L’Arménie et sa diplomatie face à de nouveaux défis
Post de Arman Babajanyan
Le 2 mars 1992, la République d’Arménie est devenue membre à part entière de l’Organisation des Nations unies, affirmant ainsi sa place dans la communauté internationale. Depuis cette journée historique, la diplomatie arménienne a parcouru un chemin complexe, parfois semé d’obstacles, dans le but de défendre les intérêts du pays sur la scène internationale.
Depuis 2012, cette date est célébrée comme la Journée du Diplomate, soulignant non seulement le rôle essentiel de la diplomatie arménienne, mais aussi la responsabilité qui en découle : celle de viser de nouvelles avancées et de nouveaux succès.
Les États dotés d’une diplomatie forte, professionnelle et flexible sont capables de gérer les risques en politique étrangère, de nouer des alliances et d’assurer la sécurité ainsi que le développement de leur peuple.
Aujourd’hui, pour l’Arménie, l’objectif premier de la diplomatie ne se limite pas à la défense des intérêts nationaux, mais vise également à établir de nouvelles normes en matière de sécurité.
Dans un contexte de recomposition des relations internationales, marqué par l’intensification des rivalités entre grandes puissances, l’Arménie doit tracer sa propre voie en se fondant sur ses intérêts et ses priorités en matière de sécurité nationale.
L’Arménie est face à un choix crucial. Le lancement du processus d’adhésion à l’Union européenne ouvre de nouvelles perspectives dans les domaines économique, politique et sécuritaire. Un rapprochement avec l’Occident et la diversification des alliances stratégiques pourraient non seulement renforcer la position de notre pays, mais aussi lui permettre de jouer un rôle plus actif dans les processus internationaux.
Tout cela ne pourra être accompli que grâce à une diplomatie professionnelle, audacieuse et visionnaire. Nos diplomates doivent être la voix forte de l’Arménie sur la scène internationale. Ils doivent savoir analyser avec justesse les dynamiques mondiales, identifier les bons partenaires et découvrir de nouvelles opportunités pour l’Arménie.
La Journée du Diplomate nous rappelle à quel point l’avenir de notre pays dépend de leur travail. Chaque négociation réussie, chaque dialogue constructif représente une petite mais précieuse victoire pour la sécurité et le développement de notre nation.
Bonne fête à nos diplomates ! Que leur engagement contribue au renforcement de la République d’Arménie, à la sécurité de notre peuple et à la prospérité de notre pays.
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Premier outil de communication participatif pan-arménien: « Les Arméniennes & Arméniennes ».
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dimanche 2 mars 2025
L’Arménie et sa diplomatie face à de nouveaux défis Post de Arman Babajanyan Le 2 mars 1992, la République d’Arménie est devenue membre à part entière de l’Organisation des Nations unies, affirmant ainsi sa place dans la communauté internationale. Depuis cette journée historique, la diplomatie arménienne a parcouru un chemin complexe, parfois semé d’obstacles, dans le but de défendre les intérêts du pays sur la scène internationale. Depuis 2012, cette date est célébrée comme la Journée du Diplomate, soulignant non seulement le rôle essentiel de la diplomatie arménienne, mais aussi la responsabilité qui en découle : celle de viser de nouvelles avancées et de nouveaux succès. Les États dotés d’une diplomatie forte, professionnelle et flexible sont capables de gérer les risques en politique étrangère, de nouer des alliances et d’assurer la sécurité ainsi que le développement de leur peuple. Aujourd’hui, pour l’Arménie, l’objectif premier de la diplomatie ne se limite pas à la défense des intérêts nationaux, mais vise également à établir de nouvelles normes en matière de sécurité. Dans un contexte de recomposition des relations internationales, marqué par l’intensification des rivalités entre grandes puissances, l’Arménie doit tracer sa propre voie en se fondant sur ses intérêts et ses priorités en matière de sécurité nationale. L’Arménie est face à un choix crucial. Le lancement du processus d’adhésion à l’Union européenne ouvre de nouvelles perspectives dans les domaines économique, politique et sécuritaire. Un rapprochement avec l’Occident et la diversification des alliances stratégiques pourraient non seulement renforcer la position de notre pays, mais aussi lui permettre de jouer un rôle plus actif dans les processus internationaux. Tout cela ne pourra être accompli que grâce à une diplomatie professionnelle, audacieuse et visionnaire. Nos diplomates doivent être la voix forte de l’Arménie sur la scène internationale. Ils doivent savoir analyser avec justesse les dynamiques mondiales, identifier les bons partenaires et découvrir de nouvelles opportunités pour l’Arménie. La Journée du Diplomate nous rappelle à quel point l’avenir de notre pays dépend de leur travail. Chaque négociation réussie, chaque dialogue constructif représente une petite mais précieuse victoire pour la sécurité et le développement de notre nation. Bonne fête à nos diplomates ! Que leur engagement contribue au renforcement de la République d’Arménie, à la sécurité de notre peuple et à la prospérité de notre pays.
samedi 1 mars 2025
Le Mouvement Arménien en partenariat avec la mairie de Pau rendra hommage au légendaire Charles Aznavour ! Ne manquez pas le récital du virtuose Erik Berchot pianiste attitré du grand Aznavour. 📌 samedi 19 avril à 20:00 📍 Salle du Foirail à Pau 🎫 : https://eboutique.pau-pyrenees.com/la-billetterie/evenements/hommage-a-aznavour
Le Mouvement Arménien en partenariat avec la mairie de Pau rendra hommage au légendaire Charles Aznavour !
Ne manquez pas le récital du virtuose Erik Berchot pianiste attitré du grand Aznavour.
📌 samedi 19 avril à 20:00
📍 Salle du Foirail à Pau
🎫 :
https://eboutique.pau-pyrenees.com/la-billetterie/evenements/hommage-a-aznavour
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http://dlvr.it/TJGP1Z
Ne manquez pas le récital du virtuose Erik Berchot pianiste attitré du grand Aznavour.
📌 samedi 19 avril à 20:00
📍 Salle du Foirail à Pau
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1er Mars 2008 : Un crime toujours impuni Aujourd’hui, l’Arménie commémore un triste anniversaire : celui du 1er mars 2008, jour où 10 citoyens arméniens ont été tués à Erevan lors d’une répression sanglante orchestrée par le régime en place. Seize ans après, la justice n’a toujours pas été rendue, et le principal responsable, Robert Kocharyan, demeure impuni. Un massacre pour étouffer la démocratie Le 1er mars 2008, après l’élection présidentielle controversée qui a vu Serge Sarkissian succéder à Robert Kocharyan, des milliers d’Arméniens descendent dans les rues pour dénoncer les fraudes électorales massives. Face à cette contestation, le pouvoir répond par la violence : l’armée et la police ouvrent le feu sur les manifestants, tuant 8 civils et 2 policiers. L’état d’urgence est déclaré, la répression est brutale, et de nombreux opposants politiques sont arrêtés. Robert Kocharyan : un criminel sans jugement Malgré les preuves accablantes et une enquête judiciaire ouverte après la révolution de 2018, Robert Kocharyan n’a jamais été condamné. Pire encore, il défie régulièrement la société arménienne par son arrogance, multipliant les conférences de presse où il tente de justifier ses actes et de se repositionner politiquement. Son impunité est une insulte aux familles des victimes et à la justice arménienne. Une démocratie doit juger les criminels, pas les protéger Une véritable démocratie ne peut exister tant que ceux qui ont du sang sur les mains échappent à la justice. L’Arménie, qui aspire à un avenir démocratique, doit démontrer que personne n’est au-dessus des lois, quel que soit son statut politique passé ou présent. Seule la vérité et la justice permettront de refermer cette plaie ouverte dans l’histoire récente du pays. En ce 1er mars, nous avons une pensée pour les victimes de 2008 et rappelons l’urgence d’un procès équitable pour les responsables de cette tragédie.
1er Mars 2008 : Un crime toujours impuni
Aujourd’hui, l’Arménie commémore un triste anniversaire : celui du 1er mars 2008, jour où 10 citoyens arméniens ont été tués à Erevan lors d’une répression sanglante orchestrée par le régime en place. Seize ans après, la justice n’a toujours pas été rendue, et le principal responsable, Robert Kocharyan, demeure impuni.
Un massacre pour étouffer la démocratie
Le 1er mars 2008, après l’élection présidentielle controversée qui a vu Serge Sarkissian succéder à Robert Kocharyan, des milliers d’Arméniens descendent dans les rues pour dénoncer les fraudes électorales massives. Face à cette contestation, le pouvoir répond par la violence : l’armée et la police ouvrent le feu sur les manifestants, tuant 8 civils et 2 policiers. L’état d’urgence est déclaré, la répression est brutale, et de nombreux opposants politiques sont arrêtés.
Robert Kocharyan : un criminel sans jugement
Malgré les preuves accablantes et une enquête judiciaire ouverte après la révolution de 2018, Robert Kocharyan n’a jamais été condamné. Pire encore, il défie régulièrement la société arménienne par son arrogance, multipliant les conférences de presse où il tente de justifier ses actes et de se repositionner politiquement. Son impunité est une insulte aux familles des victimes et à la justice arménienne.
Une démocratie doit juger les criminels, pas les protéger
Une véritable démocratie ne peut exister tant que ceux qui ont du sang sur les mains échappent à la justice. L’Arménie, qui aspire à un avenir démocratique, doit démontrer que personne n’est au-dessus des lois, quel que soit son statut politique passé ou présent. Seule la vérité et la justice permettront de refermer cette plaie ouverte dans l’histoire récente du pays.
En ce 1er mars, nous avons une pensée pour les victimes de 2008 et rappelons l’urgence d’un procès équitable pour les responsables de cette tragédie.
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Aujourd’hui, l’Arménie commémore un triste anniversaire : celui du 1er mars 2008, jour où 10 citoyens arméniens ont été tués à Erevan lors d’une répression sanglante orchestrée par le régime en place. Seize ans après, la justice n’a toujours pas été rendue, et le principal responsable, Robert Kocharyan, demeure impuni.
Un massacre pour étouffer la démocratie
Le 1er mars 2008, après l’élection présidentielle controversée qui a vu Serge Sarkissian succéder à Robert Kocharyan, des milliers d’Arméniens descendent dans les rues pour dénoncer les fraudes électorales massives. Face à cette contestation, le pouvoir répond par la violence : l’armée et la police ouvrent le feu sur les manifestants, tuant 8 civils et 2 policiers. L’état d’urgence est déclaré, la répression est brutale, et de nombreux opposants politiques sont arrêtés.
Robert Kocharyan : un criminel sans jugement
Malgré les preuves accablantes et une enquête judiciaire ouverte après la révolution de 2018, Robert Kocharyan n’a jamais été condamné. Pire encore, il défie régulièrement la société arménienne par son arrogance, multipliant les conférences de presse où il tente de justifier ses actes et de se repositionner politiquement. Son impunité est une insulte aux familles des victimes et à la justice arménienne.
Une démocratie doit juger les criminels, pas les protéger
Une véritable démocratie ne peut exister tant que ceux qui ont du sang sur les mains échappent à la justice. L’Arménie, qui aspire à un avenir démocratique, doit démontrer que personne n’est au-dessus des lois, quel que soit son statut politique passé ou présent. Seule la vérité et la justice permettront de refermer cette plaie ouverte dans l’histoire récente du pays.
En ce 1er mars, nous avons une pensée pour les victimes de 2008 et rappelons l’urgence d’un procès équitable pour les responsables de cette tragédie.
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La population de l’Arménie dépasse les 3 millions d’habitants L’Arménie a franchi un cap démographique important : sa population permanente a dépassé les 3 millions d’habitants à la fin de l’année 2024, atteignant 3 075 800 personnes, selon les dernières données publiées par le Comité national des statistiques et relayées par Armenpress. Une croissance démographique continue Ce chiffre marque une augmentation notable par rapport aux années précédentes : • Fin 2023 : 2 991 200 habitants • Fin 2022 : 2 937 500 habitants Cette croissance s’explique notamment par un solde naturel positif, avec 33 648 naissances enregistrées en 2024 contre 25 576 décès, soit un accroissement naturel de 8 072 personnes. Les raisons de cette hausse Plusieurs facteurs pourraient expliquer cette tendance : 1. Un retour des Arméniens de la diaspora : Depuis le blocus et l’exode forcé des Arméniens du Haut-Karabakh en 2023, de nombreuses familles se sont installées en Arménie. 2. Une politique démographique active : Le gouvernement arménien a mis en place des mesures incitatives pour soutenir les familles et encourager les naissances. 3. Un solde migratoire positif : L’arrivée de nombreux Arméniens de Russie et d’autres pays, dans un contexte de tensions géopolitiques, a contribué à cette augmentation. Un tournant pour l’Arménie Cette croissance démographique est un signal positif pour l’Arménie, qui cherche à renforcer sa résilience face aux défis économiques et géopolitiques. Elle témoigne également d’une dynamique nouvelle, marquée par un retour progressif d’Arméniens sur leur terre historique et une volonté de construire un avenir stable et prospère pour le pays.
La population de l’Arménie dépasse les 3 millions d’habitants
L’Arménie a franchi un cap démographique important : sa population permanente a dépassé les 3 millions d’habitants à la fin de l’année 2024, atteignant 3 075 800 personnes, selon les dernières données publiées par le Comité national des statistiques et relayées par Armenpress.
Une croissance démographique continue
Ce chiffre marque une augmentation notable par rapport aux années précédentes :
• Fin 2023 : 2 991 200 habitants
• Fin 2022 : 2 937 500 habitants
Cette croissance s’explique notamment par un solde naturel positif, avec 33 648 naissances enregistrées en 2024 contre 25 576 décès, soit un accroissement naturel de 8 072 personnes.
Les raisons de cette hausse
Plusieurs facteurs pourraient expliquer cette tendance :
1. Un retour des Arméniens de la diaspora : Depuis le blocus et l’exode forcé des Arméniens du Haut-Karabakh en 2023, de nombreuses familles se sont installées en Arménie.
2. Une politique démographique active : Le gouvernement arménien a mis en place des mesures incitatives pour soutenir les familles et encourager les naissances.
3. Un solde migratoire positif : L’arrivée de nombreux Arméniens de Russie et d’autres pays, dans un contexte de tensions géopolitiques, a contribué à cette augmentation.
Un tournant pour l’Arménie
Cette croissance démographique est un signal positif pour l’Arménie, qui cherche à renforcer sa résilience face aux défis économiques et géopolitiques. Elle témoigne également d’une dynamique nouvelle, marquée par un retour progressif d’Arméniens sur leur terre historique et une volonté de construire un avenir stable et prospère pour le pays.
http://dlvr.it/TJG3kf
L’Arménie a franchi un cap démographique important : sa population permanente a dépassé les 3 millions d’habitants à la fin de l’année 2024, atteignant 3 075 800 personnes, selon les dernières données publiées par le Comité national des statistiques et relayées par Armenpress.
Une croissance démographique continue
Ce chiffre marque une augmentation notable par rapport aux années précédentes :
• Fin 2023 : 2 991 200 habitants
• Fin 2022 : 2 937 500 habitants
Cette croissance s’explique notamment par un solde naturel positif, avec 33 648 naissances enregistrées en 2024 contre 25 576 décès, soit un accroissement naturel de 8 072 personnes.
Les raisons de cette hausse
Plusieurs facteurs pourraient expliquer cette tendance :
1. Un retour des Arméniens de la diaspora : Depuis le blocus et l’exode forcé des Arméniens du Haut-Karabakh en 2023, de nombreuses familles se sont installées en Arménie.
2. Une politique démographique active : Le gouvernement arménien a mis en place des mesures incitatives pour soutenir les familles et encourager les naissances.
3. Un solde migratoire positif : L’arrivée de nombreux Arméniens de Russie et d’autres pays, dans un contexte de tensions géopolitiques, a contribué à cette augmentation.
Un tournant pour l’Arménie
Cette croissance démographique est un signal positif pour l’Arménie, qui cherche à renforcer sa résilience face aux défis économiques et géopolitiques. Elle témoigne également d’une dynamique nouvelle, marquée par un retour progressif d’Arméniens sur leur terre historique et une volonté de construire un avenir stable et prospère pour le pays.
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Laurent Wauquiez demande la libération des prisonniers arméniens détenus en Azerbaïdjan Le 27 février 2025, une proposition de résolution n°1015 a été déposée à l’Assemblée nationale française par Laurent Wauquiez, demandant la libération immédiate et inconditionnelle des prisonniers arméniens détenus en Azerbaïdjan. Ce texte souligne la gravité de la situation et appelle la France à agir face aux violations des droits de l’homme perpétrées par Bakou. Des procès arbitraires et une détention politique Depuis plusieurs mois, l’Azerbaïdjan maintient en détention 16 prisonniers arméniens, parmi lesquels d’anciens hauts dirigeants de l’ex-République de l’Artsakh. Trois anciens présidents, Arayik Haroutiounian, Bako Sahakian et Arkadi Ghoukassian, figurent parmi les accusés. Jugés pour des charges infondées telles que le terrorisme, le séparatisme et les crimes de guerre, ils risquent des peines sévères, allant jusqu’à la réclusion à perpétuité. Dans sa proposition de résolution, Laurent Wauquiez dénonce la stratégie de Bakou visant à utiliser ces prisonniers comme des otages politiques afin d’exercer une pression sur l’Arménie et sa diaspora. Il rappelle que ces procès sont dénués de garanties juridiques, menés sans observateurs internationaux et en violation des principes du droit international. Une offensive contre l’existence arménienne Le texte présenté à l’Assemblée nationale met en lumière la politique systématique de l’Azerbaïdjan visant à effacer toute présence arménienne en Artsakh. Laurent Wauquiez souligne que cette répression s’accompagne de la destruction du patrimoine culturel et religieux arménien, marquant une tentative d’éradication de l’identité arménienne dans la région. Face à cette situation, la résolution appelle la France à : • Exiger la libération immédiate des prisonniers arméniens • Renforcer la pression diplomatique sur l’Azerbaïdjan • Soutenir les efforts internationaux pour protéger les droits du peuple arménien Une mobilisation croissante pour l’Arménie Cette initiative de Laurent Wauquiez s’inscrit dans un mouvement plus large de mobilisation en faveur de l’Arménie. Le 19 février 2025, le Sénat italien a adopté à l’unanimité une résolution appelant au soutien du processus de paix entre Erevan et Bakou. De même, le 13 mars 2024, le Parlement européen a voté en faveur de l’examen d’une candidature de l’Arménie à l’adhésion à l’Union européenne, renforçant les liens politiques et économiques avec le pays. Avec cette proposition de résolution, la France envoie un signal fort et réaffirme son soutien aux valeurs de justice et de souveraineté du peuple arménien face aux menaces qui pèsent sur son avenir. La proposition de résolution : https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/textes/l17b1015_proposition-resolution.pdf?
Laurent Wauquiez demande la libération des prisonniers arméniens détenus en Azerbaïdjan
Le 27 février 2025, une proposition de résolution n°1015 a été déposée à l’Assemblée nationale française par Laurent Wauquiez, demandant la libération immédiate et inconditionnelle des prisonniers arméniens détenus en Azerbaïdjan. Ce texte souligne la gravité de la situation et appelle la France à agir face aux violations des droits de l’homme perpétrées par Bakou.
Des procès arbitraires et une détention politique
Depuis plusieurs mois, l’Azerbaïdjan maintient en détention 16 prisonniers arméniens, parmi lesquels d’anciens hauts dirigeants de l’ex-République de l’Artsakh. Trois anciens présidents, Arayik Haroutiounian, Bako Sahakian et Arkadi Ghoukassian, figurent parmi les accusés. Jugés pour des charges infondées telles que le terrorisme, le séparatisme et les crimes de guerre, ils risquent des peines sévères, allant jusqu’à la réclusion à perpétuité.
Dans sa proposition de résolution, Laurent Wauquiez dénonce la stratégie de Bakou visant à utiliser ces prisonniers comme des otages politiques afin d’exercer une pression sur l’Arménie et sa diaspora. Il rappelle que ces procès sont dénués de garanties juridiques, menés sans observateurs internationaux et en violation des principes du droit international.
Une offensive contre l’existence arménienne
Le texte présenté à l’Assemblée nationale met en lumière la politique systématique de l’Azerbaïdjan visant à effacer toute présence arménienne en Artsakh. Laurent Wauquiez souligne que cette répression s’accompagne de la destruction du patrimoine culturel et religieux arménien, marquant une tentative d’éradication de l’identité arménienne dans la région.
Face à cette situation, la résolution appelle la France à :
• Exiger la libération immédiate des prisonniers arméniens
• Renforcer la pression diplomatique sur l’Azerbaïdjan
• Soutenir les efforts internationaux pour protéger les droits du peuple arménien
Une mobilisation croissante pour l’Arménie
Cette initiative de Laurent Wauquiez s’inscrit dans un mouvement plus large de mobilisation en faveur de l’Arménie. Le 19 février 2025, le Sénat italien a adopté à l’unanimité une résolution appelant au soutien du processus de paix entre Erevan et Bakou. De même, le 13 mars 2024, le Parlement européen a voté en faveur de l’examen d’une candidature de l’Arménie à l’adhésion à l’Union européenne, renforçant les liens politiques et économiques avec le pays.
Avec cette proposition de résolution, la France envoie un signal fort et réaffirme son soutien aux valeurs de justice et de souveraineté du peuple arménien face aux menaces qui pèsent sur son avenir.
La proposition de résolution :
https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/textes/l17b1015_proposition-resolution.pdf?
/>
http://dlvr.it/TJG36Y
Le 27 février 2025, une proposition de résolution n°1015 a été déposée à l’Assemblée nationale française par Laurent Wauquiez, demandant la libération immédiate et inconditionnelle des prisonniers arméniens détenus en Azerbaïdjan. Ce texte souligne la gravité de la situation et appelle la France à agir face aux violations des droits de l’homme perpétrées par Bakou.
Des procès arbitraires et une détention politique
Depuis plusieurs mois, l’Azerbaïdjan maintient en détention 16 prisonniers arméniens, parmi lesquels d’anciens hauts dirigeants de l’ex-République de l’Artsakh. Trois anciens présidents, Arayik Haroutiounian, Bako Sahakian et Arkadi Ghoukassian, figurent parmi les accusés. Jugés pour des charges infondées telles que le terrorisme, le séparatisme et les crimes de guerre, ils risquent des peines sévères, allant jusqu’à la réclusion à perpétuité.
Dans sa proposition de résolution, Laurent Wauquiez dénonce la stratégie de Bakou visant à utiliser ces prisonniers comme des otages politiques afin d’exercer une pression sur l’Arménie et sa diaspora. Il rappelle que ces procès sont dénués de garanties juridiques, menés sans observateurs internationaux et en violation des principes du droit international.
Une offensive contre l’existence arménienne
Le texte présenté à l’Assemblée nationale met en lumière la politique systématique de l’Azerbaïdjan visant à effacer toute présence arménienne en Artsakh. Laurent Wauquiez souligne que cette répression s’accompagne de la destruction du patrimoine culturel et religieux arménien, marquant une tentative d’éradication de l’identité arménienne dans la région.
Face à cette situation, la résolution appelle la France à :
• Exiger la libération immédiate des prisonniers arméniens
• Renforcer la pression diplomatique sur l’Azerbaïdjan
• Soutenir les efforts internationaux pour protéger les droits du peuple arménien
Une mobilisation croissante pour l’Arménie
Cette initiative de Laurent Wauquiez s’inscrit dans un mouvement plus large de mobilisation en faveur de l’Arménie. Le 19 février 2025, le Sénat italien a adopté à l’unanimité une résolution appelant au soutien du processus de paix entre Erevan et Bakou. De même, le 13 mars 2024, le Parlement européen a voté en faveur de l’examen d’une candidature de l’Arménie à l’adhésion à l’Union européenne, renforçant les liens politiques et économiques avec le pays.
Avec cette proposition de résolution, la France envoie un signal fort et réaffirme son soutien aux valeurs de justice et de souveraineté du peuple arménien face aux menaces qui pèsent sur son avenir.
La proposition de résolution :
https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/textes/l17b1015_proposition-resolution.pdf?
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