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dimanche 1 novembre 2020

LA RECONNAISSANCE PAR LES ETATS UNIS DU KOSOVO FORMULE UN PRÉCÉDENT, COMPATIBLE EN MATIERE DE DROIT INTERNATIONAL ( JURISPRUDENCE) , CONCERNANT LE STATUT D'ARTSAKH.



https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=3304367912994628&id=100002643566391

Traduction

Kosovo présente

La situation du KOSOVO présente un fort potentiel de ligne de travail pouvant s'APPLIQUER  directement à la situation de l'ARTSAKH, sur le projet d'un compromis de résolution de sécession et l'expression du DROIT A L'AUTODÉTERMINATION SANS que cela puisse être invoqué comme allant à l' ENCONTRE de l'INTEGRITÉ EXISTENTIELLE de L'AZERBAÏDJAN

Alors qu'il s'était adressé, lors d'un campagne, le Président Donald Trump a invoqué le Kosovo comme exemple de résolution face à l'ampleur d'une crise humanitaire sans précédent dans le sud-Caucase.
Ce faisant, Trump a reconnu, inintentionnellement, la solution au décennies d'agression de l'Azerbaïdjan contre l'Arménie : la Reconnaissance d'Artsakh.
En vertue du droit international, sur l'integrité du territoire, généralement considéré inviolable à l'exception de certaines circonstances, telles violation du droit fondamental par un État, d un groupe protégé. 
Ce droit à un compromis de séparation fut retenu dans nombre de documents de droits international qui n'auraient pu se manifester que par la déclaration d'indépendance du Kosovo et sa reconnaissance sous-jaçente en 2008, Cette théorie  peut donc être appliquée.

Malgré l'existence de l'auto-détermination, comme droit fondamental, en vertu du droit international, par la Reconnaissance du Kosovo, en tant qu'état, par les U.S., une déclaration de la Secrétaire d'Etat de l'époque, Condoleezza Rice, a fait valoir que le Kosovo ''ne peut être considéré comme un précédent pour aucune autre situation aujourd'hui'' 
( Cas de jurisprudence internationale, aj. Traduct.)

Et pourtant en en appelant au caractère ''sui genoris'' de la situation au Kosovo, la Secrétaire Rice a par cela même établi un cadre de compromis résolution de Sécession qui s'applique directement au cas de l'Artsakh et à l'''application de son droit à l'auto-détermination'' face à la menace existentielle que formule l'Azerbaïdjan à son encontre.

4 FACTEURS CLÉS étainent précisés dans la décision de RECONNAISSANCE du Kosovo:

1/    DANS UN CONTEXTE DE CHUTE DE LA YOUGOSLAVIE , LE KOSOVO ETAIT UNE PROVINCE SEMIE-AUTONOME DE CE QUI DEVIENDRAIT L''EX-YOUGOSLAVIE AVEC DROIT LÉGITIME À L'AUTODÉTERMINATION.
2/    LE KOSOVO PORTE LE FARDEAU ''D'EPURATION ETHNIQUE HISTORIQUE SYSTEMATIQUE ET DE CRIMES CONTRE SES CIVILS'' 
AINSI LES KODOVARS ONT ENFIN EU LE DROIT À L'EXIGENCE DE LA SÉCESSION
3/    POUR AVOIR ''CONSTRUIT SA PROPRE INSTITUTION DÉMOCRATIQUE SÉPARÉE DU CONTRÔLE DU RÉGIME D'ÉTAT DE BELGRADE''. LE KOSOVO A EN EFFET GAGNÉ SA SOUVERAINETÉ

ENFIN, A LA LUMIÈRE DES ATROCITÉS DU CONFLIT DES 90' : '' L'INDÉPENDANCE FUT LE SEUL COMPROMIS ACCEPTABLE ET VIABLE DE PERMETTRE LA STABILITÉ DE L'ENSEMBLE DE LA REGION''

De toute évidence, L'ARGUMENT du KOSOVO en tant que PRÉCÉDENT  NE peut être RETENU comme UN REJET DE LA  LÉGITIMITÉ DU DROIT À L'AUTODÉTERMINATION EN VUE DE METTRE FIN AUX TENSIONS; 

AU CONTRAIRE : IL AFFIRME CE DROIT FONDAMENTAL ( Par 3 fois au moins concernant l'ARTSAKH) et CONSTITUE UN ARGUMENT DE PREUVE FACE À LA VIOLENCE D'UN ETAT SUR UN GROUPE ETHNIQUE CONTRE L'ARGUMENT D'INTÉGRITÉ TERRITORIALE ( D'un état DICTATORIAL et XÉNOPHOBE)

AU CONTRAIRE IL EN RÉAFFIRME LA NÉCESSITÉ  ET LE DROIT PLUS QUE FONDAMENTAL EN ÉTABLISSANT LES TERMES STRUCTURÉS DE LA POSSIBILITÉ DE RECONNAISSANCE.

Et sur la base de CES CRITÈRES, on peut JUSTIFIER la RECONNAISSANCE DE LA RÉPUBLIQUE D'ARTSAKH au vu de L'HISTORICITÉ DU KOSOVO

L'ARTSAKH comme le KOSOVO Constitue une PROVINCE AUTONOME SOUS CONTRÔLE ADMINISTRATIF d'un État: L'AZERBAÏDJAN SOVIÉTIQUE, qui COMME LA RÉPUBLIQUE SOCIALISTE DE SERBIE, A CESSÉ D'EXISTER lors de la DISSOLUTION de l'état D'ORIGINE

À L'instar du Kosovo, Artsakh a fait l'objet d 'une brutale CAMPAGNE DE NETTOYAGE ETHNIQUE DE LA PART DE L'AZERBAÏDJAN, qui recherche désespérément à maintenir ses frontières AVANT UNE LÉGITIME DISSOLUTION.
L'Artsakh a également gagné sa SOUVERAINETÉ  ayant OBTENU son INDÉPENDANCE PAR REFERENDUM POPULAIRE et développé des Institutions de Gouvernance qui ont ASSURÉ LA TRANSITION PACIFIQUE ET DÉMOCRATIQUE DU POUVOIR PENDANT 3 DÉCENNIES

Enfin, au vu des         MENACES DE GÉNOCIDE POSEES                  PAR   L'AZERBAÏDJAN
L'INDÉPENDANCE    EST LE     SEUL   ET    LÉGITIME                     V       RECOURS      CONTRE       L'EXTERMINATION                                 MÉTHODIQUE     DE         L'EXISTENCE     DE LA
     
               POPULATION     ARMENIENNE INDIGÈNE    D'   ARTSAKH.

MAIS alors que l'Imperatif légal et moral d'auto-determination est avéré, la politisation et les statuts géopolitiques sont souvent mis au devant de ces exigences et se posent en obstacles  des impératifs moraux légaux. 

Il n'y a pas meilleur exemple que le Kosovo , dont le statut est encore sujet a controverse par les pouvoirs ( puissances)
La RUSSIE  , p.ex. s'y est opposé sous le prétexte qu'il formule un précédent ( juridique international) dangereux, par peur de la réaction en chaîne des états belligérants fédérés
En même temps elle utilisait la décision sur le Kosovo pour tenter de légitimer son ordre expansionniste en Ossétie du Sud, Abkhazia, et en Crimée.

La TURQUIE, d une autre part, reconnaît, elle, le Kosovo
Ceci n'étant certes pas sans arrières pensées: telle la Russie, elle y voit le moyen d'étendre son influence (en Europe ) et de s'assurer une légitimité de son occupation de CHYPRE
Ceci a par ailleurs favorisé la reconnaissance du Kosovo, par crainte d'enhardir la Turquie, de la part de la Grèce et de Chypre

l'Azerbaïdjan et l'Arménie n'ont quant à eux pas reconnu le Kosovo , ceci pour d autres raisons.( n.d.t.Stratégies évidentes vis à vis de la Russie?)

l'Arménie avait cependant Salué l'indépendance du Kosovo en 2008, en raison de son respect du droit à l'auto-détermination et a maintenu un contingent de maintien de la paix au Kosovo sous commandement grec, avant et après la déclaration
Elle ne l'a pas reconnu, invoquant sa propre NON RECONNAISSANCE de l'ARTSAKH en raison de LA MENACE DE GUERRE DE L'AZERBAÏDJAN EN CAS DE RECONNAISSANCE.

L'AZERBAÏDJAN,0pour sa part, dans une rare séparation de la Turquie a EXPLICITEMENT qualifié l'indépendance du Kosovo ''d ILLÉGALE''
DANS UN AVEU TACITE DE LA LÉGITIMITÉ DE L'INDÉPENDANCE DE l'ARTSAKH,  dans le cadre du Kosovo, le dictateur azeri, ILHAM ALIYEV a DÉCLARÉ : Que la décision risquait ''D'ENCOURAGER LES SÉPARATISTES ARMENIENS DU HAUT- KARABAGH''.
CELA A INCITÉ L'AZERBAÏDJAN DANS LES SEMAINES SUIVANTES A ENGAGER ALORS , ce qui fut une VIOLATION MAJEURE DU CESSEZ LE FEU en RIGUEUR DEPUIS 94.

Tout en essayant de réaffirmer la nature unique du statut du Kosovo le porte parole du département d'Etat : TOM CASEY A noté que la principale DISTINCTION entre ARTSAKH et le KOSOVO était le fait que le KOSOVO avait été soumis à UNE PERIODE D'ADMINISTRATION DE L'ONU qui prévoyait ''UNE DECISION SUR UN STATUT FINAL''

IL  devient clair que le seul ECART ENTRE LES DEUX CAS figure la GÉOGRAPHIE TERRITORIALE DE LA YOUGOSLAVIE , positionnée en ''arriere-cour'' de l'EUROPE

IL Y avait donc une forte IMPULSION GÉOPOLITIQUE A L'ENGAGEMENT DANS LA REGION. Lorsque les guerres yougoslaves ont eclatees,l'OTAN N'A pas mis longtemps à S'IMPLIQUER

ET c est a la suite de l'intervention de l'OTAN au KOSOVO que L'ADMINISTRATION INTERIMAIRE DE L'ONU a été créée. 
Cela a inauguré le PROCESSUS DE DÉTERMINATION DU STATUT, FINALEMENT APPROUVÉ PAR LES  U.S.

[...] 
BY ALEX GALITSKY, directeur communication du Comité National Armenien d'Amérique._région ouest
Qui constitue le plus fervent défenseur des droits de l'identité Arménienne aux Etats Unis. Ses travaux furent repris dans le JÉRUSALEM POST, HAARETZ,
THE HILL, THE LOS ANGELES TIMES ET LE WASHINGTON EXAMINER. 

traduction par  S.Imb.

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