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vendredi 15 juillet 2022

Le gouvernement Français doit maintenant agir pour imposer une élection démocratique directe au sein de la diaspora arménienne de France. L’argumentaire consistant à marteler que l’un des co-président soutient Nikol Pashinyan et l’autre Robert Kocharian, et que ça ne pose pas de problème, ne tient plus. Les discours ou les tribunes séduisantes où les actes ne suivent pas, ne tiennent plus. La semaine dernière Ara Toranian était en Arménie pour «calmer le jeu » selon ses écrits, il n’a pas été reçu par le premier ministre lui non plus. Cette mise en scène avait pour objectif de maintenir les deux coprésidents lors de la prochaine assemblée générale du CCAF qui devrait avoir lieu en novembre prochain. Les dirigeants du CCAF avaient prévu de simuler un changement démocratique en annonçant des modifications statutaires et de la communication en grande pompe, tout en maintenant les mêmes personnes, sans donner le droit de vote à la société civile Franco-Arménienne engagée. Aujourd’hui, avec le coup de massue que vient de prendre Mourad Papazian, en se faisant expulser d’Arménie, tout cela tombe à l’eau. Aucun d’entre nous n’a le droit de vote, la démocratie n’est pas la priorité du CCAF pour reprendre les termes de Mourad Papazian sur Ayp Fm. C’est désormais à l’état français de gérer cette situation inédite, où un organe autoproclamé joue contre l’Arménie depuis trop longtemps. Si le CCAF veut calmer le jeu, il doit accepter deux principes: - Le premier point consiste à inscrire dans ses statuts que le président du CCAF ne peut être un opposant au gouvernement arménien et que le CCAF n’a pas vocation à interférer dans la politique interne en Arménie. - Le second point consiste à accepter le principe d’une élection par liste ouverte à tous, une représentation nationale à la proportionnelle avec un vote direct des citoyens franco-arméniens. Si les deux co-Présidents veulent sauver ce qu’il reste du CCAF, ils doivent démissionner, faire accepter ces principes au conseil d’administration et les mettre en œuvre afin de rendre à la société civile ses droits fondamentaux comme choisir ses dirigeants et le programme que l’instance diasporique devra appliquer. Seuls ces principes permettront à la diaspora arménienne française de s’en sortir par haut. Tout autre dispositif ne respectant pas les principes démocratiques sera combattu.

Le gouvernement Français doit maintenant agir pour imposer une élection démocratique directe au sein de la diaspora arménienne de France. L’argumentaire consistant à marteler que l’un des co-président soutient Nikol Pashinyan et l’autre Robert Kocharian, et que ça ne pose pas de problème, ne tient plus. Les discours ou les tribunes séduisantes où les actes ne suivent pas, ne tiennent plus. La semaine dernière Ara Toranian était en Arménie pour «calmer le jeu » selon ses écrits, il n’a pas été reçu par le premier ministre lui non plus. Cette mise en scène avait pour objectif de maintenir les deux coprésidents lors de la prochaine assemblée générale du CCAF qui devrait avoir lieu en novembre prochain. Les dirigeants du CCAF avaient prévu de simuler un changement démocratique en annonçant des modifications statutaires et de la communication en grande pompe, tout en maintenant les mêmes personnes, sans donner le droit de vote à la société civile Franco-Arménienne engagée. Aujourd’hui, avec le coup de massue que vient de prendre Mourad Papazian, en se faisant expulser d’Arménie, tout cela tombe à l’eau. Aucun d’entre nous n’a le droit de vote, la démocratie n’est pas la priorité du CCAF pour reprendre les termes de Mourad Papazian sur Ayp Fm. C’est désormais à l’état français de gérer cette situation inédite, où un organe autoproclamé joue contre l’Arménie depuis trop longtemps. Si le CCAF veut calmer le jeu, il doit accepter deux principes: - Le premier point consiste à inscrire dans ses statuts que le président du CCAF ne peut être un opposant au gouvernement arménien et que le CCAF n’a pas vocation à interférer dans la politique interne en Arménie. - Le second point consiste à accepter le principe d’une élection par liste ouverte à tous, une représentation nationale à la proportionnelle avec un vote direct des citoyens franco-arméniens. Si les deux co-Présidents veulent sauver ce qu’il reste du CCAF, ils doivent démissionner, faire accepter ces principes au conseil d’administration et les mettre en œuvre afin de rendre à la société civile ses droits fondamentaux comme choisir ses dirigeants et le programme que l’instance diasporique devra appliquer. Seuls ces principes permettront à la diaspora arménienne française de s’en sortir par haut. Tout autre dispositif ne respectant pas les principes démocratiques sera combattu.
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