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lundi 17 février 2025

«Slip », «caleçon », «lavement » : comment un vieillard incontinent a « lâché » Kotcharian en lui montrant une autre partie du corps 17/02/202 Le peuple arménien a eu largement l’occasion de se familiariser avec le langage, l’éloquence et le degré de courtoisie de Robert Kotcharian depuis le jour où il est arrivé – ou plutôt a été amené – en Arménie, avant d’être nommé Premier ministre, puis de s’autoproclamer président du pays. L’ancien homme fort de la République, surnommé « le seul homme » par ses partisans, a longtemps marqué les esprits, non seulement par sa faible maîtrise de l’arménien, son accent du Haut-Karabakh et ses formulations alambiquées, mais aussi par ses insultes vulgaires à l’encontre de l’opposition et ses plaisanteries d’un goût douteux. Si ce style d’expression pouvait autrefois prêter à sourire, il suscite aujourd’hui du dégoût. Ni lorsqu’il était « à cheval » au sommet du pouvoir, ni maintenant, où il se retrouve dans la position d’un « cheval dont la selle est tombée sous le ventre », Kotcharian n’a trouvé la force de faire preuve de plus de retenue. Chantre de la Russie, il n’hésite pourtant pas à parsemer son discours de mots empruntés à la langue de son « adversaire géopolitique », utilisant des expressions comme ok, playlist ou encore « l’opposant Gikor », sans que cela ne fasse de lui un « Rambo géopolitique ». Son légendaire « anecdote du lavement », qu’il avait racontée il y a des années, est devenue un symbole de son personnage. Lors de sa conférence de presse du jour, il l’a ressassée avec le même cynisme et les mêmes détails crus, comme si le temps n’avait pas passé. Les analystes qui ont étudié son discours y ont sans doute décelé une obsession marquée pour tout ce qui touche aux organes situés sous la ceinture. Ainsi, si l’on demandait aux spectateurs ce qu’ils ont retenu de cette intervention, il y a fort à parier que trois mots ressortiraient immédiatement : « slip », « caleçon », « lavement ». Trois termes qui reflètent parfaitement l’horizon intellectuel de leur auteur, ses capacités d’analyse et l’état d’esprit chaotique dans lequel lui et ses protecteurs russes se trouvent aujourd’hui, alors que l’Arménie se rapproche des États-Unis et amorce son processus d’adhésion à l’Union européenne. À ce propos, cette fameuse blague du « lavement » est certes bien connue, mais il s’avère que Kotcharian en a une autre du même registre, qui est restée confidentielle jusqu’à récemment, lorsqu’elle a été révélée par Ara Tadevosyan, directeur de Mediamax. Ce dernier a raconté un épisode survenu sous la présidence de Kotcharian, après l’une de ses dernières rencontres avec Heydar Aliev : « J’ai couvert plusieurs rencontres entre Robert Kotcharian et Heydar Aliev, et chacune m’a laissé des souvenirs. Mais un épisode en particulier sort du lot. Après une réunion en coulisses lors d’un sommet de la CEI à Minsk, alors qu’Aliev venait de partir, Kotcharian s’est approché de nous, un groupe de journalistes, et a lancé : — Il a beaucoup vieilli, non ? Nous avons acquiescé. On s’attendait à quelques mots de compassion… Mais soudain : — Il y a une blague sur ce sujet, je vous la raconte ? Et il s’est exécuté : — Un vieil homme va voir son médecin et se plaint de problèmes urinaires. Le médecin lui demande son âge. Il répond : 85 ans. Et le médecin de lui répondre : « Ну а что Вы хотите, голубчик, моча кончилась » (Que voulez-vous, mon cher, votre urine est terminée). Il nous a laissés là, abasourdis, et s’en est allé. » Puisque peu de monde connaissait cette anecdote – à part quelques journalistes –, une suggestion constructive pour Bagrat Mikoyan, directeur de cabinet de Kotcharian : soufflez à votre « chef » de la raconter lors de sa prochaine conférence de presse. Il pourrait même l’agrémenter d’une explication sur comment cet « incontinent » a fini par le « lâcher » lors des négociations de Key West, en lui montrant une autre partie de son corps : sa nuque. Comme pour lui dire : « Tu verras ta nuque avant de voir le Karabakh rattaché à l’Arménie. » On dit souvent : « Ne ris pas trop, cela pourrait bien finir par t’arriver. » Il y a quelques années, après la révolution et alors qu’il était poursuivi dans l’affaire du 1er mars, une rumeur circulait selon laquelle Kotcharian lui-même aurait souffert de problèmes urinaires. Fort heureusement pour ses partisans, ce souci de santé a été surmonté. Il ne nous reste plus qu’à lui souhaiter une bonne santé. Hegine Manoukian

«Slip », «caleçon », «lavement » : comment un vieillard incontinent a « lâché » Kotcharian en lui montrant une autre partie du corps

17/02/202

Le peuple arménien a eu largement l’occasion de se familiariser avec le langage, l’éloquence et le degré de courtoisie de Robert Kotcharian depuis le jour où il est arrivé – ou plutôt a été amené – en Arménie, avant d’être nommé Premier ministre, puis de s’autoproclamer président du pays.

L’ancien homme fort de la République, surnommé « le seul homme » par ses partisans, a longtemps marqué les esprits, non seulement par sa faible maîtrise de l’arménien, son accent du Haut-Karabakh et ses formulations alambiquées, mais aussi par ses insultes vulgaires à l’encontre de l’opposition et ses plaisanteries d’un goût douteux.

Si ce style d’expression pouvait autrefois prêter à sourire, il suscite aujourd’hui du dégoût. Ni lorsqu’il était « à cheval » au sommet du pouvoir, ni maintenant, où il se retrouve dans la position d’un « cheval dont la selle est tombée sous le ventre », Kotcharian n’a trouvé la force de faire preuve de plus de retenue.

Chantre de la Russie, il n’hésite pourtant pas à parsemer son discours de mots empruntés à la langue de son « adversaire géopolitique », utilisant des expressions comme ok, playlist ou encore « l’opposant Gikor », sans que cela ne fasse de lui un « Rambo géopolitique ».

Son légendaire « anecdote du lavement », qu’il avait racontée il y a des années, est devenue un symbole de son personnage. Lors de sa conférence de presse du jour, il l’a ressassée avec le même cynisme et les mêmes détails crus, comme si le temps n’avait pas passé.

Les analystes qui ont étudié son discours y ont sans doute décelé une obsession marquée pour tout ce qui touche aux organes situés sous la ceinture. Ainsi, si l’on demandait aux spectateurs ce qu’ils ont retenu de cette intervention, il y a fort à parier que trois mots ressortiraient immédiatement : « slip », « caleçon », « lavement ». Trois termes qui reflètent parfaitement l’horizon intellectuel de leur auteur, ses capacités d’analyse et l’état d’esprit chaotique dans lequel lui et ses protecteurs russes se trouvent aujourd’hui, alors que l’Arménie se rapproche des États-Unis et amorce son processus d’adhésion à l’Union européenne.

À ce propos, cette fameuse blague du « lavement » est certes bien connue, mais il s’avère que Kotcharian en a une autre du même registre, qui est restée confidentielle jusqu’à récemment, lorsqu’elle a été révélée par Ara Tadevosyan, directeur de Mediamax.

Ce dernier a raconté un épisode survenu sous la présidence de Kotcharian, après l’une de ses dernières rencontres avec Heydar Aliev :

« J’ai couvert plusieurs rencontres entre Robert Kotcharian et Heydar Aliev, et chacune m’a laissé des souvenirs. Mais un épisode en particulier sort du lot. Après une réunion en coulisses lors d’un sommet de la CEI à Minsk, alors qu’Aliev venait de partir, Kotcharian s’est approché de nous, un groupe de journalistes, et a lancé :
— Il a beaucoup vieilli, non ?
Nous avons acquiescé. On s’attendait à quelques mots de compassion…
Mais soudain :
— Il y a une blague sur ce sujet, je vous la raconte ?
Et il s’est exécuté :
— Un vieil homme va voir son médecin et se plaint de problèmes urinaires. Le médecin lui demande son âge. Il répond : 85 ans. Et le médecin de lui répondre :
« Ну а что Вы хотите, голубчик, моча кончилась » (Que voulez-vous, mon cher, votre urine est terminée).
Il nous a laissés là, abasourdis, et s’en est allé. »

Puisque peu de monde connaissait cette anecdote – à part quelques journalistes –, une suggestion constructive pour Bagrat Mikoyan, directeur de cabinet de Kotcharian : soufflez à votre « chef » de la raconter lors de sa prochaine conférence de presse. Il pourrait même l’agrémenter d’une explication sur comment cet « incontinent » a fini par le « lâcher » lors des négociations de Key West, en lui montrant une autre partie de son corps : sa nuque. Comme pour lui dire : « Tu verras ta nuque avant de voir le Karabakh rattaché à l’Arménie. »

On dit souvent : « Ne ris pas trop, cela pourrait bien finir par t’arriver. »

Il y a quelques années, après la révolution et alors qu’il était poursuivi dans l’affaire du 1er mars, une rumeur circulait selon laquelle Kotcharian lui-même aurait souffert de problèmes urinaires. Fort heureusement pour ses partisans, ce souci de santé a été surmonté.

Il ne nous reste plus qu’à lui souhaiter une bonne santé.

Hegine Manoukian


http://dlvr.it/TJ25Zk

Martine David : une alliée fidèle de la cause arménienne nous a quittés C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris le décès de Martine David. Femme de convictions et de valeurs, elle a marqué la vie politique du Rhône et au-delà par son engagement sans faille pour la justice sociale, l’égalité et les droits de l’homme. Son parcours politique débute à Décines, où elle est élue au conseil municipal aux côtés de Pierre Moutin, puis avec Pierre Crédoz en tant qu’adjointe à la culture. C’est sous son impulsion que voit le jour le centre culturel “Le Toboggan”, un lieu devenu incontournable pour la vie artistique et culturelle locale. De 1988 à 2007, Martine David a représenté la 13ᵉ circonscription du Rhône à l’Assemblée nationale. Députée de terrain, elle s’est illustrée par son engagement sur de nombreux dossiers, notamment la lutte pour l’égalité entre les femmes et les hommes. Son action en faveur des droits des femmes a été un combat permanent, porté avec force et détermination. Mais Martine David restera aussi dans les mémoires comme une fervente défenseure de la cause arménienne. Son rôle fut déterminant dans l’adoption de la loi du 29 janvier 2001, par laquelle la France reconnaissait officiellement le génocide arménien de 1915. Lors des débats parlementaires, elle a su faire entendre une voix forte et déterminée pour que la vérité historique soit reconnue et respectée. Membre active du groupe d’amitié France-Arménie, elle a œuvré pour le renforcement des relations entre la France et l’Arménie, encourageant la coopération décentralisée, les échanges culturels et les initiatives de solidarité. Elle était également une présence fidèle aux commémorations du 24 avril et aux événements organisés par la communauté arménienne. Après sa carrière politique, Martine David a poursuivi son engagement en rejoignant l’UNICEF, où elle a été responsable des villes amies des enfants dans le Rhône. Son combat pour l’enfance, la justice et l’égalité ne s’est jamais interrompu. Travailleuse infatigable, femme de cœur et de valeurs, elle a reçu en 2013 la Légion d’honneur, une distinction à la hauteur de son engagement exemplaire. Sa disparition laisse un vide immense. La diaspora arménienne de France perd une alliée précieuse, une femme qui a toujours su porter haut les valeurs de vérité et de justice. Nous adressons nos sincères condoléances à sa famille et à ses proches. Son engagement demeure une source d’inspiration et un appel à poursuivre son combat. Martine David nous quitte, mais son héritage, lui, vivra encore longtemps.

Martine David : une alliée fidèle de la cause arménienne nous a quittés

C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris le décès de Martine David. Femme de convictions et de valeurs, elle a marqué la vie politique du Rhône et au-delà par son engagement sans faille pour la justice sociale, l’égalité et les droits de l’homme.

Son parcours politique débute à Décines, où elle est élue au conseil municipal aux côtés de Pierre Moutin, puis avec Pierre Crédoz en tant qu’adjointe à la culture. C’est sous son impulsion que voit le jour le centre culturel “Le Toboggan”, un lieu devenu incontournable pour la vie artistique et culturelle locale.

De 1988 à 2007, Martine David a représenté la 13ᵉ circonscription du Rhône à l’Assemblée nationale. Députée de terrain, elle s’est illustrée par son engagement sur de nombreux dossiers, notamment la lutte pour l’égalité entre les femmes et les hommes. Son action en faveur des droits des femmes a été un combat permanent, porté avec force et détermination.

Mais Martine David restera aussi dans les mémoires comme une fervente défenseure de la cause arménienne. Son rôle fut déterminant dans l’adoption de la loi du 29 janvier 2001, par laquelle la France reconnaissait officiellement le génocide arménien de 1915. Lors des débats parlementaires, elle a su faire entendre une voix forte et déterminée pour que la vérité historique soit reconnue et respectée.

Membre active du groupe d’amitié France-Arménie, elle a œuvré pour le renforcement des relations entre la France et l’Arménie, encourageant la coopération décentralisée, les échanges culturels et les initiatives de solidarité. Elle était également une présence fidèle aux commémorations du 24 avril et aux événements organisés par la communauté arménienne.

Après sa carrière politique, Martine David a poursuivi son engagement en rejoignant l’UNICEF, où elle a été responsable des villes amies des enfants dans le Rhône. Son combat pour l’enfance, la justice et l’égalité ne s’est jamais interrompu.

Travailleuse infatigable, femme de cœur et de valeurs, elle a reçu en 2013 la Légion d’honneur, une distinction à la hauteur de son engagement exemplaire.

Sa disparition laisse un vide immense. La diaspora arménienne de France perd une alliée précieuse, une femme qui a toujours su porter haut les valeurs de vérité et de justice.

Nous adressons nos sincères condoléances à sa famille et à ses proches. Son engagement demeure une source d’inspiration et un appel à poursuivre son combat. Martine David nous quitte, mais son héritage, lui, vivra encore longtemps.


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