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vendredi 14 mai 2021

Les forces armées azerbaïdjanaises sont entrées depuis le mercredi 12 mai en territoire arménien, franchissant la frontière sud du pays sur plusieurs kilomètres. Cette violation des frontières d’un Etat souverain est une nouvelle et très grave faute contre le droit international, contre le Traité sur les forces armées conventionnelles en Europe dont la République d’Azerbaïdjan est signataire, et contre l’accord de cessez-le-feu qu’elle a ratifié le 9 novembre 2020. Cette nouvelle provocation démontre que, après la guerre qu’il a déclenchée il y a plusieurs mois, Ilham Aliev ne cherche pas à créer, comme il le prétend, les conditions d’une paix durable. Cette agression constitue une alerte très sérieuse, à quelques jours d’un mouvement de troupes majeur annoncé par l’Azerbaïdjan tout récemment comme un « exercice militaire » – prétexte qui avait précédé son attaque de grande ampleur en septembre 2020. Il est donc urgent de s’opposer catégoriquement à ces provocations, si nous voulons qu’elles ne donnent pas lieu à la même escalade de la violence. Les attaques multipliées depuis plus de huit mois, les crimes de guerre documentés et cette nouvelle violation de frontières internationalement reconnues ne peuvent plus avoir pour seule réponse le silence consternant des institutions internationales. Après avoir publié en ce sens hier, je soutiens les déclarations fortes du Président Emmanuel Macron à l’occasion de son entretien avec le Premier ministre Pachinian. Nous devons assumer pleinement l’engagement de la France pour le respect du droit international, et l’amitié qui lie notre pays à l’Arménie, en mettant tout en œuvre pour que l’Azerbaïdjan cesse enfin ces manœuvres de déstabilisation. Souvenons-nous de ce qu’écrivait Edmund Burke : « Pour triompher, le mal n’a besoin que de l’inaction des gens de bien ». #Arménie #Azerbaïdjan

Les forces armées azerbaïdjanaises sont entrées depuis le mercredi 12 mai en territoire arménien, franchissant la frontière sud du pays sur plusieurs kilomètres. Cette violation des frontières d’un Etat souverain est une nouvelle et très grave faute contre le droit international, contre le Traité sur les forces armées conventionnelles en Europe dont la République d’Azerbaïdjan est signataire, et contre l’accord de cessez-le-feu qu’elle a ratifié le 9 novembre 2020. Cette nouvelle provocation démontre que, après la guerre qu’il a déclenchée il y a plusieurs mois, Ilham Aliev ne cherche pas à créer, comme il le prétend, les conditions d’une paix durable. Cette agression constitue une alerte très sérieuse, à quelques jours d’un mouvement de troupes majeur annoncé par l’Azerbaïdjan tout récemment comme un « exercice militaire » – prétexte qui avait précédé son attaque de grande ampleur en septembre 2020. Il est donc urgent de s’opposer catégoriquement à ces provocations, si nous voulons qu’elles ne donnent pas lieu à la même escalade de la violence. Les attaques multipliées depuis plus de huit mois, les crimes de guerre documentés et cette nouvelle violation de frontières internationalement reconnues ne peuvent plus avoir pour seule réponse le silence consternant des institutions internationales. Après avoir publié en ce sens hier, je soutiens les déclarations fortes du Président Emmanuel Macron à l’occasion de son entretien avec le Premier ministre Pachinian. Nous devons assumer pleinement l’engagement de la France pour le respect du droit international, et l’amitié qui lie notre pays à l’Arménie, en mettant tout en œuvre pour que l’Azerbaïdjan cesse enfin ces manœuvres de déstabilisation. Souvenons-nous de ce qu’écrivait Edmund Burke : « Pour triompher, le mal n’a besoin que de l’inaction des gens de bien ». #Arménie #Azerbaïdjan
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