter de nouveaux paris.
Toute sa carrière politique coïncide d’ailleurs avec une succession de défis à relever : il impulse le passage d’un dachnakisme de la guerre froide à un dachnakisme tiermondisé dans les années 1960-1970 ; il entraîne le passage d’un dachnakisme extra-territorial à un
dachnakisme du yerkir à la fin des années 1980 ; et il incarne le passage d’un dachnakisme de guerre à un dachnakisme mondialisé entre 1988 et 1994 lors de la lutte de libération du Karabakh et l’indépendance de l’Arménie. Le regard qu’il porte sur le monde n’est pas celui d’un idéologue nationaliste, ni celui d’un prophète du socialisme. Comme il le dit lui-même, « la FRA entretient des relations avec tous ceux qui ont des intérêts à la défense de la cause arménienne ». Il sillonne ainsi le Proche-Orient, l’URSS, l’Europe et l’Amérique, sans oublier  les pays de l’hémisphère sud, à la recherche d’une brèche dans laquelle la question arménienne peut s’engouffrer puis compter, non comme variable d’ajustement des rapports stratégiques mondiaux, mais comme boussole du respect de la dignité humaine et de la justice sociale. Ce n’est pas lui, par exemple, qui laisse la question arménienne être instrumentalisée par les puissances de l’Est ou de l’Ouest, du Nord ou du Sud ; mais c’est bien lui qui trouve de quoi instrumentaliser Américains, Européens, Soviétiques et Procheorientaux pour le compte d’un déblocage du problème arménien. Par exemple, lorsqu’il as siste au rapprochement entre le bloc capitaliste et le bloc communiste au milieu desannées 1980, Hraïr Maroukhian utilise ce dernier moment du dégel pour ouvrir son champ
de négociations aux Etats-Unis, désormais disposés à maintenir la paix avec l’URSS, et mieux s’émanciper d’une Union Soviétique affaiblie par la guerre froide.
C’est d’ailleurs à cette époque du rapprochement Est-Ouest qu’il privilégie ses relations avec la France, alliée des Etats-Unis mais pas alignée, et fait savoir en 1985 à François Mitterrand – qu’il fréquente depuis le début des années 1970 – ce que l’arrivée de Mikhaïl Gorbatchev au pouvoir à Moscou signifie comme bouleversements géopolitiques à venir. Et il en récolte
les fruits puisque François Mitterrand reçoit à l’Elysée une délégation de la FRA en mars 1986 et Paris est à l’initiative de la reconnaissance du génocide des Arméniens au Parlement
Européen le 18 juin 1987. De même, il profite du rapprochement Est-Ouest pour ancrer son message européen en s’installant en Grèce, jeune pays membre de la CEE à partir duquel il obtient une intégration progressive de la FRA dans l’Internationale Socialiste.

Enfin, après son expulsion d’Arménie en juin 1992, il se remet vite en selle avec un discours d’ouverture envers le pouvoir de Levon Ter Petrossian, qui vient de le déclarer « persona non grata » pour des raisons fallacieuses. Hraïr Maroukhian sait que l’Arménie postsoviétique va rencontrer la mondialisation dans son processus d’intégration dans le système international et que fort de son expérience et de son carnet d’adresse, il tiendra sa revanche
sur la politique arbitraire du président arménien. D’ailleurs, dès qu’il pose les pieds à l’aéroport de Roissy-Charles De Gaulle, au lendemain de son expulsion le 29 juin, il enclenche une nouvelle mutation qui le voit prendre ses distances avec la branche radicale
de la FRA, notamment en Arménie et en France, deux branches du parti marquées respectivement par l’héritage du soviétisme et les crises successives.

Mais alors, où est le problème ? Le problème, comme chez bon nombre de dirigeants de son rang, c’est que les disciples ne retiennent pas nécessairement les préceptes du maître, à tel
point que, lorsque Hraïr Maroukhian désigne le cap, son entourage regarde le doigt. Résultat : le retour de la FRA en Arménie relève d’une catastrophe sans précédent dans l’histoire du Dachnaktsoutioun, car les missi dominici chargés de sa réimplantation dans le Caucase, comme Hrand Markarian, Khajak Der Krikorian, Edik Hovannessian et son fils Vahan Hovannessian, ont dénaturé le message du Dachnaktsoutioun et agit à l’insu du secrétairegénéral ou en ne lui rapportant qu’une vision limitée et partiale de la réalité sociale et politique du pays. Par exemple, lors de la campagne présidentielle d’octobre 1991, la première dans l’histoire de la jeune République d’Arménie, Khajak Der Krikorian, représentant du Bureau mondial en Arménie, annonce urbi et orbi que la victoire du candidat dachnak, Soss Sarkissian, est garantie haut la main et ce dès le premier tour. Le sourire aux lèvres et incrédules, tous les militants dachnaks de la diaspora en prennent acte, y compris Hraïr Maroukhian qui estime que l’Arménie renoue ici avec l’histoire. Résultat : Soss Sarkissian n’obtient que quatre pauvres pourcents des suffrages, Levon Ter Petrossian est élu dès le premier tour à la tête de l’Arménie. Le bon sens aurait voulu que Khajak Der Krikorian démissionne de ses fonctions et que la direction du parti en Arménie en fasse autant pour repartir sur de nouvelles bases. Il n’en fut rien, les « activistes » du parti ont leur
propre grille d’explication de la déroute électorale : les irrégularités ont été colossales ; et depuis 1991, les Arméniens de la diaspora auront comme seule raison des pitoyables résultats successifs de la FRA en Arménie, deux mots à leurs oreilles : « fraudes électorales ».
Depuis 1991, toutes les défaites électorales ont pour racine commune le bourrage des urnes, une pratique intrinsèque aux Etats post-soviétiques, face à laquelle, fataliste, il n’y aurait
rien à faire, si ce n’est en profiter le moment venu. A partir de 1991, la réflexion sur la sociologie électorale en Arménie disparaît de l’agenda des congrès du parti, puisque, c’est un fait, la corruption politique règne à Erevan… Toute autre piste d’explication est donc
exclue. Car elle pourrait être fatale pour les « activistes » dachnaks en poste dans la capitale arménienne, où au fil des années, ces derniers se transforment en véritables commissaires politiques faisant régner la terreur au sein du parti, à commencer par Hrand Markarian et Vahan Hovannessian, le premier en tant que responsable des affaires militaires, le second en tant que responsable des affaires politiques du parti.

Autre exemple : lorsque Hrand Markarian, Vahan et Edik Hovannessian, présentent à Hraïr Maroukhian, établi à Athènes ou en visite à Erevan, le dispositif de la FRA en République d’Arménie à partir de 1990, en particulier les relations que le parti a noué avec les intellectuels, comme Razmik Davoyan, Roupen Hovsepian, Mouchegh Mikaelian, les branches dachnaks de diaspora y voient une valorisation des idées de Christapor en Arménie post soviétique et Hraïr Maroukhian y pressent une intégration moins chaotique que prévue des valeurs dachnaks dans la société post-communiste. Résultat : la toile partisane se répand dans tout le pays, mais les rangs se composent d’anciens dirigeants communistes et de déçus du Mouvement national arménien (MNA) de Levon Ter Petrossian. La rédaction d’« Azadamard », hebdomadaire du Bureau mondial publié à Erevan et dirigé par l’exrédacteur en chef de « Sovetakan Haïastan », a l’apparence d’une micro-cellule de l’ex-Parti communiste d’Union Soviétique, les « journalistes » étant d’anciens apparatchiks du PCUS. Il
leur suffit de changer « lutte du prolétariat » par « lutte de libération nationale » pour faire passer la pilule auprès des branches dachnakstagans naïves de la diaspora. La rédaction
d’« Azadamard » travaille sous le regard des Christapor, Rostom et Zavarian mais en réalité les visages qui tapissent les murs du siège du parti ressemblent davantage à ceux de Marx, Engels et Lenine qu’à celui des trois fondateurs de la FRA. Autrement dit, le mot
« soviétisme » disparaît, la rhétorique communiste reste.

Hraïr Maroukhian est conscient de ces ratés de la transition démocratique et il confie à l’une des principales dirigeantes du HOM que « l’implantation de la FRA en Arménie va être très
difficile, très lente, très longue ». Mais Hraïr Maroukhian sait aussi qu’il est seul depuis quelques temps. Lui qui néglige depuis toujours les questions bureaucratiques ne voit pas que l’appareil du parti lui échappe peu à peu. Un à un, les cadres dachnaks considèrent aussi que la stratégie du retour de la FRA en Arménie fait trop la part belle à la bande des Quatre commissaires politiques (Khajak, Hrand, Edik, Vahan), au détriment d’autres envoyés
spéciaux plus sceptiques (Ara Sisserian, Apo Boghiguian, Varant Papazian). Ce sont d’ailleurs ces quatre commissaires politiques, ceux-là même qui verrouillent le parti en Arménie, qui lui manqueront pour l’emporter lors du 25 congrès mondial. Ouvert en octobre, à Tours, en France, après avoir été interrompu à Erevan, en juin, peu après l’expulsion de son secrétairegénéral, le 25e
 congrès va lui être fatal. Orphélin de sa branche radicale restée à Moscou et privée par le Quai d’Orsay de visa d’entrée en France, Hraïr Maroukhian affronte seul ce  congrès de la transition. Après un mois de débats, de revers et de désillusions, Hraïr Maroukhian ne parvient pas à s’entendre avec son vieux camarade, Hratch Dasnabedian sur une liste commune du futur Bureau mondial. Par dépit, il n’assiste pas à l’élection de la nouvelle direction et, isolé dans sa chambre, la triste nouvelle de son élection au 2e tour du
scrutin, lui parvient au petit matin. Un revers qu’il vit comme une humiliation. Mais l’homme ne se laisse pas abattre pour autant car dans sa philosophie, l’homme ne subit pas son destin, il le choisit. Pour cela, il sait qu’il doit s’affranchir des radicaux du partis, ou de ce que l’on peut appeler les « gardiens de la révolution dachnak » ou les gardiens de l’ordre maximaliste de la FRA. Il s’éloigne de ses anciens camarades en France, en Arménie et ailleurs, et comme l’heure est à la pondération et à l’ouverture, il promeut certains cadres comme Aghvan Vartanian et Kevork Kepenekian. Mais il est trop tard. Au matin du 17 juillet 1994, un accident cérébral le foudroie au bord de la plage de Varkiza, dans la banlieue d’Athènes. Il plonge dans un coma profond. Et quatre ans et demi après, il s’éteint à son domicile le 21 décembre 1998. Entre temps, le régime de Ter Petrossian, qui tente depuis des années de déstabiliser la FRA de l’intérieur, parvient à ses fins lors de l’interdiction du Dachnaktsoutioun en décembre 1994 dans le cadre du scandale de l’affaire Dro (Hrand Markarian), prolongée six mois plus tard par l’arrestation des 30 dachnaks (Vahan
Hovannessian) soupçonnés de fomenter un coup d’Etat en Arménie. Quant aux deux autres principaux commissaires politiques dachnaks à Erevan, le mutique Khajak Der Krikorian s’éteint à son tour des suites d’une longue maladie, suivi peu de temps après par l’ingérable Edik Hovannessian.

Hraïr Maroukhian n’est plus. La FRA est dissoute en Arménie avant de retrouver peu à peu pignon sur rue dans le cadre d’un rapprochement entre Levon Ter Petrossian et le nouveau
Bureau mondial, dont le siège est à Beyrouth, depuis le 26e
 congrès du parti en 1995. Trois ans plus tard, nouveau bouleversement en Arménie : Levon Ter Petrossian démissionne en
février 1998 au profit de Robert Kotcharian, lequel s’empresse de libérer Hrand et Vahan et de réhabiliter la FRA, qui passe ainsi d’une direction Levono-compatible à une directionRoberto-compatible. C’est précisément là que s’opère la rupture à l’intérieur des héritiers de Hraïr Maroukhian. Les uns, comme Viken Hovsepian, Apo Boghiguian, Kevork Kepenekian, Nazareth Berberian, fidèles à la souplesse de leur leader décédé, à son sens de la technique politique, à son pragmatisme et surtout à son rejet de toute allégeance, s’inscrivent dans une volonté d’incarner une alternative crédible, moderne et ouverte de la FRA sans se placer sous la domination d’un pouvoir quel qu’il soit. Ils s’inscrivent dans la construction de l’Etat, le respect du principe de souveraineté, du progrès social, de la démocratie et de la lutte contre la corruption, le tout dans une volonté de libérer l’individu et la nation arménienne des chaînes de la servitude. Les autres, tels Hrand et Vahan, voient dans l’alliance avec Robert Kotcharian et Serge Sarkissian une occasion d’accéder au pouvoir, de bâtir l’Etat, de
participer au processus de décision gouvernementale, de militariser le haïtadisme (haï tad, cause arménienne) et de favoriser les intérêts de l’Iran et de la Russie dans la région. Ils trouvent leur bonheur dans cette alliance hors norme et forment une sorte de « parti du Karabakh », puisque les deux présidents originaires du Karabakh mettent en avant comme eux le principe de territorialité, le statu quo dans le règlement du Karabakh et l’alignement
sur la Russie, le tout dans une volonté de libérer les territoires arméniens des chaînes de la domination. Principe de souveraineté nationale contre principe de libération territoriale c’est tout le dilemme du rapport entre Etat et haïtadisme qui se trouve résumé dans cette querelle à propos de l’héritage de Maroukhian, au tournant des années 2000 au gré des congrès mondiaux et régionaux de l’écosystème dachnak.

Pour les « souverainistes », les gouvernements de coalition (Parti Répubicain-FRA) ou l’axe Robert-Hrand puis l’axe Serge-Hrand sont des aéropages en trompes l’œil, des pouvoirs exécutifs qui ne visent qu’à défendre des intérêts particuliers, à construire un régime et non un Etat, et maintenir des pratiques propres au post-soviétisme sans volonté de rompre avec le néopatrimonialisme pour ne pas dire une kleptocratie. Pour les « territorialistes », la
participation aux affaires gouvernementales vise à s’intégrer dans la société post-soviétique arménienne par l’exercice du pouvoir, une volonté par le haut de « dachnakiser » l’appareil d’Etat, d’imposer une autre culture politique et de maintenir le credo d’une défense des territoires.

Au fil des congrès mondiaux (2000, 2004, 2008, 2011, 2015 et 2019) peu à peu verrouillés par Hrand et Vahan, les « territorialistes » imposent leurs idées et leurs messages, leurs pratiques et leurs hommes sur l’ensemble de l’échiquier partisan en Arménie comme dans la diaspora. Tels un pasdaran (Hrand) et un silovik (Vahan) avec leur garde rapprochée (Armen Roustamian, Bagrad Essayan, Kegham Manoukian, Ichkhan Saghatelian and Co), « ces
gardiens de la loi révolutionnaire » proposent une lecture biaisée des principes du Dachnaktsoutioun, violent en toute impunité les statuts et les usages du parti, jusqu’à interdire la prise de parole au sein des rangs. De compromissions avec le pouvoir en déroutes électorales successives, la FRA réduit son champ d’influence à mesure que l’Arménie multiplie les scrutins. L’ordre absolu doit régner dans la FRA, jusqu’à repérer d’abord les voix discordantes, surtout celles de Vicken Hovsepian et d’Apo Boghiguian, puis
les isoler du reste du parti, avant pourquoi pas de les excommunier dans l’indifférence générale. Victimes des purges des pasdarans-silovik, ce qui reste de militants dachnaks préfère se terrer dans le silence… Pour la direction du parti, ces voix minoritaires ne constituent qu’un ramassis de déçus, de frustrés et de soutiens indirects à Levon Ter Petrossian et donc d’opposants à Hraïr Maroukhian. Or, pour les « souverainistes », qui n’osent plus trop s’exprimer publiquement, la coalition gouvernementale FRA-Parti
Républicain n’est que le prolongement du modèle de pensée post-soviétique en place depuis 1991 fondé sur une conception verticale du régime et des pratiques arbitraires du pouvoir.

D’ailleurs comment peut-on se réclamer du « maroukhianisme » en participant à une alliance avec Robert et Serge qui, aux côtés de Levon Ter Petrossian, ont combattu la FRA de Hraïr Maroukhian ?...
Après 18 ans de verrouillage du parti par Hrand le pasdaran et son premier cercle de fidèles, tous promus au Bureau mondial en remerciements pour leur allégeance, la FRA traverse une
nouvelle zone de turbulence lors de la Révolution de velours au printemps 2018. Tout au long du film de l’ascension au pouvoir de Nikol Pachinyan à la tête de l’Arménie, « territorialistes » et « souverainistes », essentiellement dans la diaspora, s’affrontent à
nouveau. Ces différences d’approche parachèvent la crise globale qui règne dans le Dachnaktsoutioun, signe d’un retour raté, chaotique et désastreux du parti en Arménie. Quelques semaines après une nouvelle catastrophe électorale de la FRA aux législatives
anticipées du 9 décembre 2018, qui se concluent par un Dachnaktsoutioun privé de toute représentation parlementaire en Arménie, le parti tient son congrès mondial dans la République d’Arstakh en 2019. Nouveau congrès, nouvelle violation des principes du parti par Hrand Markarian qui, forcé de renoncer à son sixième mandat, se dit victime de la Révolution de velours. Avec amertume – ne déclare-t-il pas en ouverture du congrès que la
FRA va renvoyer très rapidement à la maison ces jeunes insolents de la Révolution de velours – il utilise une bombe à retardement en favorisant la mise en place d’un « Bureau faible » composé de ses plus fidèles lieutenants, à commencer par Hagop Der Khatchadourian, un apparatchik installé au Canada, sans charisme, au verbe court et chloroformé. Privés de leur chef Hrand, Hagop et ses clones gère un parti en ruines. La révolution de velours a fait
tomber le masque des compromissions de la FRA en Arménie qui sombre dans l’oubli dans la République et dans l’Artsakh, où là aussi la défaite de la FRA aux élections générales d’avril
2020 est totale, alors que cette terre devait constituer l’épicentre de la renaissance du Dachnaktsoutioun et la nouvelle boussole stratégique du Bureau mondiale. Chaos absolu ! Les dachnaks d’Arménie et de diaspora se réveillent et contestent les pratiques du parti au Yerkir. Résultat : le Bureau gère la contestation interne par l’exclusion : Apo Boghiguian, Antranik Boghossian, Nazareth Berberian, Harout Kalaydjian et d’autres sont exclus du parti.
Leur « délit » ? Avoir osé dire tout haut ce que les militants pensent tout bas… Or, c’est à l’intérieur du parti, lors des rendez-vous réguliers des congrès que les divergences se règlent, la cuisine interne du parti ne regarde que les initiés, pas les profanes. Mais comment faire évoluer le débat, lorsque les congrès sont verrouillés par un clan au pouvoir ? Comment faire jaillir la réflexion, lorsque la moindre nouvelle idée est combattue par les pasdarans-silovikis
placés à chaque échelon du parti ? Le compromis obtenu lors du 33e congrès en Arstakh est la plus mauvaise et la plus ingérable des options. Il résulte du choix conscient d’un homme, Hrand Markarian, qui s’il ne contrôle pas les processus, les détruit. S’il tombe, c’est toute la FRA qui doit tomber avec lui. Une approche autodestructrice qui vise à s’approprier tous les capitaux collectifs du parti et à personnaliser le Dachnaktsoutioun… Le bon sens aurait voulu que toute la direction sortante ne se représente pas à l’élection du nouveau Bureau lors du congrès de Stépanakert, afin de passer le relais à une jeune génération et des idées fraiches.
Non, la direction sortante voulait conserver le pouvoir à tout prix et sauver les meubles. Elle a obtenu l’inverse : aucun pouvoir, ni ressources. Même si ce « Bureau faible » de Hagop Der
Khatchadourian avait eu par hasard des envies de s’émanciper de la tutelle de Hrand Markarian, il n’y serait pas parvenu. D’autant moins que son prolongement en Arménie, l’Organe Suprême dirigé par Ichkhan Saghatelian excelle dans l’apprentissage des méthodes
de Hrand Markarian ; un véritable caporalisme à faire rougir de jalousie Ejov, le sicaire en chef de Staline.

La défaite militaire des Arméniens lors de la guerre du Karabakh (2020) a précipité la chute de la FRA en Arménie, en Artsakh et dans la diaspora. Elle a aussi aggravé le discrédit d’un parti qui n’a plus rien à voir avec la puissance de ses fondateurs et l’héritage de Maroukhian, alors que la direction mondiale continue de s’en réclamer jusqu’à être hors sol… Un peu plus de vingt-deux ans après la mort de Hraïr Maroukhian, la FRA erre ainsi sans
boussole au milieu de la mondialisation et d’un Caucase déstabilisé… 
Difficile d’imaginer comment Unguer Hraïr aurait lu les deux décennies écoulées depuis son départ auprès des Dieux du Dachnaktsoutioun. Aurait-il accepté par exemple les méthodes
brutales du pasdaran Hrand et les velléités de coup d’Etat du silovik Vahan en 1995 ?Vraisemblablement non, au moins par respect de l’ordre public. En 1992, d’ailleurs, le soir du discours télévisé du président Ter Petrossian annonçant par décret l’expulsion de Hraïr
Maroukhian d’Arméne, le couple Hrand-Vahan lui propose de s’installer dans le Karabakh voisin et d’organiser sa contre-attaque. « Non ! », répond Hraïr Maroukhian, ce scénario de la guerre civile est exclu. L’Arménie, en difficulté dans le Karabakh, ne peut se permettre de sombrer dans la pire des guerres. Et le Karabakh ne peut pas être l’otage d’un différend politique entre le régime Ter Petrossian et la FRA. Aurait-il aussi accepté de participer à la
coalition gouvernementale en 1998-1999 et de rejoindre Robert et Serge dans leur aventure au moment où la FRA a été réhabilitée ? Vraisemblablement non, car il aurait saisi cette occasion pour proposer une troisième voie, « ni Levon, ni Robert-Serge ». Aurait-il en outre participé à la coalition gouvernementale avec les Républicains de Serge Sarkissian au lendemain des législatives de 2017 ? Là aussi vraisemblablement non, pour la simple et
bonne raison qu’il aurait constaté à la faveur des résultats électoraux (le Parti Républicain a obtenu la majorité absolue lors du scrutin) et de la réforme constitutionnelle de 2015 qui dote l’Arménie d’un régime parlementaire, qu’une FRA au gouvernement avec un Parti Républicain, ultra-majoritaire, n’est d’aucune utilité et que le temps est plutôt venu pour elle de tracer sa propre route, de préparer l’alternance et de cesser d’être le parti minoritaire
d’un gouvernement de coalition… Enfin, aurait-il participé à la Révolution de velours de 2018 ? Vraisemblablement oui, car il y avait dans ce moment de dignité nationale, une inspiration dachnaktsagan, un engagement pour l’Etat contre le régime, un « ça suffit » contre la corruption et un « stop » au fatalisme complice des pratiques post-soviétiques de ploutocrates tapageurs et de mauvais goût. En dépit des défaillances de la jeune équipe au
pouvoir, il aurait saisi l’occasion de la « Nikolmania » pour autonomiser définitivement la FRA de toute tutelle, profiter du vent d’enthousiasme qui souffle sur Erevan pour apporter au jeune premier ministre toute l’expérience du vrai Dachnaktsoutioun et le moment venu de proposer une voie nouvelle aux Arméniens, « ni Levon, ni Robert-Serge, ni Nikol », juste le bon sens…

Cependant, mieux vaut rester prudent et renoncer à tout scénario post-mortem, car Hraïr Maroukhian aurait eu vraisemblablement sa propre grille de lecture des événements, lui le technicien hors pair qu’il était… car lui n’avait pas oublié que c’est par la technique que la question arménienne peut se régler, non par l’idéologie ou le maximalisme, le fatalisme ou l’outrance. En cela, Hraïr Maroukhian, ingénieur du rapport de force, marche bien dans les pas de Christapor Mikaelian, alors que les Hrand-Vahan et autres pasdarans-silovikis de la « FRA » d’aujourd’hui en sont devenus sinon les corps étrangers, du moins les fossoyeurs et les liquidateurs du beau projet kantien, noble, humaniste et universel qu’est le fédéralisme mondial ou le Dachnaktsoutioun…

Gaïdz Minassian

Fracture au sein de la FRA Dachnaktsoutioun d’Amérique Occidentale à cause des ingérences du Buro Mondial.



Khatchig Keosseyan exclu des rangs de la FRA a publié le post suivant sur sa page :
Tous les membres de l’ARF du monde entier suivent attentivement les troubles dans la région de l’Amérique Occidentale.
Pour prendre le contrôle de la région, la question a été réglée par le Buro Mondial avec la nomination de 4 personnes l'année dernière, au sein du Comité Central. Les membres du Buro ont vu que le résultat de leurs efforts n'était pas suffisant, cette fois-ci, sans la volonté du congrès, ils ont nommé un Comité Central et l'ont imposé à la région.  Mais les membres du congrès ne tolérant pas cet acte qui était profondément anti-statutaire, ont élu légalement un autre Comité Central.  Il y a donc deux Comités Centraux aujourd'hui.
Mais le CC nommé par le Buro ne peut pas fonctionner, simplement parce que c'est illégal.
 «Cher Buro », vous devez renoncer à cette façon de faire et rassembler tous les Comités Centraux du monde, c’est votre seul impératif pour que notre Parti Bien-Aimé continue, afin qu'il ne soit pas trop tard et que tout perdure y compris vous. Réveillez-vous maintenant, et arrêter  le combat pour le maintien de votre siège, cherchez d’autres raisons, plutôt que de rejeter la faute sur d'autres en mettant des étiquettes sur les uns et sur les autres, parce que nous serons tous encore plus disqualifiés.

NB: Rappelons nous que le Buro Mondial avait annoncé des amnisties pour les membres exclus, encore une belle preuve que rien n’a changé dans les méthodes. Finalement nous avons un Buro qui veut rassembler toute l’opposition arménienne contre Nikol Pashinyan mais qui n’arrive pas à rassembler ses membres en interne. Triste constat qui devrait faire réfléchir les hauts dirigeants pour qu’ils comprennent qu’il est temps pour eux de laisser leur place après 30 ans d’échec.


ՀՅԴ-ի շաչքերից հեռացված Khatchig Keosseyan-ը քիչ առաջ իր էջում կատարել է հետևյալ գրառումը, որ կիսվում ենք, առանց մեկնաբանության։
 
🔴 Աշխարհի բոլոր դաշնակցական ընկերները կը դիտեն Արեւմտեան Ամերիկայի շրջանին մէջ եղած տակնուվրայութունը։
Հարցը հասունցաւ Բիւրոյի առած որոշումով՝ անցեալ տարի 4 հոգի նշանակելով եւ համալրելով ԿԿ-ի կազմը, տէրը ըլլալու համար կացութեան՝ շրջանին։ Տեսան որ ստացուած արդիւնքը բաւարար չէ, այս անգամ առանց Շրջանային Ժողովի կամքին, նշանակեցին ԿԿ, եւ զայն պարտադրեցին շրջանին վրայ. բայց Շրջանային ժողովի պատկամաւորները չհանդուրժելով եղածը՝ որ խորքին մէջ հակականոնագրային է, օրինական ձեւով ընտրեցին ԿԿ։ Այսօր հոն կան երկու ԿԿ-ներ, բայց բոլորին վկայութեամբ Բիւրոյի նշանակած ԿԿ-ը չի ստացուեց, պարզապէս որովհետեւ հակականոնագրային է։
«Սիրելի» Բիւրօ, այս ձեւէն հրաժարիլը եւ աշխարհի բոլոր ԿԿ-երը քով քովի բերելը միակ հրամայականն է, որպէսզի մեր սիրելի Կուսակցութիւնը յարատեւէ, թէ ոչ ուշ պիտի ըլլայ եւ ամէն ինչ անարժէք պիտի ըլլայ, նեռարեալ դուք։ Առթնցէք այլեւս, աթոռի կռիւէն վազ անցէք, պատճառներ բնտռելով, յանցանքը ուրիշին վրայ նետելով եւ պիտակաւորումներ ընելով աւելի եւս պիտի որակազրկուինք։

samedi 2 janvier 2021

588 RUE PARADIS Plus de quarante ans ont passé depuis l'arrivée d'Azad Zakarian à Marseille. Il s'appelle maintenant Pierre Zakar et ses œuvres sont jouées sur toutes les scènes du monde. Ses souvenirs d'enfance vont resurgir quand, à la mort de son… http://dlvr.it/Rpng0M http://dlvr.it/RpngC4: 588 RUE PARADIS Plus de quarante ans ont passé depuis l'arrivée d'Azad Zakarian à Marseille. Il s'appelle maintenant Pierre Zakar et ses œuvres sont jouées sur toutes les scènes du monde. Ses souvenirs d'enfance vont resurgir quand, à la mort de son… http://dlvr.it/Rpng0M http://dlvr.it/RpngC4 http://dlvr.it/RpngSL http://dlvr.it/RpngmP

588 RUE PARADIS Plus de quarante ans ont passé depuis l'arrivée d'Azad Zakarian à Marseille. Il s'appelle maintenant Pierre Zakar et ses œuvres sont jouées sur toutes les scènes du monde. Ses souvenirs d'enfance vont resurgir quand, à la mort de son… http://dlvr.it/Rpng0M http://dlvr.it/RpngC4: 588 RUE PARADIS Plus de quarante ans ont passé depuis l'arrivée d'Azad Zakarian à Marseille. Il s'appelle maintenant Pierre Zakar et ses œuvres sont jouées sur toutes les scènes du monde. Ses souvenirs d'enfance vont resurgir quand, à la mort de son… http://dlvr.it/Rpng0M http://dlvr.it/RpngC4 http://dlvr.it/RpngSL http://dlvr.it/RpngmP
http://dlvr.it/Rpngzs

http://dlvr.it/Rpngy4

588 RUE PARADIS Plus de quarante ans ont passé depuis l'arrivée d'Azad Zakarian à Marseille. Il s'appelle maintenant Pierre Zakar et ses œuvres sont jouées sur toutes les scènes du monde. Ses souvenirs d'enfance vont resurgir quand, à la mort de son… http://dlvr.it/Rpng0M http://dlvr.it/RpngC4

588 RUE PARADIS Plus de quarante ans ont passé depuis l'arrivée d'Azad Zakarian à Marseille. Il s'appelle maintenant Pierre Zakar et ses œuvres sont jouées sur toutes les scènes du monde. Ses souvenirs d'enfance vont resurgir quand, à la mort de son… http://dlvr.it/Rpng0M http://dlvr.it/RpngC4
http://dlvr.it/RpngSL
588 RUE PARADIS Plus de quarante ans ont passé depuis l'arrivée d'Azad Zakarian à Marseille. Il s'appelle maintenant Pierre Zakar et ses œuvres sont jouées sur toutes les scènes du monde. Ses souvenirs d'enfance vont resurgir quand, à la mort de son… http://dlvr.it/Rpng0M