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Article en anglais de Tigrane Yegavian suite aux élections municipales en France.
Tout le monde se félicite de l'élection de Jeanne Barseghian à Strasbourg mais il ne faut pas qu'elle soit l'arbre qui cache la forêt. Pour les arméniens de France ce sont les municipales de la honte, comme le précise Tigrane Yegavian dans son article :
« Les Arméniens plus divisés que jamais
Bien que la principale organisation de représentation politique de la communauté franco-arménienne, le CCAF-Centre ait publié le 11 juin un communiqué dénonçant l'entrisme déguisée du négationnisme d'Ankara dans la vie politique française. Les militants arméniens locaux semblent divisés et confrontés à des luttes internes au lieu de s'organiser et de se motiver.
C’est la raison pour laquelle la candidature de Meyzieu n'a pas été mentionnée dans la déclaration publiée par la CCAF-Centre.
Un autre point troublant est l'ambivalence des candidats arméniens à Valence qui n'ont pas pris la peine de questionner Yasin Yildirim sur la question fondamentale en lui demandant de clarifier explicitement sa position vis-à-vis du génocide arménien. L’autre problème est la fragmentation du paysage politique arménien à Valence et dans la ville voisine de Bourg-lès-Valence. C'est à Bourg-lès-Valence que certains militants arméniens ont fait le choix étrange de défier la maire arménophile, Marlène Mourier, qui a toujours défendu avec constance la communauté arménienne. Lors de son dernier mandat, elle s'est battue sans relâche pour la reconnaissance de la République de l'Artsakh en soutenant le lien entre sa ville et Chouchi.
Nous ne pouvons pas cacher que des intérêts personnels s'affrontent au détriment de la communauté arménienne. Conjugués à un manque de vision et de stratégie, nous nous préparons à des échecs dramatiques, alors que les ennemis de notre cause sont en pleine ascension »
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