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samedi 1 mars 2025

1er Mars 2008 : Un crime toujours impuni Aujourd’hui, l’Arménie commémore un triste anniversaire : celui du 1er mars 2008, jour où 10 citoyens arméniens ont été tués à Erevan lors d’une répression sanglante orchestrée par le régime en place. Seize ans après, la justice n’a toujours pas été rendue, et le principal responsable, Robert Kocharyan, demeure impuni. Un massacre pour étouffer la démocratie Le 1er mars 2008, après l’élection présidentielle controversée qui a vu Serge Sarkissian succéder à Robert Kocharyan, des milliers d’Arméniens descendent dans les rues pour dénoncer les fraudes électorales massives. Face à cette contestation, le pouvoir répond par la violence : l’armée et la police ouvrent le feu sur les manifestants, tuant 8 civils et 2 policiers. L’état d’urgence est déclaré, la répression est brutale, et de nombreux opposants politiques sont arrêtés. Robert Kocharyan : un criminel sans jugement Malgré les preuves accablantes et une enquête judiciaire ouverte après la révolution de 2018, Robert Kocharyan n’a jamais été condamné. Pire encore, il défie régulièrement la société arménienne par son arrogance, multipliant les conférences de presse où il tente de justifier ses actes et de se repositionner politiquement. Son impunité est une insulte aux familles des victimes et à la justice arménienne. Une démocratie doit juger les criminels, pas les protéger Une véritable démocratie ne peut exister tant que ceux qui ont du sang sur les mains échappent à la justice. L’Arménie, qui aspire à un avenir démocratique, doit démontrer que personne n’est au-dessus des lois, quel que soit son statut politique passé ou présent. Seule la vérité et la justice permettront de refermer cette plaie ouverte dans l’histoire récente du pays. En ce 1er mars, nous avons une pensée pour les victimes de 2008 et rappelons l’urgence d’un procès équitable pour les responsables de cette tragédie.

1er Mars 2008 : Un crime toujours impuni

Aujourd’hui, l’Arménie commémore un triste anniversaire : celui du 1er mars 2008, jour où 10 citoyens arméniens ont été tués à Erevan lors d’une répression sanglante orchestrée par le régime en place. Seize ans après, la justice n’a toujours pas été rendue, et le principal responsable, Robert Kocharyan, demeure impuni.

Un massacre pour étouffer la démocratie

Le 1er mars 2008, après l’élection présidentielle controversée qui a vu Serge Sarkissian succéder à Robert Kocharyan, des milliers d’Arméniens descendent dans les rues pour dénoncer les fraudes électorales massives. Face à cette contestation, le pouvoir répond par la violence : l’armée et la police ouvrent le feu sur les manifestants, tuant 8 civils et 2 policiers. L’état d’urgence est déclaré, la répression est brutale, et de nombreux opposants politiques sont arrêtés.

Robert Kocharyan : un criminel sans jugement

Malgré les preuves accablantes et une enquête judiciaire ouverte après la révolution de 2018, Robert Kocharyan n’a jamais été condamné. Pire encore, il défie régulièrement la société arménienne par son arrogance, multipliant les conférences de presse où il tente de justifier ses actes et de se repositionner politiquement. Son impunité est une insulte aux familles des victimes et à la justice arménienne.

Une démocratie doit juger les criminels, pas les protéger

Une véritable démocratie ne peut exister tant que ceux qui ont du sang sur les mains échappent à la justice. L’Arménie, qui aspire à un avenir démocratique, doit démontrer que personne n’est au-dessus des lois, quel que soit son statut politique passé ou présent. Seule la vérité et la justice permettront de refermer cette plaie ouverte dans l’histoire récente du pays.

En ce 1er mars, nous avons une pensée pour les victimes de 2008 et rappelons l’urgence d’un procès équitable pour les responsables de cette tragédie.


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