Rechercher dans ce blog

vendredi 31 janvier 2025

🇦🇲 L’opposition, tentant de s’emparer de la question de l’augmentation du prix des transports en commun, provoque une bagarre au conseil municipal d’Erevan.

🇦🇲 L’opposition, tentant de s’emparer de la question de l’augmentation du prix des transports en commun, provoque une bagarre au conseil municipal d’Erevan.


http://dlvr.it/THj0WQ

La Russie a certaines inquiétudes : Pachinian sur les processus liés à l’adhésion à l’UE La Russie a exprimé certaines préoccupations concernant les processus liés à l’adhésion de l’Arménie à l’Union européenne. Selon Armenpress, le Premier ministre arménien Nikol Pachinian a abordé ce sujet lors d’une conférence de presse, en réponse à une question sur les détails de son échange avec le président russe après l’avis favorable du gouvernement sur le projet de loi intitulé « Sur le lancement du processus d’adhésion de la République d’Arménie à l’Union européenne ». Pachinian a précisé que l’entretien ne portait pas uniquement sur cette question, mais aussi sur les affaires en cours au sein de l’Union économique eurasiatique (UEE) et sur les relations bilatérales entre l’Arménie et la Russie. « Il est un fait que plus de 50 000 citoyens arméniens ont signé une pétition adressée au Parlement et au gouvernement, soulevant une question qui correspond aux déclarations officielles du gouvernement arménien », a-t-il déclaré. Il a également souligné que si l’Assemblée nationale rejetait cette loi, un référendum devrait être organisé à terme en Arménie, conformément aux dispositions constitutionnelles. « Pourquoi une telle perception s’est-elle formée parmi les citoyens arméniens ? Cela est également lié à l’agenda des relations entre l’Arménie et la Russie. Notre dialogue avec Moscou porte précisément sur ce sujet. La Russie a, bien sûr, certaines inquiétudes à ce sujet. Mais nos discussions n’ont jamais été et ne seront jamais menées sur un ton menaçant. Ce sont des discussions, des négociations, où nous exprimons nos positions respectives. Il est évident que la Russie a des préoccupations, mais nous avons aussi certaines inquiétudes concernant les positions et les politiques russes », a-t-il ajouté. Pachinian a réaffirmé que l’Arménie poursuivra son dialogue avec la Russie tout en approfondissant ses relations avec l’Union européenne. « Dans le cadre de l’UEE, il est important d’éviter des actions qui remettraient en question l’essence même de cette union. Malheureusement, nous avons déjà vu des décisions qui, selon notre analyse, ont sapé la crédibilité de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC). C’est précisément pour cette raison que l’Arménie a suspendu sa participation à cette organisation », a-t-il déclaré, ajoutant que la situation n’est pas à sens unique. L’Arménie cherche à maintenir des relations équilibrées et fera tout son possible pour préserver des liens de partenariat, tout en insistant sur le droit de ses citoyens à faire des choix souverains. Pachinian a précisé que l’adoption de la loi en question ne signifierait pas automatiquement une adhésion de l’Arménie à l’UE, mais refléterait la volonté d’un grand nombre de citoyens qui considèrent l’UE comme une meilleure alternative à l’UEE. « C’est aussi un test pour l’UEE : prouver que l’UE est réellement une meilleure option, ou au contraire démontrer que l’UEE est plus avantageuse pour l’Arménie », a-t-il conclu. Pour rappel, plusieurs initiatives politiques et civiles ont organisé une pétition demandant l’adhésion de l’Arménie à l’Union européenne. Elles ont recueilli 60 000 signatures, dépassant ainsi le seuil requis de 50 000, ce qui a conduit à l’examen de la question par le Parlement arménien. Source : Armenpress

La Russie a certaines inquiétudes : Pachinian sur les processus liés à l’adhésion à l’UE

La Russie a exprimé certaines préoccupations concernant les processus liés à l’adhésion de l’Arménie à l’Union européenne.

Selon Armenpress, le Premier ministre arménien Nikol Pachinian a abordé ce sujet lors d’une conférence de presse, en réponse à une question sur les détails de son échange avec le président russe après l’avis favorable du gouvernement sur le projet de loi intitulé « Sur le lancement du processus d’adhésion de la République d’Arménie à l’Union européenne ».

Pachinian a précisé que l’entretien ne portait pas uniquement sur cette question, mais aussi sur les affaires en cours au sein de l’Union économique eurasiatique (UEE) et sur les relations bilatérales entre l’Arménie et la Russie.

« Il est un fait que plus de 50 000 citoyens arméniens ont signé une pétition adressée au Parlement et au gouvernement, soulevant une question qui correspond aux déclarations officielles du gouvernement arménien », a-t-il déclaré.

Il a également souligné que si l’Assemblée nationale rejetait cette loi, un référendum devrait être organisé à terme en Arménie, conformément aux dispositions constitutionnelles.

« Pourquoi une telle perception s’est-elle formée parmi les citoyens arméniens ? Cela est également lié à l’agenda des relations entre l’Arménie et la Russie. Notre dialogue avec Moscou porte précisément sur ce sujet. La Russie a, bien sûr, certaines inquiétudes à ce sujet. Mais nos discussions n’ont jamais été et ne seront jamais menées sur un ton menaçant. Ce sont des discussions, des négociations, où nous exprimons nos positions respectives. Il est évident que la Russie a des préoccupations, mais nous avons aussi certaines inquiétudes concernant les positions et les politiques russes », a-t-il ajouté.

Pachinian a réaffirmé que l’Arménie poursuivra son dialogue avec la Russie tout en approfondissant ses relations avec l’Union européenne.

« Dans le cadre de l’UEE, il est important d’éviter des actions qui remettraient en question l’essence même de cette union. Malheureusement, nous avons déjà vu des décisions qui, selon notre analyse, ont sapé la crédibilité de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC). C’est précisément pour cette raison que l’Arménie a suspendu sa participation à cette organisation », a-t-il déclaré, ajoutant que la situation n’est pas à sens unique.

L’Arménie cherche à maintenir des relations équilibrées et fera tout son possible pour préserver des liens de partenariat, tout en insistant sur le droit de ses citoyens à faire des choix souverains.

Pachinian a précisé que l’adoption de la loi en question ne signifierait pas automatiquement une adhésion de l’Arménie à l’UE, mais refléterait la volonté d’un grand nombre de citoyens qui considèrent l’UE comme une meilleure alternative à l’UEE.

« C’est aussi un test pour l’UEE : prouver que l’UE est réellement une meilleure option, ou au contraire démontrer que l’UEE est plus avantageuse pour l’Arménie », a-t-il conclu.

Pour rappel, plusieurs initiatives politiques et civiles ont organisé une pétition demandant l’adhésion de l’Arménie à l’Union européenne. Elles ont recueilli 60 000 signatures, dépassant ainsi le seuil requis de 50 000, ce qui a conduit à l’examen de la question par le Parlement arménien.

Source : Armenpress


http://dlvr.it/THhyh1

Pourquoi la Russie a-t-elle convaincu Kotcharian de discuter de l’initiative américaine avec Heydar, ancien agent du KGB soviétique ? (Safarian) Publié le : 31.01.2025 | Qristine Le politologue Stepan Safarian continue d’analyser sur sa page Facebook les documents récemment déclassifiés par le Département d’État américain. Ces documents révèlent qu’à la fin des années 1990, Robert Kotcharian et Heydar Aliev étaient parvenus à un accord sur une résolution du conflit du Haut-Karabakh basée sur un échange de territoires : Meghri contre le Karabakh. Avant de republier mes articles et documents promis, quelques observations et faits : 1. Un plan autrefois nié, aujourd’hui confirmé Il a longtemps été nié qu’un projet d’échange de territoires incluant Meghri ait existé dans le cadre de la résolution du conflit du Haut-Karabakh. Or, les rapports confidentiels des médiateurs et hauts responsables américains confirment qu’un tel projet a été discuté pendant près de deux ans. Robert Kotcharian et Vardan Oskanian y avaient donné leur accord de principe au nom de l’Arménie. Étonnamment, Kotcharian, qui réagit habituellement rapidement aux allégations sur les accords verbaux concernant le “corridor de Zanguézour”, garde ici le silence. Plus encore, après ces révélations fracassantes, ils auraient dû publier les documents d’archives en leur possession pour démentir, clarifier ou compléter ces informations. Les autorités arméniennes, elles aussi, avaient le devoir de rendre ces documents publics, d’autant plus que les États-Unis ont décidé de déclassifier leurs rapports. Si ces documents vitaux pour l’Arménie sont absents des archives officielles, les autorités doivent enquêter sur leur disparition et déterminer qui les a retirés. 2. Les médiateurs américains surpris par les discussions Les documents publiés montrent que les négociateurs américains ont été surpris par l’audace de ces discussions, qui impliquaient des compromis complexes : échanger le corridor de Latchine contre le corridor de Meghri et restituer 6,5 districts à l’Azerbaïdjan. Les Américains ont été d’autant plus étonnés que cette proposition reprenait une idée avancée par Paul Goble dans les années 1990. Il est notoire qu’après l’attentat du 27 octobre 1999 au Parlement arménien, la Russie a soutenu la faction du pouvoir en Arménie qui prétendait défendre l’axe Russie-Iran contre la création d’une zone panturque menaçant Moscou depuis des décennies. Mais alors, pourquoi la Russie de Poutine aurait-elle soutenu Kotcharian, un dirigeant qui semblait agir dans le cadre d’une initiative américaine, et qui était prêt à accepter un projet prétendument dangereux pour les intérêts russes ? Les documents révèlent que, derrière cette initiative, il n’y avait pas seulement Ankara, qui assistait Heydar Aliev dans les négociations, mais aussi Moscou. C’est cette implication russe qui a surpris les Américains. Il faut donc se demander ce que la Russie cherchait à obtenir, et pourquoi elle a accepté qu’Ankara, qui soutenait Bakou, prenne part à une négociation impliquant des concessions de la part de l’Arménie dès 1999. Contexte : le sommet de l’OSCE à Istanbul Rappelons que quelques semaines après l’attentat du 27 octobre, en novembre 1999, devait se tenir le sommet de l’OSCE à Istanbul. Ce sommet devait entériner le retrait des bases russes de Géorgie et fixer un règlement du conflit du Karabakh dans le cadre de l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan. Robert Kotcharian a voté en faveur de cette résolution. En résumé, pourquoi la Russie a-t-elle encouragé Kotcharian, considéré comme un allié de Moscou, à discuter d’une initiative américaine avec Heydar Aliev, un ancien agent du KGB soviétique ? Ce fait est indéniable. Il faut aussi s’interroger sur le rôle de l’attentat du 27 octobre dans le sabotage du projet Meghri et sa transformation ultérieure en modèle Key West. À noter que le coprésident russe du Groupe de Minsk de l’OSCE à cette époque, qui est ensuite devenu chef du renseignement extérieur russe, s’était montré très satisfait de la médiation russe. En 2018, lors de la Révolution de velours en Arménie, il avait publiquement conseillé à Ilham Aliev de poursuivre la politique de son père et de remettre la question du corridor de Meghri sur la table. Que se passait-il en coulisses ? Au même moment, Armen Gevorgyan, un proche de Kotcharian, se rendait à Moscou avec Edouard Nalbandian pour tenter d’empêcher que le pouvoir ne revienne à Nikol Pachinian et qu’il reste entre les mains de Kotcharian. J’ai partagé plusieurs fois cette interview, notamment avant avril 2018 et après la guerre des 44 jours en 2020, lorsque cette question a refait surface dans la déclaration du 9 novembre. Pachinian avait alors refusé de signer un accord mentionnant explicitement un “corridor de Zanguézour” et avait fait modifier le texte. Certains ont conclu du reportage de Radio Free Europe que Kotcharian aurait d’abord soutenu le plan américain avant de se raviser, craignant la réaction de la Russie. Mais l’analyse des faits montre une réalité bien différente : C’est la Russie elle-même qui était derrière cette discussion et qui, après le 27 octobre, a soutenu et protégé Kotcharian, alors que, théoriquement, il n’aurait pas dû bénéficier de la bienveillance du Kremlin. Pour l’instant, je m’arrête là, mais les questions restent nombreuses… Contexte : Déclassification des documents américains Radio Free Europe a publié des documents déclassifiés du Département d’État américain qui confirment qu’à la fin des années 1990, Robert Kotcharian et Heydar Aliev ont conclu un accord en tête-à-tête, sans médiateurs, pour résoudre le conflit du Haut-Karabakh en échangeant Meghri contre le Karabakh. Ces télégrammes secrets révèlent des détails inédits jusqu’à présent.

Pourquoi la Russie a-t-elle convaincu Kotcharian de discuter de l’initiative américaine avec Heydar, ancien agent du KGB soviétique ? (Safarian)

Publié le : 31.01.2025 | Qristine

Le politologue Stepan Safarian continue d’analyser sur sa page Facebook les documents récemment déclassifiés par le Département d’État américain. Ces documents révèlent qu’à la fin des années 1990, Robert Kotcharian et Heydar Aliev étaient parvenus à un accord sur une résolution du conflit du Haut-Karabakh basée sur un échange de territoires : Meghri contre le Karabakh.

Avant de republier mes articles et documents promis, quelques observations et faits :
1. Un plan autrefois nié, aujourd’hui confirmé
Il a longtemps été nié qu’un projet d’échange de territoires incluant Meghri ait existé dans le cadre de la résolution du conflit du Haut-Karabakh. Or, les rapports confidentiels des médiateurs et hauts responsables américains confirment qu’un tel projet a été discuté pendant près de deux ans. Robert Kotcharian et Vardan Oskanian y avaient donné leur accord de principe au nom de l’Arménie.
Étonnamment, Kotcharian, qui réagit habituellement rapidement aux allégations sur les accords verbaux concernant le “corridor de Zanguézour”, garde ici le silence.
Plus encore, après ces révélations fracassantes, ils auraient dû publier les documents d’archives en leur possession pour démentir, clarifier ou compléter ces informations. Les autorités arméniennes, elles aussi, avaient le devoir de rendre ces documents publics, d’autant plus que les États-Unis ont décidé de déclassifier leurs rapports.
Si ces documents vitaux pour l’Arménie sont absents des archives officielles, les autorités doivent enquêter sur leur disparition et déterminer qui les a retirés.
2. Les médiateurs américains surpris par les discussions
Les documents publiés montrent que les négociateurs américains ont été surpris par l’audace de ces discussions, qui impliquaient des compromis complexes : échanger le corridor de Latchine contre le corridor de Meghri et restituer 6,5 districts à l’Azerbaïdjan. Les Américains ont été d’autant plus étonnés que cette proposition reprenait une idée avancée par Paul Goble dans les années 1990.
Il est notoire qu’après l’attentat du 27 octobre 1999 au Parlement arménien, la Russie a soutenu la faction du pouvoir en Arménie qui prétendait défendre l’axe Russie-Iran contre la création d’une zone panturque menaçant Moscou depuis des décennies.
Mais alors, pourquoi la Russie de Poutine aurait-elle soutenu Kotcharian, un dirigeant qui semblait agir dans le cadre d’une initiative américaine, et qui était prêt à accepter un projet prétendument dangereux pour les intérêts russes ?
Les documents révèlent que, derrière cette initiative, il n’y avait pas seulement Ankara, qui assistait Heydar Aliev dans les négociations, mais aussi Moscou. C’est cette implication russe qui a surpris les Américains.
Il faut donc se demander ce que la Russie cherchait à obtenir, et pourquoi elle a accepté qu’Ankara, qui soutenait Bakou, prenne part à une négociation impliquant des concessions de la part de l’Arménie dès 1999.
Contexte : le sommet de l’OSCE à Istanbul
Rappelons que quelques semaines après l’attentat du 27 octobre, en novembre 1999, devait se tenir le sommet de l’OSCE à Istanbul. Ce sommet devait entériner le retrait des bases russes de Géorgie et fixer un règlement du conflit du Karabakh dans le cadre de l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan. Robert Kotcharian a voté en faveur de cette résolution.

En résumé, pourquoi la Russie a-t-elle encouragé Kotcharian, considéré comme un allié de Moscou, à discuter d’une initiative américaine avec Heydar Aliev, un ancien agent du KGB soviétique ?

Ce fait est indéniable. Il faut aussi s’interroger sur le rôle de l’attentat du 27 octobre dans le sabotage du projet Meghri et sa transformation ultérieure en modèle Key West.

À noter que le coprésident russe du Groupe de Minsk de l’OSCE à cette époque, qui est ensuite devenu chef du renseignement extérieur russe, s’était montré très satisfait de la médiation russe. En 2018, lors de la Révolution de velours en Arménie, il avait publiquement conseillé à Ilham Aliev de poursuivre la politique de son père et de remettre la question du corridor de Meghri sur la table.

Que se passait-il en coulisses ?
Au même moment, Armen Gevorgyan, un proche de Kotcharian, se rendait à Moscou avec Edouard Nalbandian pour tenter d’empêcher que le pouvoir ne revienne à Nikol Pachinian et qu’il reste entre les mains de Kotcharian.

J’ai partagé plusieurs fois cette interview, notamment avant avril 2018 et après la guerre des 44 jours en 2020, lorsque cette question a refait surface dans la déclaration du 9 novembre. Pachinian avait alors refusé de signer un accord mentionnant explicitement un “corridor de Zanguézour” et avait fait modifier le texte.

Certains ont conclu du reportage de Radio Free Europe que Kotcharian aurait d’abord soutenu le plan américain avant de se raviser, craignant la réaction de la Russie. Mais l’analyse des faits montre une réalité bien différente :

C’est la Russie elle-même qui était derrière cette discussion et qui, après le 27 octobre, a soutenu et protégé Kotcharian, alors que, théoriquement, il n’aurait pas dû bénéficier de la bienveillance du Kremlin.

Pour l’instant, je m’arrête là, mais les questions restent nombreuses…

Contexte : Déclassification des documents américains

Radio Free Europe a publié des documents déclassifiés du Département d’État américain qui confirment qu’à la fin des années 1990, Robert Kotcharian et Heydar Aliev ont conclu un accord en tête-à-tête, sans médiateurs, pour résoudre le conflit du Haut-Karabakh en échangeant Meghri contre le Karabakh. Ces télégrammes secrets révèlent des détails inédits jusqu’à présent.


http://dlvr.it/THhyXy

PM: La déclaration trilatérale du 9 novembre n'envisage pas de limiter la souveraineté de l'Arménie sur son territoire




http://dlvr.it/THhvPn

Nikol Pashinyan a évoqué les inquiétudes de la Russie concernant le processus d'adhésion à l'UE




http://dlvr.it/THhthW

De nouveaux programmes de coopération entre l’Arménie et la France dans l’enseignement supérieur : des documents signés 31/01/2025 Une cérémonie de signature de documents a eu lieu entre le ministère de l’Éducation, des Sciences, de la Culture et des Sports de la République d’Arménie et l’Ambassade de France en Arménie, visant à développer et renforcer la coopération dans le domaine de l’enseignement supérieur. Étaient présents à cet événement : la ministre de l’Éducation, des Sciences, de la Culture et des Sports, Zhanna Andreasyan, l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de France en Arménie, Olivier Decottignies, le vice-ministre de l’Éducation, Arthur Martirosyan, le président du Comité de l’Enseignement supérieur et de la Science, Sargis Hayotsyan, ainsi que des recteurs d’universités et d’autres représentants du secteur. Dans son discours, la ministre Zhanna Andreasyan a souligné que la coopération entre l’Arménie et la France dans l’enseignement supérieur est une priorité pour les gouvernements des deux pays : « À cette fin, nous avons prévu la signature de plusieurs documents, qui permettront à deux universités arméniennes – l’Université nationale agronomique d’Arménie et l’Institut d’État du Théâtre et du Cinéma d’Erevan – de renforcer leurs liens et d’approfondir leur coopération avec respectivement l’Université française en Arménie et l’Institut français. » Évoquant les perspectives de collaboration, elle a précisé que l’Institut du Théâtre et du Cinéma, en tant qu’université francophone, aura l’opportunité de développer de nouveaux projets avec l’Institut français, renforçant ainsi son internationalisation et offrant des bénéfices mutuels. Elle a également mis en avant l’importance des Jeux sportifs et culturels de la Francophonie, qui se tiendront en Arménie en 2027, et qui contribueront à enrichir l’environnement francophone et à initier de nouveaux projets. Concernant l’enseignement agricole, la ministre a rappelé les efforts du gouvernement arménien pour son développement : « L’année dernière, nous avons pris plusieurs décisions clés pour promouvoir l’éducation agricole. Dans le cadre du projet de ‘ville académique’, nous prévoyons une refonte complète de l’université et l’élaboration d’un nouveau concept pour l’enseignement agricole. Cette coopération avec l’Université française en Arménie contribuera à renforcer nos liens et à moderniser l’éducation dans ce domaine, notamment en intégrant des disciplines technologiques comme l’agro-marketing et l’agriculture de précision. » Elle a également évoqué le projet de loi en cours d’examen sur « l’Enseignement supérieur et la science », qui introduit de nouveaux standards de transparence et de responsabilité pour la gouvernance des universités. De son côté, l’ambassadeur de France en Arménie, Olivier Decottignies, a salué la dynamique des relations bilatérales dans les domaines culturel et éducatif : « La coopération entre l’Arménie et la France dans l’éducation et la culture progresse considérablement. Les collaborations entre l’Université nationale agronomique d’Arménie, l’Université française en Arménie, l’Institut du Théâtre et du Cinéma d’Erevan et l’Institut français jettent les bases d’un partenariat renforcé. » Il a également souligné l’importance stratégique du secteur agricole pour les gouvernements arménien et français, insistant sur le rôle clé de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique dans ce domaine. Signature des accords Plusieurs documents de coopération ont été signés lors de la cérémonie : • Un accord entre le ministère arménien de l’Éducation et l’Ambassade de France concernant l’attribution d’un espace dédié à l’Institut français en Arménie. Cet accord a été signé par la ministre Zhanna Andreasyan et l’ambassadeur Olivier Decottignies. • Un accord de coopération entre l’Institut d’État du Théâtre et du Cinéma d’Erevan et l’Institut français en Arménie, signé par la rectrice de l’institut, Sara Nalbandyan, et le directeur de l’Institut français, Xavier Richard. • Un partenariat entre le Comité de l’Enseignement supérieur et de la Science d’Arménie et l’Ambassade de France portant sur la coopération universitaire dans le domaine de l’enseignement agricole. Ce document a été signé par le président du comité, Sargis Hayotsyan, et l’ambassadeur Olivier Decottignies. • Un protocole d’accord entre l’Université nationale agronomique d’Arménie et l’Université française en Arménie, visant à améliorer la qualité et la compétitivité internationale de l’enseignement agricole en Arménie. Il a été signé par Hrachya Zakoyan, recteur par intérim de l’Université nationale agronomique, et Salva Nakouzi, recteur de l’Université française en Arménie. Hrachya Zakoyan a souligné l’importance d’une coopération élargie pour le développement de l’agriculture en Arménie : « L’Université agronomique joue un rôle clé dans le développement du secteur agricole arménien en formant des spécialistes hautement qualifiés. Grâce à ce partenariat, nous allons intégrer les meilleures pratiques de l’enseignement supérieur agricole français en Arménie. » Sara Nalbandyan, rectrice de l’Institut du Théâtre et du Cinéma, a quant à elle évoqué l’évolution de la collaboration avec l’Ambassade de France et l’Institut français : « Nous avons récemment signé un accord qui nous permettra, dès novembre prochain, de collaborer avec l’Académie ACTS de danse contemporaine de Paris pour l’obtention de diplômes doubles spécialisés en danse contemporaine. Nos étudiants et enseignants ont le potentiel d’atteindre le niveau international grâce à cette coopération. » Ces accords marquent une nouvelle étape dans le renforcement des relations franco-arméniennes dans l’enseignement supérieur, ouvrant la voie à de nouvelles initiatives académiques et scientifiques.

De nouveaux programmes de coopération entre l’Arménie et la France dans l’enseignement supérieur : des documents signés

31/01/2025

Une cérémonie de signature de documents a eu lieu entre le ministère de l’Éducation, des Sciences, de la Culture et des Sports de la République d’Arménie et l’Ambassade de France en Arménie, visant à développer et renforcer la coopération dans le domaine de l’enseignement supérieur.

Étaient présents à cet événement : la ministre de l’Éducation, des Sciences, de la Culture et des Sports, Zhanna Andreasyan, l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de France en Arménie, Olivier Decottignies, le vice-ministre de l’Éducation, Arthur Martirosyan, le président du Comité de l’Enseignement supérieur et de la Science, Sargis Hayotsyan, ainsi que des recteurs d’universités et d’autres représentants du secteur.

Dans son discours, la ministre Zhanna Andreasyan a souligné que la coopération entre l’Arménie et la France dans l’enseignement supérieur est une priorité pour les gouvernements des deux pays :

« À cette fin, nous avons prévu la signature de plusieurs documents, qui permettront à deux universités arméniennes – l’Université nationale agronomique d’Arménie et l’Institut d’État du Théâtre et du Cinéma d’Erevan – de renforcer leurs liens et d’approfondir leur coopération avec respectivement l’Université française en Arménie et l’Institut français. »

Évoquant les perspectives de collaboration, elle a précisé que l’Institut du Théâtre et du Cinéma, en tant qu’université francophone, aura l’opportunité de développer de nouveaux projets avec l’Institut français, renforçant ainsi son internationalisation et offrant des bénéfices mutuels.

Elle a également mis en avant l’importance des Jeux sportifs et culturels de la Francophonie, qui se tiendront en Arménie en 2027, et qui contribueront à enrichir l’environnement francophone et à initier de nouveaux projets.

Concernant l’enseignement agricole, la ministre a rappelé les efforts du gouvernement arménien pour son développement :

« L’année dernière, nous avons pris plusieurs décisions clés pour promouvoir l’éducation agricole. Dans le cadre du projet de ‘ville académique’, nous prévoyons une refonte complète de l’université et l’élaboration d’un nouveau concept pour l’enseignement agricole. Cette coopération avec l’Université française en Arménie contribuera à renforcer nos liens et à moderniser l’éducation dans ce domaine, notamment en intégrant des disciplines technologiques comme l’agro-marketing et l’agriculture de précision. »

Elle a également évoqué le projet de loi en cours d’examen sur « l’Enseignement supérieur et la science », qui introduit de nouveaux standards de transparence et de responsabilité pour la gouvernance des universités.

De son côté, l’ambassadeur de France en Arménie, Olivier Decottignies, a salué la dynamique des relations bilatérales dans les domaines culturel et éducatif :

« La coopération entre l’Arménie et la France dans l’éducation et la culture progresse considérablement. Les collaborations entre l’Université nationale agronomique d’Arménie, l’Université française en Arménie, l’Institut du Théâtre et du Cinéma d’Erevan et l’Institut français jettent les bases d’un partenariat renforcé. »

Il a également souligné l’importance stratégique du secteur agricole pour les gouvernements arménien et français, insistant sur le rôle clé de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique dans ce domaine.

Signature des accords

Plusieurs documents de coopération ont été signés lors de la cérémonie :
• Un accord entre le ministère arménien de l’Éducation et l’Ambassade de France concernant l’attribution d’un espace dédié à l’Institut français en Arménie. Cet accord a été signé par la ministre Zhanna Andreasyan et l’ambassadeur Olivier Decottignies.
• Un accord de coopération entre l’Institut d’État du Théâtre et du Cinéma d’Erevan et l’Institut français en Arménie, signé par la rectrice de l’institut, Sara Nalbandyan, et le directeur de l’Institut français, Xavier Richard.
• Un partenariat entre le Comité de l’Enseignement supérieur et de la Science d’Arménie et l’Ambassade de France portant sur la coopération universitaire dans le domaine de l’enseignement agricole. Ce document a été signé par le président du comité, Sargis Hayotsyan, et l’ambassadeur Olivier Decottignies.
• Un protocole d’accord entre l’Université nationale agronomique d’Arménie et l’Université française en Arménie, visant à améliorer la qualité et la compétitivité internationale de l’enseignement agricole en Arménie. Il a été signé par Hrachya Zakoyan, recteur par intérim de l’Université nationale agronomique, et Salva Nakouzi, recteur de l’Université française en Arménie.

Hrachya Zakoyan a souligné l’importance d’une coopération élargie pour le développement de l’agriculture en Arménie :

« L’Université agronomique joue un rôle clé dans le développement du secteur agricole arménien en formant des spécialistes hautement qualifiés. Grâce à ce partenariat, nous allons intégrer les meilleures pratiques de l’enseignement supérieur agricole français en Arménie. »

Sara Nalbandyan, rectrice de l’Institut du Théâtre et du Cinéma, a quant à elle évoqué l’évolution de la collaboration avec l’Ambassade de France et l’Institut français :

« Nous avons récemment signé un accord qui nous permettra, dès novembre prochain, de collaborer avec l’Académie ACTS de danse contemporaine de Paris pour l’obtention de diplômes doubles spécialisés en danse contemporaine. Nos étudiants et enseignants ont le potentiel d’atteindre le niveau international grâce à cette coopération. »

Ces accords marquent une nouvelle étape dans le renforcement des relations franco-arméniennes dans l’enseignement supérieur, ouvrant la voie à de nouvelles initiatives académiques et scientifiques.


http://dlvr.it/THhsfr