Bakou et l’art de la mise en scène : Bako Sahakyan forcé à jouer le jeu 🇦🇲🇦🇿 Les autorités azerbaïdjanaises ne manquent jamais une occasion de mettre en scène leur propagande, et leur dernière tentative en date en est une illustration flagrante. Selon des sources officielles de Bakou, la médiatrice du pays, Sabina Aliyeva, aurait rendu visite aux anciens dirigeants politiques et militaires du Haut-Karabakh, actuellement détenus dans une prison azerbaïdjanaise. Pour appuyer cette démarche « humanitaire », des images soigneusement mises en scène ont été publiées. L’une d’elles retient particulièrement l’attention : Bako Sahakyan, ancien président de l’Artsakh, la main forcée sur le drapeau azerbaïdjanais, esquissant un sourire forcé. Une scène absurde et cynique, destinée à légitimer aux yeux du public azerbaïdjanais la détention arbitraire de ceux qui ont dirigé un territoire que Bakou a vidé de sa population. Nous savons bien que ce type d’images n’a rien de spontané. Ce n’est ni une marque de respect, ni un signe d’apaisement, mais bien une tentative grossière de réécriture du récit : montrer que même les dirigeants arméniens se soumettent et reconnaissent l’autorité de l’Azerbaïdjan. Cette mascarade ne trompe personne. Elle ne change rien au fait que ces hommes ont été enlevés en violation des principes élémentaires du droit international, et qu’ils ne sont aujourd’hui que des otages d’un régime qui cherche à humilier l’Arménie et le peuple arménien à travers eux.

Bakou et l’art de la mise en scène : Bako Sahakyan forcé à jouer le jeu

🇦🇲🇦🇿 Les autorités azerbaïdjanaises ne manquent jamais une occasion de mettre en scène leur propagande, et leur dernière tentative en date en est une illustration flagrante. Selon des sources officielles de Bakou, la médiatrice du pays, Sabina Aliyeva, aurait rendu visite aux anciens dirigeants politiques et militaires du Haut-Karabakh, actuellement détenus dans une prison azerbaïdjanaise. Pour appuyer cette démarche « humanitaire », des images soigneusement mises en scène ont été publiées.

L’une d’elles retient particulièrement l’attention : Bako Sahakyan, ancien président de l’Artsakh, la main forcée sur le drapeau azerbaïdjanais, esquissant un sourire forcé. Une scène absurde et cynique, destinée à légitimer aux yeux du public azerbaïdjanais la détention arbitraire de ceux qui ont dirigé un territoire que Bakou a vidé de sa population.

Nous savons bien que ce type d’images n’a rien de spontané. Ce n’est ni une marque de respect, ni un signe d’apaisement, mais bien une tentative grossière de réécriture du récit : montrer que même les dirigeants arméniens se soumettent et reconnaissent l’autorité de l’Azerbaïdjan.

Cette mascarade ne trompe personne. Elle ne change rien au fait que ces hommes ont été enlevés en violation des principes élémentaires du droit international, et qu’ils ne sont aujourd’hui que des otages d’un régime qui cherche à humilier l’Arménie et le peuple arménien à travers eux.


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