Réforme constitutionnelle en Arménie : Le peuple arménien face à la pression azerbaïdjanaise
La presse azerbaïdjanaise en état d’alerte face à la réforme constitutionnelle arménienne
Alors que l’Arménie s’apprête à modifier sa Constitution, la presse azerbaïdjanaise réagit avec agitation. Des médias comme Haqqin.az multiplient les articles alarmistes, soulignant les implications de cette réforme sur les relations entre Erevan et Bakou. Cette nervosité médiatique traduit l’inquiétude du régime azerbaïdjanais face à un processus souverain échappant à son influence.
L’un des points sensibles concerne la suppression de la référence à la déclaration d’indépendance de 1990 dans le préambule de la Constitution arménienne. Cette déclaration affirmait le soutien de l’Arménie à la reconnaissance internationale de la République du Haut-Karabakh et au droit à l’autodétermination des Arméniens d’Artsakh. Bakou considère cette mention comme une revendication territoriale et exige depuis des années son retrait, estimant qu’elle fait obstacle aux négociations de paix.
Cependant, l’Azerbaïdjan ne se limite pas à cette exigence. Il cherche également à obtenir une reconnaissance constitutionnelle de son intégrité territoriale par l’Arménie, ce qui reviendrait à légitimer la disparition de l’Artsakh et à écarter toute contestation future des droits des Arméniens dépossédés. Par ailleurs, Bakou continue de revendiquer des territoires arméniens comme le sud du Syunik, qu’il présente comme une extension du « corridor de Zangezur ».
Face à ces pressions, le gouvernement arménien prévoit de soumettre la réforme à un référendum, permettant au peuple de s’exprimer sur ces questions cruciales. Contrairement aux interprétations alarmistes venues de Bakou, il ne s’agit pas d’une initiative imposée unilatéralement par le gouvernement, mais d’un processus démocratique destiné à clarifier la position de l’Arménie sur ces sujets.
Les élections municipales de Gyumri, prévues le mois prochain, pourraient être un premier indicateur de la réaction populaire. Ce scrutin permettra d’évaluer les forces en présence et d’anticiper la dynamique autour du référendum constitutionnel.
Cette situation pourrait également inverser la pression sur Aliyev. Jusqu’ici en position de force, le président azerbaïdjanais pourrait se retrouver face à une nouvelle réalité : si le peuple arménien rejette toute concession par voie référendaire, Erevan disposera d’un mandat clair pour tenir tête aux exigences de Bakou. Aliyev, qui a toujours cherché à imposer ses conditions en exploitant les divisions internes arméniennes, devra alors justifier auprès de sa propre opinion publique l’impasse diplomatique qui s’annonce.
Loin d’être une faiblesse, cette réforme constitutionnelle pourrait donc devenir une arme stratégique pour Erevan, renforçant la position de l’Arménie sur la scène internationale et démontrant que son avenir ne se décide ni sous pression, ni sous chantage.
http://dlvr.it/TJF5sn
Premier outil de communication participatif pan-arménien: « Les Arméniennes & Arméniennes ».
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vendredi 28 février 2025
Réforme constitutionnelle en Arménie : Le peuple arménien face à la pression azerbaïdjanaise La presse azerbaïdjanaise en état d’alerte face à la réforme constitutionnelle arménienne Alors que l’Arménie s’apprête à modifier sa Constitution, la presse azerbaïdjanaise réagit avec agitation. Des médias comme Haqqin.az multiplient les articles alarmistes, soulignant les implications de cette réforme sur les relations entre Erevan et Bakou. Cette nervosité médiatique traduit l’inquiétude du régime azerbaïdjanais face à un processus souverain échappant à son influence. L’un des points sensibles concerne la suppression de la référence à la déclaration d’indépendance de 1990 dans le préambule de la Constitution arménienne. Cette déclaration affirmait le soutien de l’Arménie à la reconnaissance internationale de la République du Haut-Karabakh et au droit à l’autodétermination des Arméniens d’Artsakh. Bakou considère cette mention comme une revendication territoriale et exige depuis des années son retrait, estimant qu’elle fait obstacle aux négociations de paix. Cependant, l’Azerbaïdjan ne se limite pas à cette exigence. Il cherche également à obtenir une reconnaissance constitutionnelle de son intégrité territoriale par l’Arménie, ce qui reviendrait à légitimer la disparition de l’Artsakh et à écarter toute contestation future des droits des Arméniens dépossédés. Par ailleurs, Bakou continue de revendiquer des territoires arméniens comme le sud du Syunik, qu’il présente comme une extension du « corridor de Zangezur ». Face à ces pressions, le gouvernement arménien prévoit de soumettre la réforme à un référendum, permettant au peuple de s’exprimer sur ces questions cruciales. Contrairement aux interprétations alarmistes venues de Bakou, il ne s’agit pas d’une initiative imposée unilatéralement par le gouvernement, mais d’un processus démocratique destiné à clarifier la position de l’Arménie sur ces sujets. Les élections municipales de Gyumri, prévues le mois prochain, pourraient être un premier indicateur de la réaction populaire. Ce scrutin permettra d’évaluer les forces en présence et d’anticiper la dynamique autour du référendum constitutionnel. Cette situation pourrait également inverser la pression sur Aliyev. Jusqu’ici en position de force, le président azerbaïdjanais pourrait se retrouver face à une nouvelle réalité : si le peuple arménien rejette toute concession par voie référendaire, Erevan disposera d’un mandat clair pour tenir tête aux exigences de Bakou. Aliyev, qui a toujours cherché à imposer ses conditions en exploitant les divisions internes arméniennes, devra alors justifier auprès de sa propre opinion publique l’impasse diplomatique qui s’annonce. Loin d’être une faiblesse, cette réforme constitutionnelle pourrait donc devenir une arme stratégique pour Erevan, renforçant la position de l’Arménie sur la scène internationale et démontrant que son avenir ne se décide ni sous pression, ni sous chantage.
Hier à Erevan, plus de 500 personnes se sont rassemblées pour assister au congrès fondateur du "Parti Méritocrate d'Arménie". Cet événement marque un tournant dans le paysage politique arménien. Le Parti Méritocrate d'Arménie se distingue par son ambition de promouvoir un rapprochement significatif et solide avec l'Europe, notamment la France, ainsi qu'une consolidation des relations avec les États-Unis. Ce positionnement stratégique vise à renforcer les liens internationaux de l'Arménie tout en préservant son identité nationale. Le parti met un accent particulier sur l'identité arménienne dans son intégralité, englobant l'histoire et l'idéologie du pays. Il s'engage également à défendre les droits des compatriotes d'Artsakh devant les cours internationales, soulignant ainsi son engagement envers les questions territoriales et les droits humains. À l'issue du vote, Gurgen Simonyan a été élu Président du parti. Scientifique dans le domaine stratégique, Simonyan a également participé à la guerre d'Artsakh en 2020, où il a combattu dans une zone particulièrement hostile. Son élection symbolise un renouveau de la sphère politique arménienne, souvent divisée entre une opposition aux relations ambiguës avec le Kremlin et un gouvernement actuel controversé pour sa soumission aux exigences azerbaïdjanaises et turques, au détriment de l'histoire arménienne. Le Parti Méritocrate d'Arménie incarne une nouvelle voie pour le pays, prônant une approche équilibrée entre modernité et tradition, tout en plaçant l'intérêt national au cœur de ses priorités. Par Shushanna A-Yan
Hier à Erevan, plus de 500 personnes se sont rassemblées pour assister au congrès fondateur du "Parti Méritocrate d'Arménie". Cet événement marque un tournant dans le paysage politique arménien.
Le Parti Méritocrate d'Arménie se distingue par son ambition de promouvoir un rapprochement significatif et solide avec l'Europe, notamment la France, ainsi qu'une consolidation des relations avec les États-Unis. Ce positionnement stratégique vise à renforcer les liens internationaux de l'Arménie tout en préservant son identité nationale.
Le parti met un accent particulier sur l'identité arménienne dans son intégralité, englobant l'histoire et l'idéologie du pays. Il s'engage également à défendre les droits des compatriotes d'Artsakh devant les cours internationales, soulignant ainsi son engagement envers les questions territoriales et les droits humains.
À l'issue du vote, Gurgen Simonyan a été élu Président du parti. Scientifique dans le domaine stratégique, Simonyan a également participé à la guerre d'Artsakh en 2020, où il a combattu dans une zone particulièrement hostile. Son élection symbolise un renouveau de la sphère politique arménienne, souvent divisée entre une opposition aux relations ambiguës avec le Kremlin et un gouvernement actuel controversé pour sa soumission aux exigences azerbaïdjanaises et turques, au détriment de l'histoire arménienne.
Le Parti Méritocrate d'Arménie incarne une nouvelle voie pour le pays, prônant une approche équilibrée entre modernité et tradition, tout en plaçant l'intérêt national au cœur de ses priorités.
Par Shushanna A-Yan
http://dlvr.it/TJF5JG
Le Parti Méritocrate d'Arménie se distingue par son ambition de promouvoir un rapprochement significatif et solide avec l'Europe, notamment la France, ainsi qu'une consolidation des relations avec les États-Unis. Ce positionnement stratégique vise à renforcer les liens internationaux de l'Arménie tout en préservant son identité nationale.
Le parti met un accent particulier sur l'identité arménienne dans son intégralité, englobant l'histoire et l'idéologie du pays. Il s'engage également à défendre les droits des compatriotes d'Artsakh devant les cours internationales, soulignant ainsi son engagement envers les questions territoriales et les droits humains.
À l'issue du vote, Gurgen Simonyan a été élu Président du parti. Scientifique dans le domaine stratégique, Simonyan a également participé à la guerre d'Artsakh en 2020, où il a combattu dans une zone particulièrement hostile. Son élection symbolise un renouveau de la sphère politique arménienne, souvent divisée entre une opposition aux relations ambiguës avec le Kremlin et un gouvernement actuel controversé pour sa soumission aux exigences azerbaïdjanaises et turques, au détriment de l'histoire arménienne.
Le Parti Méritocrate d'Arménie incarne une nouvelle voie pour le pays, prônant une approche équilibrée entre modernité et tradition, tout en plaçant l'intérêt national au cœur de ses priorités.
Par Shushanna A-Yan
http://dlvr.it/TJF5JG
Hier à Erevan, plus de 500 personnes se sont rassemblées pour assister au congrès fondateur du "Parti Méritocrate d'Arménie". Cet événement marque un tournant dans le paysage politique arménien. Le Parti Méritocrate d'Arménie se distingue par son ambition de promouvoir un rapprochement significatif et solide avec l'Europe, notamment la France, ainsi qu'une consolidation des relations avec les États-Unis. Ce positionnement stratégique vise à renforcer les liens internationaux de l'Arménie tout en préservant son identité nationale. Le parti met un accent particulier sur l'identité arménienne dans son intégralité, englobant l'histoire et l'idéologie du pays. Il s'engage également à défendre les droits des compatriotes d'Artsakh devant les cours internationales, soulignant ainsi son engagement envers les questions territoriales et les droits humains. À l'issue du vote, Gurgen Simonyan a été élu Président du parti. Scientifique dans le domaine stratégique, Simonyan a également participé à la guerre d'Artsakh en 2020, où il a combattu dans une zone particulièrement hostile. Son élection symbolise un renouveau de la sphère politique arménienne, souvent divisée entre une opposition aux relations ambiguës avec le Kremlin et un gouvernement actuel controversé pour sa soumission aux exigences azerbaïdjanaises et turques, au détriment de l'histoire arménienne. Le Parti Méritocrate d'Arménie incarne une nouvelle voie pour le pays, prônant une approche équilibrée entre modernité et tradition, tout en plaçant l'intérêt national au cœur de ses priorités. Par Shushanna A-Yan
Hier à Erevan, plus de 500 personnes se sont rassemblées pour assister au congrès fondateur du "Parti Méritocrate d'Arménie". Cet événement marque un tournant dans le paysage politique arménien.
Le Parti Méritocrate d'Arménie se distingue par son ambition de promouvoir un rapprochement significatif et solide avec l'Europe, notamment la France, ainsi qu'une consolidation des relations avec les États-Unis. Ce positionnement stratégique vise à renforcer les liens internationaux de l'Arménie tout en préservant son identité nationale.
Le parti met un accent particulier sur l'identité arménienne dans son intégralité, englobant l'histoire et l'idéologie du pays. Il s'engage également à défendre les droits des compatriotes d'Artsakh devant les cours internationales, soulignant ainsi son engagement envers les questions territoriales et les droits humains.
À l'issue du vote, Gurgen Simonyan a été élu Président du parti. Scientifique dans le domaine stratégique, Simonyan a également participé à la guerre d'Artsakh en 2020, où il a combattu dans une zone particulièrement hostile. Son élection symbolise un renouveau de la sphère politique arménienne, souvent divisée entre une opposition aux relations ambiguës avec le Kremlin et un gouvernement actuel controversé pour sa soumission aux exigences azerbaïdjanaises et turques, au détriment de l'histoire arménienne.
Le Parti Méritocrate d'Arménie incarne une nouvelle voie pour le pays, prônant une approche équilibrée entre modernité et tradition, tout en plaçant l'intérêt national au cœur de ses priorités.
Par Shushanna A-Yan
http://dlvr.it/TJF3mH
Le Parti Méritocrate d'Arménie se distingue par son ambition de promouvoir un rapprochement significatif et solide avec l'Europe, notamment la France, ainsi qu'une consolidation des relations avec les États-Unis. Ce positionnement stratégique vise à renforcer les liens internationaux de l'Arménie tout en préservant son identité nationale.
Le parti met un accent particulier sur l'identité arménienne dans son intégralité, englobant l'histoire et l'idéologie du pays. Il s'engage également à défendre les droits des compatriotes d'Artsakh devant les cours internationales, soulignant ainsi son engagement envers les questions territoriales et les droits humains.
À l'issue du vote, Gurgen Simonyan a été élu Président du parti. Scientifique dans le domaine stratégique, Simonyan a également participé à la guerre d'Artsakh en 2020, où il a combattu dans une zone particulièrement hostile. Son élection symbolise un renouveau de la sphère politique arménienne, souvent divisée entre une opposition aux relations ambiguës avec le Kremlin et un gouvernement actuel controversé pour sa soumission aux exigences azerbaïdjanaises et turques, au détriment de l'histoire arménienne.
Le Parti Méritocrate d'Arménie incarne une nouvelle voie pour le pays, prônant une approche équilibrée entre modernité et tradition, tout en plaçant l'intérêt national au cœur de ses priorités.
Par Shushanna A-Yan
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Hier à Erevan, plus de 500 personnes se sont rassemblées pour assister au congrès fondateur du "Parti Méritocrate d'Arménie". Cet événement marque un tournant dans le paysage politique arménien. Le Parti Méritocrate d'Arménie se distingue par son ambition de promouvoir un rapprochement significatif et solide avec l'Europe, notamment la France, ainsi qu'une consolidation des relations avec les États-Unis. Ce positionnement stratégique vise à renforcer les liens internationaux de l'Arménie tout en préservant son identité nationale. Le parti met un accent particulier sur l'identité arménienne dans son intégralité, englobant l'histoire et l'idéologie du pays. Il s'engage également à défendre les droits des compatriotes d'Artsakh devant les cours internationales, soulignant ainsi son engagement envers les questions territoriales et les droits humains. À l'issue du vote, Gurgen Simonyan a été élu Président du parti. Scientifique dans le domaine stratégique, Simonyan a également participé à la guerre d'Artsakh en 2020, où il a combattu dans une zone particulièrement hostile. Son élection symbolise un renouveau de la sphère politique arménienne, souvent divisée entre une opposition aux relations ambiguës avec le Kremlin et un gouvernement actuel controversé pour sa soumission aux exigences azerbaïdjanaises et turques, au détriment de l'histoire arménienne. Le Parti Méritocrate d'Arménie incarne une nouvelle voie pour le pays, prônant une approche équilibrée entre modernité et tradition, tout en plaçant l'intérêt national au cœur de ses priorités. Par Shushanna A-Yan
Hier à Erevan, plus de 500 personnes se sont rassemblées pour assister au congrès fondateur du "Parti Méritocrate d'Arménie". Cet événement marque un tournant dans le paysage politique arménien.
Le Parti Méritocrate d'Arménie se distingue par son ambition de promouvoir un rapprochement significatif et solide avec l'Europe, notamment la France, ainsi qu'une consolidation des relations avec les États-Unis. Ce positionnement stratégique vise à renforcer les liens internationaux de l'Arménie tout en préservant son identité nationale.
Le parti met un accent particulier sur l'identité arménienne dans son intégralité, englobant l'histoire et l'idéologie du pays. Il s'engage également à défendre les droits des compatriotes d'Artsakh devant les cours internationales, soulignant ainsi son engagement envers les questions territoriales et les droits humains.
À l'issue du vote, Gurgen Simonyan a été élu Président du parti. Scientifique dans le domaine stratégique, Simonyan a également participé à la guerre d'Artsakh en 2020, où il a combattu dans une zone particulièrement hostile. Son élection symbolise un renouveau de la sphère politique arménienne, souvent divisée entre une opposition aux relations ambiguës avec le Kremlin et un gouvernement actuel controversé pour sa soumission aux exigences azerbaïdjanaises et turques, au détriment de l'histoire arménienne.
Le Parti Méritocrate d'Arménie incarne une nouvelle voie pour le pays, prônant une approche équilibrée entre modernité et tradition, tout en plaçant l'intérêt national au cœur de ses priorités.
Par Shushanna A-Yan
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Le Parti Méritocrate d'Arménie se distingue par son ambition de promouvoir un rapprochement significatif et solide avec l'Europe, notamment la France, ainsi qu'une consolidation des relations avec les États-Unis. Ce positionnement stratégique vise à renforcer les liens internationaux de l'Arménie tout en préservant son identité nationale.
Le parti met un accent particulier sur l'identité arménienne dans son intégralité, englobant l'histoire et l'idéologie du pays. Il s'engage également à défendre les droits des compatriotes d'Artsakh devant les cours internationales, soulignant ainsi son engagement envers les questions territoriales et les droits humains.
À l'issue du vote, Gurgen Simonyan a été élu Président du parti. Scientifique dans le domaine stratégique, Simonyan a également participé à la guerre d'Artsakh en 2020, où il a combattu dans une zone particulièrement hostile. Son élection symbolise un renouveau de la sphère politique arménienne, souvent divisée entre une opposition aux relations ambiguës avec le Kremlin et un gouvernement actuel controversé pour sa soumission aux exigences azerbaïdjanaises et turques, au détriment de l'histoire arménienne.
Le Parti Méritocrate d'Arménie incarne une nouvelle voie pour le pays, prônant une approche équilibrée entre modernité et tradition, tout en plaçant l'intérêt national au cœur de ses priorités.
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À peine désigné par l’Euro-Alliance, Levon Barseghyan visé par des menaces de mort Levon Barseghyan, journaliste et figure politique bien connue en Arménie, a récemment annoncé sa candidature aux élections municipales de Gyumri sous la bannière de l’Euro-Alliance. Mais cette annonce n’a pas tardé à susciter de violentes réactions, allant jusqu’à des menaces de mort explicites à son encontre et contre les membres de son parti. Dans un message publié sur les réseaux sociaux, Barseghyan a dénoncé une campagne de haine orchestrée contre lui, marquée par des insultes, des diffamations et des appels au meurtre. Il affirme que ces attaques proviennent de cercles politiques inquiets de l’émergence d’une alternative indépendante, qui remet en cause à la fois l’ancien régime et l’actuel pouvoir en place. « Depuis l’annonce de ma candidature, certains sont littéralement entrés en hystérie. Ils hurlent sur Internet, profèrent des menaces et diffusent des calomnies pour tenter de discréditer notre mouvement », écrit-il. Il souligne également que cette réaction reflète la crainte des forces politiques traditionnelles face à une nouvelle dynamique capable d’attirer un électorat déçu par les échecs du passé et du présent. Les menaces visant Barseghyan et son équipe ont suscité une vague d’indignation au sein de l’opinion publique et de la société civile. Plusieurs figures politiques et organisations ont appelé à une enquête pour identifier les auteurs de ces appels à la violence et garantir un climat électoral sain à Gyumri. Alors que les élections municipales s’annoncent comme un test politique majeur avant les législatives de 2026, l’Euro-Alliance espère incarner une alternative crédible pour les citoyens lassés du duopole entre les anciens clans du pouvoir et les autorités actuelles. Reste à voir si cette nouvelle force pourra surmonter les pressions et s’imposer dans un paysage politique toujours marqué par des tensions et des affrontements. Voici son message complet : L’Ancienne Bénédiction de la Ville Libre La candidature de l’Euro-Alliance et la mienne aux élections municipales de Gyumri ont profondément contrarié quelques individus qui se considèrent comme la conscience politique et publique. Dire qu’ils sont « contrariés » est un euphémisme : ils sont enragés jusqu’au plus profond de leur être et, depuis 18 heures, ils hurlent sur Internet, déversant insultes, calomnies et appels explicites à la haine, allant jusqu’à des menaces de mort à mon encontre et contre les membres des partis de l’Alliance. Pourquoi cette colère et ces hurlements ? J’ai quelques hypothèses. Inutile de discuter des troubles psychologiques, de la pathologie ou de l’ignorance crasse. Pour le reste : 1. Il est probable que leurs commanditaires aient compris que l’Euro-Alliance, en tant que nouvelle force politique, représente une menace sérieuse pour leur position. Nous nous adressons à un électorat qui refuse à la fois le retour des anciens dirigeants corrompus et l’incapacité absolue du pouvoir actuel (KP), qui a échoué de manière retentissante après six ans de gouvernance marquée par des promesses grandioses et irréalistes. Une partie de la société ne veut ni des anciens, ni des actuels, ni de leurs satellites et héritiers politiques, et choisira naturellement une alternative. Il existe d’autres alternatives, et c’est une bonne chose. Mais ceux qui, en coulisses, reçoivent des consignes de leurs « papas politiques », se lancent dans une campagne de diffamation et d’intimidation en criant : « Les gays se sont unis ! », « Mort aux Galiboyans ! » – simplement pour empêcher une troisième force d’accéder au pouvoir. Leur objectif est de protéger la place de leurs maîtres. Jusqu’ici, je n’ai pas observé d’hystérie de la part du KP. Si cela change, je vous en informerai. 2. Dans ce contexte, ils considèrent Gyumri comme un terrain d’expérimentation politique avant les élections législatives de 2026. Mais pour moi et de nombreux amis, Gyumri n’est pas un simple laboratoire : c’est notre ville natale. Je vis à 130 mètres de l’immeuble où je suis né et aurais pu vivre n’importe où sur cette planète depuis longtemps. Ces misérables qui appellent au meurtre et hurlent leurs insanités n’ont aucune notion de sacré. Ils pensent que Gyumri est leur jouet, qui doit à nouveau tomber dans la poche de leurs parrains. Mais, voyant que de nouvelles forces pourraient s’imposer, et n’ayant ni programme ni arguments politiques à opposer aux nôtres, ils en sont réduits à l’aboiement, aux injures et à la diffamation. 3. J’ai contribué à améliorer la gouvernance de Gyumri depuis 1990, d’abord en tant que journaliste, puis comme conseiller municipal, expert en administration locale et lobbyiste, si vous voulez. Je ne connais personne qui maîtrise mieux les problèmes et les solutions de cette ville. Si un tel expert existe, tant mieux, j’aimerais travailler avec lui. Beaucoup de mes collègues compétents ont renoncé à s’engager politiquement face à ce genre d’intimidations : « Ne te présente pas, un point c’est tout… ». On ne peut pas les blâmer. Tout le monde n’est pas prêt à voir sa voiture ou son bureau brûler, à subir des menaces anonymes et du harcèlement. Mais ceux qui me connaissent savent que même seul, j’irai jusqu’au bout. Je n’ai jamais agi en attendant un soutien, personne ne peut me reprocher de n’avoir pas fait ma part. Aujourd’hui, avec mes collègues de l’Euro-Alliance, anciens et nouveaux, nous poursuivons le programme de développement de Gyumri. J’ai été élu au conseil municipal en 2012 et 2016, j’ai fait tout ce que je pouvais pour la ville. En 2021, je n’ai pas obtenu assez de voix, mais je ne me suis ni enfui, ni caché, ni exilé. J’ai continué à servir la ville. Je n’ai jamais occupé un poste dans l’administration publique ou municipale, ni touché d’argent de l’État. Mais ces marionnettes, qui servent ceux qui ont pillé la ville et le pays, n’ont aucun argument et pensent pouvoir me faire abandonner avec des calomnies et des menaces de mort, espérant aussi grappiller quelques votes pour leurs patrons. À ce niveau d’imbécillité, c’est fascinant. Ces gens me connaissent très mal. Que la neige leur tombe sur la tête ! La critique politique nous manque, et vous, vous manquez de cerveau, mes chers. L’humanité classe généralement les comportements absurdes en deux catégories : l’oisiveté ou la stupidité. Dans le cas de ces hurleurs, je me demande lequel prévaut. S’il ne s’agissait que d’oisiveté, on pourrait leur donner une boîte d’allumettes et leur demander de la vider et de la remplir jusqu’au matin. Mais leurs commanditaires ont choisi de les sortir de la cave, de les dépoussiérer, de les graisser un peu et de les lâcher sur le terrain. Peut-être que cette fois, ils fonctionneront, se disent-ils. Vous finirez par avoir besoin d’un médecin. Ne vous inquiétez pas, ceux qui appellent publiquement à la mort de leurs adversaires en ont toujours besoin, même s’ils ne le savent pas. P.S. À toutes les personnes respectables : ne m’envoyez ni à moi ni à mes collègues les captures d’écran ou les liens vers leurs aboiements. Certains cherchent peut-être à se faire emprisonner en tant que « prisonniers politiques », car ils n’ont pas d’autre solution. Je vous assure que nous surveillons tout avec la plus grande attention. Nous avons tout ce qu’il faut. #VotreLevon #EuroAlliance #CinémaDuQuartierErevan #VilleLibre Et après, ne dites pas que David est venu et reparti en catimini. Les captures d’écran sont bien archivées. :)
À peine désigné par l’Euro-Alliance, Levon Barseghyan visé par des menaces de mort
Levon Barseghyan, journaliste et figure politique bien connue en Arménie, a récemment annoncé sa candidature aux élections municipales de Gyumri sous la bannière de l’Euro-Alliance. Mais cette annonce n’a pas tardé à susciter de violentes réactions, allant jusqu’à des menaces de mort explicites à son encontre et contre les membres de son parti.
Dans un message publié sur les réseaux sociaux, Barseghyan a dénoncé une campagne de haine orchestrée contre lui, marquée par des insultes, des diffamations et des appels au meurtre. Il affirme que ces attaques proviennent de cercles politiques inquiets de l’émergence d’une alternative indépendante, qui remet en cause à la fois l’ancien régime et l’actuel pouvoir en place.
« Depuis l’annonce de ma candidature, certains sont littéralement entrés en hystérie. Ils hurlent sur Internet, profèrent des menaces et diffusent des calomnies pour tenter de discréditer notre mouvement », écrit-il. Il souligne également que cette réaction reflète la crainte des forces politiques traditionnelles face à une nouvelle dynamique capable d’attirer un électorat déçu par les échecs du passé et du présent.
Les menaces visant Barseghyan et son équipe ont suscité une vague d’indignation au sein de l’opinion publique et de la société civile. Plusieurs figures politiques et organisations ont appelé à une enquête pour identifier les auteurs de ces appels à la violence et garantir un climat électoral sain à Gyumri.
Alors que les élections municipales s’annoncent comme un test politique majeur avant les législatives de 2026, l’Euro-Alliance espère incarner une alternative crédible pour les citoyens lassés du duopole entre les anciens clans du pouvoir et les autorités actuelles. Reste à voir si cette nouvelle force pourra surmonter les pressions et s’imposer dans un paysage politique toujours marqué par des tensions et des affrontements.
Voici son message complet :
L’Ancienne Bénédiction de la Ville Libre
La candidature de l’Euro-Alliance et la mienne aux élections municipales de Gyumri ont profondément contrarié quelques individus qui se considèrent comme la conscience politique et publique. Dire qu’ils sont « contrariés » est un euphémisme : ils sont enragés jusqu’au plus profond de leur être et, depuis 18 heures, ils hurlent sur Internet, déversant insultes, calomnies et appels explicites à la haine, allant jusqu’à des menaces de mort à mon encontre et contre les membres des partis de l’Alliance.
Pourquoi cette colère et ces hurlements ? J’ai quelques hypothèses. Inutile de discuter des troubles psychologiques, de la pathologie ou de l’ignorance crasse. Pour le reste :
1. Il est probable que leurs commanditaires aient compris que l’Euro-Alliance, en tant que nouvelle force politique, représente une menace sérieuse pour leur position. Nous nous adressons à un électorat qui refuse à la fois le retour des anciens dirigeants corrompus et l’incapacité absolue du pouvoir actuel (KP), qui a échoué de manière retentissante après six ans de gouvernance marquée par des promesses grandioses et irréalistes. Une partie de la société ne veut ni des anciens, ni des actuels, ni de leurs satellites et héritiers politiques, et choisira naturellement une alternative. Il existe d’autres alternatives, et c’est une bonne chose. Mais ceux qui, en coulisses, reçoivent des consignes de leurs « papas politiques », se lancent dans une campagne de diffamation et d’intimidation en criant : « Les gays se sont unis ! », « Mort aux Galiboyans ! » – simplement pour empêcher une troisième force d’accéder au pouvoir. Leur objectif est de protéger la place de leurs maîtres. Jusqu’ici, je n’ai pas observé d’hystérie de la part du KP. Si cela change, je vous en informerai.
2. Dans ce contexte, ils considèrent Gyumri comme un terrain d’expérimentation politique avant les élections législatives de 2026. Mais pour moi et de nombreux amis, Gyumri n’est pas un simple laboratoire : c’est notre ville natale. Je vis à 130 mètres de l’immeuble où je suis né et aurais pu vivre n’importe où sur cette planète depuis longtemps. Ces misérables qui appellent au meurtre et hurlent leurs insanités n’ont aucune notion de sacré. Ils pensent que Gyumri est leur jouet, qui doit à nouveau tomber dans la poche de leurs parrains. Mais, voyant que de nouvelles forces pourraient s’imposer, et n’ayant ni programme ni arguments politiques à opposer aux nôtres, ils en sont réduits à l’aboiement, aux injures et à la diffamation.
3. J’ai contribué à améliorer la gouvernance de Gyumri depuis 1990, d’abord en tant que journaliste, puis comme conseiller municipal, expert en administration locale et lobbyiste, si vous voulez. Je ne connais personne qui maîtrise mieux les problèmes et les solutions de cette ville. Si un tel expert existe, tant mieux, j’aimerais travailler avec lui. Beaucoup de mes collègues compétents ont renoncé à s’engager politiquement face à ce genre d’intimidations : « Ne te présente pas, un point c’est tout… ». On ne peut pas les blâmer. Tout le monde n’est pas prêt à voir sa voiture ou son bureau brûler, à subir des menaces anonymes et du harcèlement. Mais ceux qui me connaissent savent que même seul, j’irai jusqu’au bout. Je n’ai jamais agi en attendant un soutien, personne ne peut me reprocher de n’avoir pas fait ma part.
Aujourd’hui, avec mes collègues de l’Euro-Alliance, anciens et nouveaux, nous poursuivons le programme de développement de Gyumri. J’ai été élu au conseil municipal en 2012 et 2016, j’ai fait tout ce que je pouvais pour la ville. En 2021, je n’ai pas obtenu assez de voix, mais je ne me suis ni enfui, ni caché, ni exilé. J’ai continué à servir la ville. Je n’ai jamais occupé un poste dans l’administration publique ou municipale, ni touché d’argent de l’État.
Mais ces marionnettes, qui servent ceux qui ont pillé la ville et le pays, n’ont aucun argument et pensent pouvoir me faire abandonner avec des calomnies et des menaces de mort, espérant aussi grappiller quelques votes pour leurs patrons. À ce niveau d’imbécillité, c’est fascinant. Ces gens me connaissent très mal. Que la neige leur tombe sur la tête !
La critique politique nous manque, et vous, vous manquez de cerveau, mes chers.
L’humanité classe généralement les comportements absurdes en deux catégories : l’oisiveté ou la stupidité. Dans le cas de ces hurleurs, je me demande lequel prévaut. S’il ne s’agissait que d’oisiveté, on pourrait leur donner une boîte d’allumettes et leur demander de la vider et de la remplir jusqu’au matin. Mais leurs commanditaires ont choisi de les sortir de la cave, de les dépoussiérer, de les graisser un peu et de les lâcher sur le terrain. Peut-être que cette fois, ils fonctionneront, se disent-ils.
Vous finirez par avoir besoin d’un médecin. Ne vous inquiétez pas, ceux qui appellent publiquement à la mort de leurs adversaires en ont toujours besoin, même s’ils ne le savent pas.
P.S.
À toutes les personnes respectables : ne m’envoyez ni à moi ni à mes collègues les captures d’écran ou les liens vers leurs aboiements. Certains cherchent peut-être à se faire emprisonner en tant que « prisonniers politiques », car ils n’ont pas d’autre solution. Je vous assure que nous surveillons tout avec la plus grande attention. Nous avons tout ce qu’il faut.
#VotreLevon
#EuroAlliance
#CinémaDuQuartierErevan
#VilleLibre
Et après, ne dites pas que David est venu et reparti en catimini.
Les captures d’écran sont bien archivées. :)
http://dlvr.it/TJDxg9
Levon Barseghyan, journaliste et figure politique bien connue en Arménie, a récemment annoncé sa candidature aux élections municipales de Gyumri sous la bannière de l’Euro-Alliance. Mais cette annonce n’a pas tardé à susciter de violentes réactions, allant jusqu’à des menaces de mort explicites à son encontre et contre les membres de son parti.
Dans un message publié sur les réseaux sociaux, Barseghyan a dénoncé une campagne de haine orchestrée contre lui, marquée par des insultes, des diffamations et des appels au meurtre. Il affirme que ces attaques proviennent de cercles politiques inquiets de l’émergence d’une alternative indépendante, qui remet en cause à la fois l’ancien régime et l’actuel pouvoir en place.
« Depuis l’annonce de ma candidature, certains sont littéralement entrés en hystérie. Ils hurlent sur Internet, profèrent des menaces et diffusent des calomnies pour tenter de discréditer notre mouvement », écrit-il. Il souligne également que cette réaction reflète la crainte des forces politiques traditionnelles face à une nouvelle dynamique capable d’attirer un électorat déçu par les échecs du passé et du présent.
Les menaces visant Barseghyan et son équipe ont suscité une vague d’indignation au sein de l’opinion publique et de la société civile. Plusieurs figures politiques et organisations ont appelé à une enquête pour identifier les auteurs de ces appels à la violence et garantir un climat électoral sain à Gyumri.
Alors que les élections municipales s’annoncent comme un test politique majeur avant les législatives de 2026, l’Euro-Alliance espère incarner une alternative crédible pour les citoyens lassés du duopole entre les anciens clans du pouvoir et les autorités actuelles. Reste à voir si cette nouvelle force pourra surmonter les pressions et s’imposer dans un paysage politique toujours marqué par des tensions et des affrontements.
Voici son message complet :
L’Ancienne Bénédiction de la Ville Libre
La candidature de l’Euro-Alliance et la mienne aux élections municipales de Gyumri ont profondément contrarié quelques individus qui se considèrent comme la conscience politique et publique. Dire qu’ils sont « contrariés » est un euphémisme : ils sont enragés jusqu’au plus profond de leur être et, depuis 18 heures, ils hurlent sur Internet, déversant insultes, calomnies et appels explicites à la haine, allant jusqu’à des menaces de mort à mon encontre et contre les membres des partis de l’Alliance.
Pourquoi cette colère et ces hurlements ? J’ai quelques hypothèses. Inutile de discuter des troubles psychologiques, de la pathologie ou de l’ignorance crasse. Pour le reste :
1. Il est probable que leurs commanditaires aient compris que l’Euro-Alliance, en tant que nouvelle force politique, représente une menace sérieuse pour leur position. Nous nous adressons à un électorat qui refuse à la fois le retour des anciens dirigeants corrompus et l’incapacité absolue du pouvoir actuel (KP), qui a échoué de manière retentissante après six ans de gouvernance marquée par des promesses grandioses et irréalistes. Une partie de la société ne veut ni des anciens, ni des actuels, ni de leurs satellites et héritiers politiques, et choisira naturellement une alternative. Il existe d’autres alternatives, et c’est une bonne chose. Mais ceux qui, en coulisses, reçoivent des consignes de leurs « papas politiques », se lancent dans une campagne de diffamation et d’intimidation en criant : « Les gays se sont unis ! », « Mort aux Galiboyans ! » – simplement pour empêcher une troisième force d’accéder au pouvoir. Leur objectif est de protéger la place de leurs maîtres. Jusqu’ici, je n’ai pas observé d’hystérie de la part du KP. Si cela change, je vous en informerai.
2. Dans ce contexte, ils considèrent Gyumri comme un terrain d’expérimentation politique avant les élections législatives de 2026. Mais pour moi et de nombreux amis, Gyumri n’est pas un simple laboratoire : c’est notre ville natale. Je vis à 130 mètres de l’immeuble où je suis né et aurais pu vivre n’importe où sur cette planète depuis longtemps. Ces misérables qui appellent au meurtre et hurlent leurs insanités n’ont aucune notion de sacré. Ils pensent que Gyumri est leur jouet, qui doit à nouveau tomber dans la poche de leurs parrains. Mais, voyant que de nouvelles forces pourraient s’imposer, et n’ayant ni programme ni arguments politiques à opposer aux nôtres, ils en sont réduits à l’aboiement, aux injures et à la diffamation.
3. J’ai contribué à améliorer la gouvernance de Gyumri depuis 1990, d’abord en tant que journaliste, puis comme conseiller municipal, expert en administration locale et lobbyiste, si vous voulez. Je ne connais personne qui maîtrise mieux les problèmes et les solutions de cette ville. Si un tel expert existe, tant mieux, j’aimerais travailler avec lui. Beaucoup de mes collègues compétents ont renoncé à s’engager politiquement face à ce genre d’intimidations : « Ne te présente pas, un point c’est tout… ». On ne peut pas les blâmer. Tout le monde n’est pas prêt à voir sa voiture ou son bureau brûler, à subir des menaces anonymes et du harcèlement. Mais ceux qui me connaissent savent que même seul, j’irai jusqu’au bout. Je n’ai jamais agi en attendant un soutien, personne ne peut me reprocher de n’avoir pas fait ma part.
Aujourd’hui, avec mes collègues de l’Euro-Alliance, anciens et nouveaux, nous poursuivons le programme de développement de Gyumri. J’ai été élu au conseil municipal en 2012 et 2016, j’ai fait tout ce que je pouvais pour la ville. En 2021, je n’ai pas obtenu assez de voix, mais je ne me suis ni enfui, ni caché, ni exilé. J’ai continué à servir la ville. Je n’ai jamais occupé un poste dans l’administration publique ou municipale, ni touché d’argent de l’État.
Mais ces marionnettes, qui servent ceux qui ont pillé la ville et le pays, n’ont aucun argument et pensent pouvoir me faire abandonner avec des calomnies et des menaces de mort, espérant aussi grappiller quelques votes pour leurs patrons. À ce niveau d’imbécillité, c’est fascinant. Ces gens me connaissent très mal. Que la neige leur tombe sur la tête !
La critique politique nous manque, et vous, vous manquez de cerveau, mes chers.
L’humanité classe généralement les comportements absurdes en deux catégories : l’oisiveté ou la stupidité. Dans le cas de ces hurleurs, je me demande lequel prévaut. S’il ne s’agissait que d’oisiveté, on pourrait leur donner une boîte d’allumettes et leur demander de la vider et de la remplir jusqu’au matin. Mais leurs commanditaires ont choisi de les sortir de la cave, de les dépoussiérer, de les graisser un peu et de les lâcher sur le terrain. Peut-être que cette fois, ils fonctionneront, se disent-ils.
Vous finirez par avoir besoin d’un médecin. Ne vous inquiétez pas, ceux qui appellent publiquement à la mort de leurs adversaires en ont toujours besoin, même s’ils ne le savent pas.
P.S.
À toutes les personnes respectables : ne m’envoyez ni à moi ni à mes collègues les captures d’écran ou les liens vers leurs aboiements. Certains cherchent peut-être à se faire emprisonner en tant que « prisonniers politiques », car ils n’ont pas d’autre solution. Je vous assure que nous surveillons tout avec la plus grande attention. Nous avons tout ce qu’il faut.
#VotreLevon
#EuroAlliance
#CinémaDuQuartierErevan
#VilleLibre
Et après, ne dites pas que David est venu et reparti en catimini.
Les captures d’écran sont bien archivées. :)
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jeudi 27 février 2025
Un accord avec les partis engagés pour le rassemblement en faveur de l’UE en vue des élections de Gyumri Un accord a été signé entre les forces démocratiques pro-européennes, y compris les différents partis ayant déjà œuvré pour le rassemblement en faveur de l’adhésion de l’Arménie à l’Union européenne. Cet accord vise à soutenir le candidat commun, Levon Barseghyan, lors des élections municipales de Gyumri. Cette initiative, soutenue par l’“EuroAlliance”, marque un nouveau jalon dans la coopération entre les partis pro-européens, après la collecte de signatures en faveur de l’adhésion de l’Arménie à l’UE, et renforce leur engagement sur la scène politique nationale.
Un accord avec les partis engagés pour le rassemblement en faveur de l’UE en vue des élections de Gyumri
Un accord a été signé entre les forces démocratiques pro-européennes, y compris les différents partis ayant déjà œuvré pour le rassemblement en faveur de l’adhésion de l’Arménie à l’Union européenne. Cet accord vise à soutenir le candidat commun, Levon Barseghyan, lors des élections municipales de Gyumri.
Cette initiative, soutenue par l’“EuroAlliance”, marque un nouveau jalon dans la coopération entre les partis pro-européens, après la collecte de signatures en faveur de l’adhésion de l’Arménie à l’UE, et renforce leur engagement sur la scène politique nationale.
http://dlvr.it/TJD0MH
Un accord a été signé entre les forces démocratiques pro-européennes, y compris les différents partis ayant déjà œuvré pour le rassemblement en faveur de l’adhésion de l’Arménie à l’Union européenne. Cet accord vise à soutenir le candidat commun, Levon Barseghyan, lors des élections municipales de Gyumri.
Cette initiative, soutenue par l’“EuroAlliance”, marque un nouveau jalon dans la coopération entre les partis pro-européens, après la collecte de signatures en faveur de l’adhésion de l’Arménie à l’UE, et renforce leur engagement sur la scène politique nationale.
http://dlvr.it/TJD0MH
L’Arménie réelle ou irréelle : une nation indivisible face à l’effacement de son identité Par Raffy L’Arménie est aujourd’hui confrontée à une tentative d’effacement sans précédent. Sous le prétexte fallacieux d’une modernisation, nos symboles nationaux sont attaqués, notre hymne remis en question, et notre Constitution menacée d’une réécriture imposée par l’Azerbaïdjan. Ce n’est pas une simple révision institutionnelle : c’est une volonté manifeste de détruire l’Arménie telle qu’elle a toujours existé. Face à cette dérive, il ne reste que deux idéologies véritables et indestructibles : celle de Hayk, la liberté et la démocratie, et celle d’Ararat, nos valeurs morales chrétiennes. Tout le reste n’est que soumission ou compromission. Un drapeau et un hymne ne se renient pas Depuis des siècles, nos symboles incarnent notre existence et notre résistance. Modifier notre emblème, c’est effacer l’héritage de ceux qui ont combattu pour notre liberté. Remplacer notre hymne, c’est nier la voix de nos ancêtres qui ont chanté l’indépendance et la dignité. Mais le plus grand reniement serait le retrait du mont Ararat des symboles nationaux. Une telle décision reviendrait à effacer les valeurs chrétiennes de l’Arménie et à nier l’héritage de Noé, le patriarche biblique dont l’arche s’est posée sur Ararat. Ce mont n’est pas qu’un simple relief : il est le berceau spirituel de notre nation, le témoin millénaire de notre foi et de notre endurance face aux épreuves, et du commencement de l’humanité. Son image est indissociable de notre identité, de notre foi chrétienne et de notre résilience face aux épreuves de l’histoire. Une Constitution sous tutelle étrangère Aujourd’hui, le régime en place ouvre la voie à une modification de notre Constitution sous la pression directe de l’Azerbaïdjan. Accepter cela, c’est abandonner notre souveraineté. C’est inscrire dans notre loi fondamentale la soumission à une puissance qui ne rêve que d’une chose : voir disparaître l’Arménie. Comment ne pas voir dans ce changement constitutionnel une tentative de noyer la véritable exigence du peuple arménien : un référendum sur l’intégration à l’Union européenne ? Plutôt que de donner aux Arméniens le choix de leur avenir, on détourne leur attention avec une réforme imposée de l’extérieur. Si révision de la Constitution il doit y avoir, elle devrait se limiter exclusivement à cette question ou, au mieux, supprimer les dispositions anti-démocratiques héritées du régime de Serzh Sargsyan. Celles-là mêmes qui permettent au premier parti arrivé en tête aux élections d’obtenir automatiquement la majorité au Parlement, même sans majorité réelle, et de gouverner l’Arménie avec à peine 20 à 25 % des voix. Une aberration démocratique qui doit disparaître. Il n’existe pas d’“Arménie réelle” et d’“Arménie irréelle” Ces derniers mois, un discours dangereux s’est répandu, celui d’une prétendue “Arménie réelle”, sous-entendant qu’il existerait une “Arménie irréelle”. C’est un non-sens absolu. L’Arménie est une et indivisible. Elle ne se divise pas en catégories floues au gré des intérêts politiques du moment. Nous, Arméniens, devons choisir. Allons-nous nous laisser redéfinir par ceux qui veulent nous voir disparaître ? Allons-nous troquer notre histoire et nos valeurs contre un avenir dicté par nos ennemis ? Il n’y a qu’une réponse possible : l’Arménie restera fidèle à Hayk et à Ararat. Elle restera un pays libre, démocratique et enraciné dans ses valeurs chrétiennes. Aucune force extérieure, aucun gouvernement complaisant ne pourra changer cela. Car une nation qui se souvient de son histoire et qui croit en sa mission ne peut jamais être vaincue.
L’Arménie réelle ou irréelle : une nation indivisible face à l’effacement de son identité
Par Raffy
L’Arménie est aujourd’hui confrontée à une tentative d’effacement sans précédent. Sous le prétexte fallacieux d’une modernisation, nos symboles nationaux sont attaqués, notre hymne remis en question, et notre Constitution menacée d’une réécriture imposée par l’Azerbaïdjan. Ce n’est pas une simple révision institutionnelle : c’est une volonté manifeste de détruire l’Arménie telle qu’elle a toujours existé.
Face à cette dérive, il ne reste que deux idéologies véritables et indestructibles : celle de Hayk, la liberté et la démocratie, et celle d’Ararat, nos valeurs morales chrétiennes. Tout le reste n’est que soumission ou compromission.
Un drapeau et un hymne ne se renient pas
Depuis des siècles, nos symboles incarnent notre existence et notre résistance. Modifier notre emblème, c’est effacer l’héritage de ceux qui ont combattu pour notre liberté. Remplacer notre hymne, c’est nier la voix de nos ancêtres qui ont chanté l’indépendance et la dignité.
Mais le plus grand reniement serait le retrait du mont Ararat des symboles nationaux. Une telle décision reviendrait à effacer les valeurs chrétiennes de l’Arménie et à nier l’héritage de Noé, le patriarche biblique dont l’arche s’est posée sur Ararat. Ce mont n’est pas qu’un simple relief : il est le berceau spirituel de notre nation, le témoin millénaire de notre foi et de notre endurance face aux épreuves, et du commencement de l’humanité. Son image est indissociable de notre identité, de notre foi chrétienne et de notre résilience face aux épreuves de l’histoire.
Une Constitution sous tutelle étrangère
Aujourd’hui, le régime en place ouvre la voie à une modification de notre Constitution sous la pression directe de l’Azerbaïdjan. Accepter cela, c’est abandonner notre souveraineté. C’est inscrire dans notre loi fondamentale la soumission à une puissance qui ne rêve que d’une chose : voir disparaître l’Arménie.
Comment ne pas voir dans ce changement constitutionnel une tentative de noyer la véritable exigence du peuple arménien : un référendum sur l’intégration à l’Union européenne ? Plutôt que de donner aux Arméniens le choix de leur avenir, on détourne leur attention avec une réforme imposée de l’extérieur.
Si révision de la Constitution il doit y avoir, elle devrait se limiter exclusivement à cette question ou, au mieux, supprimer les dispositions anti-démocratiques héritées du régime de Serzh Sargsyan. Celles-là mêmes qui permettent au premier parti arrivé en tête aux élections d’obtenir automatiquement la majorité au Parlement, même sans majorité réelle, et de gouverner l’Arménie avec à peine 20 à 25 % des voix. Une aberration démocratique qui doit disparaître.
Il n’existe pas d’“Arménie réelle” et d’“Arménie irréelle”
Ces derniers mois, un discours dangereux s’est répandu, celui d’une prétendue “Arménie réelle”, sous-entendant qu’il existerait une “Arménie irréelle”. C’est un non-sens absolu. L’Arménie est une et indivisible. Elle ne se divise pas en catégories floues au gré des intérêts politiques du moment.
Nous, Arméniens, devons choisir. Allons-nous nous laisser redéfinir par ceux qui veulent nous voir disparaître ? Allons-nous troquer notre histoire et nos valeurs contre un avenir dicté par nos ennemis ?
Il n’y a qu’une réponse possible : l’Arménie restera fidèle à Hayk et à Ararat. Elle restera un pays libre, démocratique et enraciné dans ses valeurs chrétiennes. Aucune force extérieure, aucun gouvernement complaisant ne pourra changer cela. Car une nation qui se souvient de son histoire et qui croit en sa mission ne peut jamais être vaincue.
http://dlvr.it/TJCq0l
Par Raffy
L’Arménie est aujourd’hui confrontée à une tentative d’effacement sans précédent. Sous le prétexte fallacieux d’une modernisation, nos symboles nationaux sont attaqués, notre hymne remis en question, et notre Constitution menacée d’une réécriture imposée par l’Azerbaïdjan. Ce n’est pas une simple révision institutionnelle : c’est une volonté manifeste de détruire l’Arménie telle qu’elle a toujours existé.
Face à cette dérive, il ne reste que deux idéologies véritables et indestructibles : celle de Hayk, la liberté et la démocratie, et celle d’Ararat, nos valeurs morales chrétiennes. Tout le reste n’est que soumission ou compromission.
Un drapeau et un hymne ne se renient pas
Depuis des siècles, nos symboles incarnent notre existence et notre résistance. Modifier notre emblème, c’est effacer l’héritage de ceux qui ont combattu pour notre liberté. Remplacer notre hymne, c’est nier la voix de nos ancêtres qui ont chanté l’indépendance et la dignité.
Mais le plus grand reniement serait le retrait du mont Ararat des symboles nationaux. Une telle décision reviendrait à effacer les valeurs chrétiennes de l’Arménie et à nier l’héritage de Noé, le patriarche biblique dont l’arche s’est posée sur Ararat. Ce mont n’est pas qu’un simple relief : il est le berceau spirituel de notre nation, le témoin millénaire de notre foi et de notre endurance face aux épreuves, et du commencement de l’humanité. Son image est indissociable de notre identité, de notre foi chrétienne et de notre résilience face aux épreuves de l’histoire.
Une Constitution sous tutelle étrangère
Aujourd’hui, le régime en place ouvre la voie à une modification de notre Constitution sous la pression directe de l’Azerbaïdjan. Accepter cela, c’est abandonner notre souveraineté. C’est inscrire dans notre loi fondamentale la soumission à une puissance qui ne rêve que d’une chose : voir disparaître l’Arménie.
Comment ne pas voir dans ce changement constitutionnel une tentative de noyer la véritable exigence du peuple arménien : un référendum sur l’intégration à l’Union européenne ? Plutôt que de donner aux Arméniens le choix de leur avenir, on détourne leur attention avec une réforme imposée de l’extérieur.
Si révision de la Constitution il doit y avoir, elle devrait se limiter exclusivement à cette question ou, au mieux, supprimer les dispositions anti-démocratiques héritées du régime de Serzh Sargsyan. Celles-là mêmes qui permettent au premier parti arrivé en tête aux élections d’obtenir automatiquement la majorité au Parlement, même sans majorité réelle, et de gouverner l’Arménie avec à peine 20 à 25 % des voix. Une aberration démocratique qui doit disparaître.
Il n’existe pas d’“Arménie réelle” et d’“Arménie irréelle”
Ces derniers mois, un discours dangereux s’est répandu, celui d’une prétendue “Arménie réelle”, sous-entendant qu’il existerait une “Arménie irréelle”. C’est un non-sens absolu. L’Arménie est une et indivisible. Elle ne se divise pas en catégories floues au gré des intérêts politiques du moment.
Nous, Arméniens, devons choisir. Allons-nous nous laisser redéfinir par ceux qui veulent nous voir disparaître ? Allons-nous troquer notre histoire et nos valeurs contre un avenir dicté par nos ennemis ?
Il n’y a qu’une réponse possible : l’Arménie restera fidèle à Hayk et à Ararat. Elle restera un pays libre, démocratique et enraciné dans ses valeurs chrétiennes. Aucune force extérieure, aucun gouvernement complaisant ne pourra changer cela. Car une nation qui se souvient de son histoire et qui croit en sa mission ne peut jamais être vaincue.
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mercredi 26 février 2025
FRA : Un boycott stérile qui dessert l’Arménie Ce qui était interdit en 2017 est devenu acceptable en 2025 La Fédération Révolutionnaire Arménienne (FRA – Dachnaktsoutioun) a récemment annoncé que sa branche néerlandaise avait refusé toute rencontre avec Zareh Sinanyan, Haut-commissaire aux affaires de la diaspora. Elle justifie ce boycott comme un acte patriotique contre un représentant d’un gouvernement qu’elle considère comme traître. Mais ce rejet soulève une question essentielle : qui est réellement visé ? Sinanyan en tant qu’individu, ou bien l’Arménie elle-même ? Un boycott qui ne mène à rien Indépendamment de la personne de Sinanyan, il représente officiellement l’Arménie. Boycotter ses rencontres revient donc à boycotter l’Arménie. Il finira par être remplacé, mais si la FRA persiste à refuser le dialogue avec tout représentant d’un gouvernement qu’elle n’approuve pas, elle continuera d’agir de la même manière, sans aucun résultat concret. Si la FRA estime que Sinanyan cherche à diviser la diaspora et à semer la discorde, pourquoi ne pas l’affronter publiquement ? Pourquoi ne pas le mettre face à ses contradictions et le forcer à répondre à des questions embarrassantes, plutôt que de lui offrir une échappatoire confortable en refusant tout dialogue ? Un véritable engagement aurait démontré la capacité des Dachnaks à défendre leurs idées avec intelligence et force. Au lieu de cela, la FRA se réjouit d’un boycott qui ne change strictement rien. Pendant que ses membres célèbrent leur refus de rencontre, Sinanyan, lui, poursuit son travail. Aux Pays-Bas, il a rencontré des représentants de la diaspora, les participants du programme « Jeunes ambassadeurs de la diaspora », ainsi que des associations culturelles arméniennes. Il les a invités à participer au Forum national de la jeunesse prévu en été 2025 à Erevan. Autrement dit, malgré le boycott, le travail diplomatique continue. Si l’on suit la logique de la FRA, tout Arménien ayant rencontré Sinanyan serait un traître ou un agent. Une vision réductrice et totalement déconnectée des réalités. Une contradiction flagrante avec leurs positions passées Ce comportement de la FRA contraste fortement avec ses propres prises de position passées. En 2017, lorsque Zaruhi Postanjyan avait publiquement accusé Serge Sarkissian d’être un joueur compulsif lors d’un déplacement à Bruxelles, la FRA avait dénoncé cette attitude, estimant qu’il était irresponsable de ternir l’image de l’Arménie sur la scène internationale. À l’époque, la FRA prônait la retenue et affirmait que les désaccords politiques devaient être réglés en interne, sans porter atteinte à la réputation du pays. Aujourd’hui, pourtant, elle fait exactement l’inverse. Pourquoi ? Parce qu’en 2017, Sarkissian était leur allié, alors qu’en 2025, Pashinyan est leur adversaire ? Si tel est le cas, c’est non seulement incohérent, mais aussi désespérant. Un parti réduit à de petites manœuvres partisanes Autrefois l’un des piliers de la politique arménienne, la FRA semble aujourd’hui réduite à des actions symboliques sans impact réel. Au lieu d’agir pour l’Arménie, elle s’enferme dans un rôle d’opposition systématique, multipliant des boycotts sans conséquence au Canada, aux États-Unis et ailleurs. Que retire l’Arménie de ce boycott ? Rien. Si la FRA pense réellement que ces actions peuvent influencer le cours des choses, alors il ne reste plus qu’à lui souhaiter bonne chance dans cette stratégie aussi stérile qu’improductive. Article publié Mer Oughin
FRA : Un boycott stérile qui dessert l’Arménie
Ce qui était interdit en 2017 est devenu acceptable en 2025
La Fédération Révolutionnaire Arménienne (FRA – Dachnaktsoutioun) a récemment annoncé que sa branche néerlandaise avait refusé toute rencontre avec Zareh Sinanyan, Haut-commissaire aux affaires de la diaspora. Elle justifie ce boycott comme un acte patriotique contre un représentant d’un gouvernement qu’elle considère comme traître.
Mais ce rejet soulève une question essentielle : qui est réellement visé ? Sinanyan en tant qu’individu, ou bien l’Arménie elle-même ?
Un boycott qui ne mène à rien
Indépendamment de la personne de Sinanyan, il représente officiellement l’Arménie. Boycotter ses rencontres revient donc à boycotter l’Arménie. Il finira par être remplacé, mais si la FRA persiste à refuser le dialogue avec tout représentant d’un gouvernement qu’elle n’approuve pas, elle continuera d’agir de la même manière, sans aucun résultat concret.
Si la FRA estime que Sinanyan cherche à diviser la diaspora et à semer la discorde, pourquoi ne pas l’affronter publiquement ? Pourquoi ne pas le mettre face à ses contradictions et le forcer à répondre à des questions embarrassantes, plutôt que de lui offrir une échappatoire confortable en refusant tout dialogue ? Un véritable engagement aurait démontré la capacité des Dachnaks à défendre leurs idées avec intelligence et force.
Au lieu de cela, la FRA se réjouit d’un boycott qui ne change strictement rien. Pendant que ses membres célèbrent leur refus de rencontre, Sinanyan, lui, poursuit son travail. Aux Pays-Bas, il a rencontré des représentants de la diaspora, les participants du programme « Jeunes ambassadeurs de la diaspora », ainsi que des associations culturelles arméniennes. Il les a invités à participer au Forum national de la jeunesse prévu en été 2025 à Erevan. Autrement dit, malgré le boycott, le travail diplomatique continue.
Si l’on suit la logique de la FRA, tout Arménien ayant rencontré Sinanyan serait un traître ou un agent. Une vision réductrice et totalement déconnectée des réalités.
Une contradiction flagrante avec leurs positions passées
Ce comportement de la FRA contraste fortement avec ses propres prises de position passées. En 2017, lorsque Zaruhi Postanjyan avait publiquement accusé Serge Sarkissian d’être un joueur compulsif lors d’un déplacement à Bruxelles, la FRA avait dénoncé cette attitude, estimant qu’il était irresponsable de ternir l’image de l’Arménie sur la scène internationale.
À l’époque, la FRA prônait la retenue et affirmait que les désaccords politiques devaient être réglés en interne, sans porter atteinte à la réputation du pays. Aujourd’hui, pourtant, elle fait exactement l’inverse. Pourquoi ? Parce qu’en 2017, Sarkissian était leur allié, alors qu’en 2025, Pashinyan est leur adversaire ?
Si tel est le cas, c’est non seulement incohérent, mais aussi désespérant.
Un parti réduit à de petites manœuvres partisanes
Autrefois l’un des piliers de la politique arménienne, la FRA semble aujourd’hui réduite à des actions symboliques sans impact réel. Au lieu d’agir pour l’Arménie, elle s’enferme dans un rôle d’opposition systématique, multipliant des boycotts sans conséquence au Canada, aux États-Unis et ailleurs.
Que retire l’Arménie de ce boycott ? Rien.
Si la FRA pense réellement que ces actions peuvent influencer le cours des choses, alors il ne reste plus qu’à lui souhaiter bonne chance dans cette stratégie aussi stérile qu’improductive.
Article publié Mer Oughin
http://dlvr.it/TJBxfB
Ce qui était interdit en 2017 est devenu acceptable en 2025
La Fédération Révolutionnaire Arménienne (FRA – Dachnaktsoutioun) a récemment annoncé que sa branche néerlandaise avait refusé toute rencontre avec Zareh Sinanyan, Haut-commissaire aux affaires de la diaspora. Elle justifie ce boycott comme un acte patriotique contre un représentant d’un gouvernement qu’elle considère comme traître.
Mais ce rejet soulève une question essentielle : qui est réellement visé ? Sinanyan en tant qu’individu, ou bien l’Arménie elle-même ?
Un boycott qui ne mène à rien
Indépendamment de la personne de Sinanyan, il représente officiellement l’Arménie. Boycotter ses rencontres revient donc à boycotter l’Arménie. Il finira par être remplacé, mais si la FRA persiste à refuser le dialogue avec tout représentant d’un gouvernement qu’elle n’approuve pas, elle continuera d’agir de la même manière, sans aucun résultat concret.
Si la FRA estime que Sinanyan cherche à diviser la diaspora et à semer la discorde, pourquoi ne pas l’affronter publiquement ? Pourquoi ne pas le mettre face à ses contradictions et le forcer à répondre à des questions embarrassantes, plutôt que de lui offrir une échappatoire confortable en refusant tout dialogue ? Un véritable engagement aurait démontré la capacité des Dachnaks à défendre leurs idées avec intelligence et force.
Au lieu de cela, la FRA se réjouit d’un boycott qui ne change strictement rien. Pendant que ses membres célèbrent leur refus de rencontre, Sinanyan, lui, poursuit son travail. Aux Pays-Bas, il a rencontré des représentants de la diaspora, les participants du programme « Jeunes ambassadeurs de la diaspora », ainsi que des associations culturelles arméniennes. Il les a invités à participer au Forum national de la jeunesse prévu en été 2025 à Erevan. Autrement dit, malgré le boycott, le travail diplomatique continue.
Si l’on suit la logique de la FRA, tout Arménien ayant rencontré Sinanyan serait un traître ou un agent. Une vision réductrice et totalement déconnectée des réalités.
Une contradiction flagrante avec leurs positions passées
Ce comportement de la FRA contraste fortement avec ses propres prises de position passées. En 2017, lorsque Zaruhi Postanjyan avait publiquement accusé Serge Sarkissian d’être un joueur compulsif lors d’un déplacement à Bruxelles, la FRA avait dénoncé cette attitude, estimant qu’il était irresponsable de ternir l’image de l’Arménie sur la scène internationale.
À l’époque, la FRA prônait la retenue et affirmait que les désaccords politiques devaient être réglés en interne, sans porter atteinte à la réputation du pays. Aujourd’hui, pourtant, elle fait exactement l’inverse. Pourquoi ? Parce qu’en 2017, Sarkissian était leur allié, alors qu’en 2025, Pashinyan est leur adversaire ?
Si tel est le cas, c’est non seulement incohérent, mais aussi désespérant.
Un parti réduit à de petites manœuvres partisanes
Autrefois l’un des piliers de la politique arménienne, la FRA semble aujourd’hui réduite à des actions symboliques sans impact réel. Au lieu d’agir pour l’Arménie, elle s’enferme dans un rôle d’opposition systématique, multipliant des boycotts sans conséquence au Canada, aux États-Unis et ailleurs.
Que retire l’Arménie de ce boycott ? Rien.
Si la FRA pense réellement que ces actions peuvent influencer le cours des choses, alors il ne reste plus qu’à lui souhaiter bonne chance dans cette stratégie aussi stérile qu’improductive.
Article publié Mer Oughin
http://dlvr.it/TJBxfB
Le journal arménien « Jamanak » appartenant à la famille du Premier ministre arménien Nikol Pashinyan a récemment publié des allégations selon lesquelles le Président Emmanuel Macron aurait été ignoré par Donald Trump, qui aurait refusé de l'accueillir à la Maison Blanche. Cette affirmation infondée s'inscrit dans une tendance inquiétante de désinformation, où « Jamanak » semble se contenter de relayer sans vérification des médias azerbaïdjanais. Ce médias soulève des interrogations sur son objectivité et son rôle dans la manipulation de l'information. En diffusant de telles fausses nouvelles, « Jamanak » nuit non seulement à la vérité, mais également aux relations internationales. Il est essentiel que les lecteurs soient vigilants face à de telles pratiques et privilégient des sources d'information fiables. La désinformation doit être dénoncée fermement pour préserver l'intégrité du débat public. Par Shushanna A-Yan
Le journal arménien « Jamanak » appartenant à la famille du Premier ministre arménien Nikol Pashinyan a récemment publié des allégations selon lesquelles le Président Emmanuel Macron aurait été ignoré par Donald Trump, qui aurait refusé de l'accueillir à la Maison Blanche. Cette affirmation infondée s'inscrit dans une tendance inquiétante de désinformation, où « Jamanak » semble se contenter de relayer sans vérification des médias azerbaïdjanais.
Ce médias soulève des interrogations sur son objectivité et son rôle dans la manipulation de l'information. En diffusant de telles fausses nouvelles, « Jamanak » nuit non seulement à la vérité, mais également aux relations internationales. Il est essentiel que les lecteurs soient vigilants face à de telles pratiques et privilégient des sources d'information fiables. La désinformation doit être dénoncée fermement pour préserver l'intégrité du débat public.
Par Shushanna A-Yan
http://dlvr.it/TJBmFm
Ce médias soulève des interrogations sur son objectivité et son rôle dans la manipulation de l'information. En diffusant de telles fausses nouvelles, « Jamanak » nuit non seulement à la vérité, mais également aux relations internationales. Il est essentiel que les lecteurs soient vigilants face à de telles pratiques et privilégient des sources d'information fiables. La désinformation doit être dénoncée fermement pour préserver l'intégrité du débat public.
Par Shushanna A-Yan
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mardi 25 février 2025
🇦🇲🇫🇷 Les attaques contre l’ambassadeur de France en Arménie ne sont pas un hasard – Arman Babajanyan Arman Babajanyan, président du parti Pour la République, a dénoncé sur Facebook les récentes attaques visant l’ambassadeur de France en Arménie. Selon lui, ces attaques ne sont pas fortuites, mais reflètent des dynamiques géopolitiques plus larges liées au rôle croissant de la France sur la scène internationale. 🔹 Bien plus qu’une simple controverse sur l’accord d’Alma-Ata Certains avancent que ces critiques découlent des déclarations précises de l’ambassadeur sur l’accord d’Alma-Ata. En réalité, l’enjeu est bien plus profond. La France s’impose aujourd’hui comme un acteur clé de la sécurité européenne et de la recomposition des équilibres post-soviétiques, notamment face à la crise ukrainienne. 🔹 Un axe stratégique Paris-Washington Les récents développements montrent que la France, en coordination avec les États-Unis, façonne activement la politique étrangère et militaire de l’Europe. Cette coopération inquiète Moscou et Bakou, car elle vise à affaiblir l’influence russe en Ukraine et dans le Caucase du Sud. Dans ce contexte, le soutien de la France à l’Arménie n’est pas seulement un geste diplomatique, mais une stratégie visant à limiter les ambitions politiques de l’Azerbaïdjan et de la Russie dans la région. 🔹 Un bouleversement pour Bakou et Moscou L’engagement de la France en Arménie remet en question les calculs stratégiques de l’Azerbaïdjan et de la Russie. Bakou a longtemps misé sur le maintien de l’Arménie dans l’orbite russe, ce qui lui permettait d’agir militairement sans crainte de sanctions occidentales ou d’une réponse sécuritaire. L’implication croissante de la France modifie cette dynamique en réduisant les marges de manœuvre de l’Azerbaïdjan. 🔹 Vers une nouvelle architecture sécuritaire La présence de l’Union européenne en Arménie, incarnée par sa mission de surveillance, pourrait évoluer vers un cadre de garanties de sécurité plus explicite. Si la France décidait de renforcer son engagement, y compris par une assistance militaire ou des garanties stratégiques, cela pourrait radicalement modifier l’équilibre des forces dans la région. Face à cette évolution, Moscou et Bakou cherchent à discréditer le rôle de la France par des campagnes de désinformation, des pressions politiques et des stratégies hybrides. Cependant, ces attaques témoignent surtout d’un changement fondamental : l’Arménie n’est plus condamnée à dépendre de la Russie pour sa sécurité. Une alternative fondée sur de véritables alliances et des partenariats solides est en train d’émerger.
🇦🇲🇫🇷 Les attaques contre l’ambassadeur de France en Arménie ne sont pas un hasard – Arman Babajanyan
Arman Babajanyan, président du parti Pour la République, a dénoncé sur Facebook les récentes attaques visant l’ambassadeur de France en Arménie. Selon lui, ces attaques ne sont pas fortuites, mais reflètent des dynamiques géopolitiques plus larges liées au rôle croissant de la France sur la scène internationale.
🔹 Bien plus qu’une simple controverse sur l’accord d’Alma-Ata
Certains avancent que ces critiques découlent des déclarations précises de l’ambassadeur sur l’accord d’Alma-Ata. En réalité, l’enjeu est bien plus profond. La France s’impose aujourd’hui comme un acteur clé de la sécurité européenne et de la recomposition des équilibres post-soviétiques, notamment face à la crise ukrainienne.
🔹 Un axe stratégique Paris-Washington
Les récents développements montrent que la France, en coordination avec les États-Unis, façonne activement la politique étrangère et militaire de l’Europe. Cette coopération inquiète Moscou et Bakou, car elle vise à affaiblir l’influence russe en Ukraine et dans le Caucase du Sud. Dans ce contexte, le soutien de la France à l’Arménie n’est pas seulement un geste diplomatique, mais une stratégie visant à limiter les ambitions politiques de l’Azerbaïdjan et de la Russie dans la région.
🔹 Un bouleversement pour Bakou et Moscou
L’engagement de la France en Arménie remet en question les calculs stratégiques de l’Azerbaïdjan et de la Russie. Bakou a longtemps misé sur le maintien de l’Arménie dans l’orbite russe, ce qui lui permettait d’agir militairement sans crainte de sanctions occidentales ou d’une réponse sécuritaire. L’implication croissante de la France modifie cette dynamique en réduisant les marges de manœuvre de l’Azerbaïdjan.
🔹 Vers une nouvelle architecture sécuritaire
La présence de l’Union européenne en Arménie, incarnée par sa mission de surveillance, pourrait évoluer vers un cadre de garanties de sécurité plus explicite. Si la France décidait de renforcer son engagement, y compris par une assistance militaire ou des garanties stratégiques, cela pourrait radicalement modifier l’équilibre des forces dans la région.
Face à cette évolution, Moscou et Bakou cherchent à discréditer le rôle de la France par des campagnes de désinformation, des pressions politiques et des stratégies hybrides. Cependant, ces attaques témoignent surtout d’un changement fondamental : l’Arménie n’est plus condamnée à dépendre de la Russie pour sa sécurité. Une alternative fondée sur de véritables alliances et des partenariats solides est en train d’émerger.
http://dlvr.it/TJ9cRb
Arman Babajanyan, président du parti Pour la République, a dénoncé sur Facebook les récentes attaques visant l’ambassadeur de France en Arménie. Selon lui, ces attaques ne sont pas fortuites, mais reflètent des dynamiques géopolitiques plus larges liées au rôle croissant de la France sur la scène internationale.
🔹 Bien plus qu’une simple controverse sur l’accord d’Alma-Ata
Certains avancent que ces critiques découlent des déclarations précises de l’ambassadeur sur l’accord d’Alma-Ata. En réalité, l’enjeu est bien plus profond. La France s’impose aujourd’hui comme un acteur clé de la sécurité européenne et de la recomposition des équilibres post-soviétiques, notamment face à la crise ukrainienne.
🔹 Un axe stratégique Paris-Washington
Les récents développements montrent que la France, en coordination avec les États-Unis, façonne activement la politique étrangère et militaire de l’Europe. Cette coopération inquiète Moscou et Bakou, car elle vise à affaiblir l’influence russe en Ukraine et dans le Caucase du Sud. Dans ce contexte, le soutien de la France à l’Arménie n’est pas seulement un geste diplomatique, mais une stratégie visant à limiter les ambitions politiques de l’Azerbaïdjan et de la Russie dans la région.
🔹 Un bouleversement pour Bakou et Moscou
L’engagement de la France en Arménie remet en question les calculs stratégiques de l’Azerbaïdjan et de la Russie. Bakou a longtemps misé sur le maintien de l’Arménie dans l’orbite russe, ce qui lui permettait d’agir militairement sans crainte de sanctions occidentales ou d’une réponse sécuritaire. L’implication croissante de la France modifie cette dynamique en réduisant les marges de manœuvre de l’Azerbaïdjan.
🔹 Vers une nouvelle architecture sécuritaire
La présence de l’Union européenne en Arménie, incarnée par sa mission de surveillance, pourrait évoluer vers un cadre de garanties de sécurité plus explicite. Si la France décidait de renforcer son engagement, y compris par une assistance militaire ou des garanties stratégiques, cela pourrait radicalement modifier l’équilibre des forces dans la région.
Face à cette évolution, Moscou et Bakou cherchent à discréditer le rôle de la France par des campagnes de désinformation, des pressions politiques et des stratégies hybrides. Cependant, ces attaques témoignent surtout d’un changement fondamental : l’Arménie n’est plus condamnée à dépendre de la Russie pour sa sécurité. Une alternative fondée sur de véritables alliances et des partenariats solides est en train d’émerger.
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🇦🇲 “Vazgen : Le dernier Sparapet” – Un film hommage à une légende “J’ai combattu, je combats et je combattrai pour une idée, pour un objectif, et personne ne pourra jamais me faire taire.” Telles étaient les paroles de Vazgen Sargsyan, l’homme, le leader politique et le Sparapet. Puissant, intrépide et inébranlable, il a été visé, mais jamais réduit au silence. Même sa disparition résonne encore aujourd’hui. 🎬 À partir du 5 mars, le film “Vazgen : Le dernier Sparapet” sera projeté sur grand écran. Ce long-métrage retrace la vie du héros national, Vazgen Sargsyan, à travers des faits réels. 🔹 Un portrait intime et puissant Le film met en lumière l’homme derrière la figure historique : le fils, l’oncle attentionné, l’écrivain talentueux, l’amoureux passionné, mais aussi le stratège militaire et l’homme d’État. 🔹 Un projet personnel et poignant La productrice et initiatrice du film, Nono Sargsyan, nièce de Vazgen Sargsyan, porte ce projet comme un hommage personnel. Elle confie que réaliser ce film était son rêve depuis des années, une nécessité pour pouvoir enfin respirer pleinement. Dans une interview à Haykakan Jamanak, elle admet que le processus de tournage a été émotionnellement éprouvant pour toute l’équipe, particulièrement lors des scènes de conclusion, où elle a dû revivre la perte de son oncle. 🔹 Un rôle marquant L’acteur principal, Khoren Levonyan, incarne Vazgen Sargsyan. Il avoue avoir trouvé de nombreuses similitudes entre lui et le Sparapet, dès son adolescence. Toutefois, interpréter ce rôle a été un défi immense, tant certaines scènes étaient difficiles à accepter. “Nous ne réalisons jamais la valeur de ce que nous avons… jusqu’à ce que nous le perdions.” Un film pour honorer un homme dont l’héritage continue d’inspirer.
🇦🇲 “Vazgen : Le dernier Sparapet” – Un film hommage à une légende
“J’ai combattu, je combats et je combattrai pour une idée, pour un objectif, et personne ne pourra jamais me faire taire.”
Telles étaient les paroles de Vazgen Sargsyan, l’homme, le leader politique et le Sparapet. Puissant, intrépide et inébranlable, il a été visé, mais jamais réduit au silence. Même sa disparition résonne encore aujourd’hui.
🎬 À partir du 5 mars, le film “Vazgen : Le dernier Sparapet” sera projeté sur grand écran. Ce long-métrage retrace la vie du héros national, Vazgen Sargsyan, à travers des faits réels.
🔹 Un portrait intime et puissant
Le film met en lumière l’homme derrière la figure historique : le fils, l’oncle attentionné, l’écrivain talentueux, l’amoureux passionné, mais aussi le stratège militaire et l’homme d’État.
🔹 Un projet personnel et poignant
La productrice et initiatrice du film, Nono Sargsyan, nièce de Vazgen Sargsyan, porte ce projet comme un hommage personnel. Elle confie que réaliser ce film était son rêve depuis des années, une nécessité pour pouvoir enfin respirer pleinement. Dans une interview à Haykakan Jamanak, elle admet que le processus de tournage a été émotionnellement éprouvant pour toute l’équipe, particulièrement lors des scènes de conclusion, où elle a dû revivre la perte de son oncle.
🔹 Un rôle marquant
L’acteur principal, Khoren Levonyan, incarne Vazgen Sargsyan. Il avoue avoir trouvé de nombreuses similitudes entre lui et le Sparapet, dès son adolescence. Toutefois, interpréter ce rôle a été un défi immense, tant certaines scènes étaient difficiles à accepter.
“Nous ne réalisons jamais la valeur de ce que nous avons… jusqu’à ce que nous le perdions.”
Un film pour honorer un homme dont l’héritage continue d’inspirer.
http://dlvr.it/TJ9ZDJ
“J’ai combattu, je combats et je combattrai pour une idée, pour un objectif, et personne ne pourra jamais me faire taire.”
Telles étaient les paroles de Vazgen Sargsyan, l’homme, le leader politique et le Sparapet. Puissant, intrépide et inébranlable, il a été visé, mais jamais réduit au silence. Même sa disparition résonne encore aujourd’hui.
🎬 À partir du 5 mars, le film “Vazgen : Le dernier Sparapet” sera projeté sur grand écran. Ce long-métrage retrace la vie du héros national, Vazgen Sargsyan, à travers des faits réels.
🔹 Un portrait intime et puissant
Le film met en lumière l’homme derrière la figure historique : le fils, l’oncle attentionné, l’écrivain talentueux, l’amoureux passionné, mais aussi le stratège militaire et l’homme d’État.
🔹 Un projet personnel et poignant
La productrice et initiatrice du film, Nono Sargsyan, nièce de Vazgen Sargsyan, porte ce projet comme un hommage personnel. Elle confie que réaliser ce film était son rêve depuis des années, une nécessité pour pouvoir enfin respirer pleinement. Dans une interview à Haykakan Jamanak, elle admet que le processus de tournage a été émotionnellement éprouvant pour toute l’équipe, particulièrement lors des scènes de conclusion, où elle a dû revivre la perte de son oncle.
🔹 Un rôle marquant
L’acteur principal, Khoren Levonyan, incarne Vazgen Sargsyan. Il avoue avoir trouvé de nombreuses similitudes entre lui et le Sparapet, dès son adolescence. Toutefois, interpréter ce rôle a été un défi immense, tant certaines scènes étaient difficiles à accepter.
“Nous ne réalisons jamais la valeur de ce que nous avons… jusqu’à ce que nous le perdions.”
Un film pour honorer un homme dont l’héritage continue d’inspirer.
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🇦🇲🇪🇺 Relations Arménie-UE : un partenariat renforcé Les relations entre l’Arménie et l’Union européenne n’ont jamais été aussi solides et étroites. Partageant des valeurs démocratiques communes, les deux partenaires continuent d’approfondir leur coopération et d’explorer de nouveaux domaines de collaboration. C’est ce qu’a affirmé l’ambassadeur de l’UE en Arménie, Vassilis Maragos, lors de la 4e réunion du Comité de partenariat parlementaire UE-Arménie. Il a notamment mis en avant les résultats concrets obtenus grâce à la mission de l’UE en Arménie : 🛡️ Sécurité et normalisation ➡️ Le mandat de la mission de l’UE en Arménie a été prolongé de deux ans, renforçant ainsi son rôle dans la stabilisation régionale. ➡️ L’été dernier, l’UE a alloué 10 millions d’euros à l’Arménie dans le cadre de l’Instrument européen pour la paix. 🗺️ Délimitation et transport régional ➡️ Concernant la délimitation et la démarcation des frontières entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, l’UE s’efforce de faciliter des solutions acceptables pour les deux parties. ➡️ L’Union soutient également l’ouverture des connexions de transport régionales, dans le respect de la souveraineté et de la juridiction nationale des États concernés. Un engagement clair de l’UE en faveur de la stabilité et du développement de l’Arménie.
🇦🇲🇪🇺 Relations Arménie-UE : un partenariat renforcé
Les relations entre l’Arménie et l’Union européenne n’ont jamais été aussi solides et étroites. Partageant des valeurs démocratiques communes, les deux partenaires continuent d’approfondir leur coopération et d’explorer de nouveaux domaines de collaboration.
C’est ce qu’a affirmé l’ambassadeur de l’UE en Arménie, Vassilis Maragos, lors de la 4e réunion du Comité de partenariat parlementaire UE-Arménie. Il a notamment mis en avant les résultats concrets obtenus grâce à la mission de l’UE en Arménie :
🛡️ Sécurité et normalisation
➡️ Le mandat de la mission de l’UE en Arménie a été prolongé de deux ans, renforçant ainsi son rôle dans la stabilisation régionale.
➡️ L’été dernier, l’UE a alloué 10 millions d’euros à l’Arménie dans le cadre de l’Instrument européen pour la paix.
🗺️ Délimitation et transport régional
➡️ Concernant la délimitation et la démarcation des frontières entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, l’UE s’efforce de faciliter des solutions acceptables pour les deux parties.
➡️ L’Union soutient également l’ouverture des connexions de transport régionales, dans le respect de la souveraineté et de la juridiction nationale des États concernés.
Un engagement clair de l’UE en faveur de la stabilité et du développement de l’Arménie.
http://dlvr.it/TJ9YsW
Les relations entre l’Arménie et l’Union européenne n’ont jamais été aussi solides et étroites. Partageant des valeurs démocratiques communes, les deux partenaires continuent d’approfondir leur coopération et d’explorer de nouveaux domaines de collaboration.
C’est ce qu’a affirmé l’ambassadeur de l’UE en Arménie, Vassilis Maragos, lors de la 4e réunion du Comité de partenariat parlementaire UE-Arménie. Il a notamment mis en avant les résultats concrets obtenus grâce à la mission de l’UE en Arménie :
🛡️ Sécurité et normalisation
➡️ Le mandat de la mission de l’UE en Arménie a été prolongé de deux ans, renforçant ainsi son rôle dans la stabilisation régionale.
➡️ L’été dernier, l’UE a alloué 10 millions d’euros à l’Arménie dans le cadre de l’Instrument européen pour la paix.
🗺️ Délimitation et transport régional
➡️ Concernant la délimitation et la démarcation des frontières entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, l’UE s’efforce de faciliter des solutions acceptables pour les deux parties.
➡️ L’Union soutient également l’ouverture des connexions de transport régionales, dans le respect de la souveraineté et de la juridiction nationale des États concernés.
Un engagement clair de l’UE en faveur de la stabilité et du développement de l’Arménie.
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dimanche 23 février 2025
Le Mouvement Arménien en partenariat avec la mairie de Pau rendra hommage au légendaire Charles Aznavour ! Ne manquez pas le récital du virtuose Erik Berchot pianiste attitré du grand Aznavour. 📌 samedi 19 avril à 20:00 📍 Salle du Foirail à Pau 🎫 : https://eboutique.pau-pyrenees.com/la-billetterie/evenements/hommage-a-aznavour
Le Mouvement Arménien en partenariat avec la mairie de Pau rendra hommage au légendaire Charles Aznavour !
Ne manquez pas le récital du virtuose Erik Berchot pianiste attitré du grand Aznavour.
📌 samedi 19 avril à 20:00
📍 Salle du Foirail à Pau
🎫 :
https://eboutique.pau-pyrenees.com/la-billetterie/evenements/hommage-a-aznavour
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http://dlvr.it/TJ7yrc
Ne manquez pas le récital du virtuose Erik Berchot pianiste attitré du grand Aznavour.
📌 samedi 19 avril à 20:00
📍 Salle du Foirail à Pau
🎫 :
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📌 La seule manière de prévenir la guerre, de se renforcer, de bâtir une armée moderne et de développer une industrie et une économie contemporaines est de rejoindre le monde en progrès, partageant nos valeurs civilisationnelles. 📌 Nous avons démontré que nous ne sommes pas un partenaire de la Russie. Notre enjeu n’est pas de rester sous la coupe de Moscou et de Téhéran, mais de nous en affranchir et de nous tourner vers l’Union européenne. 📌 Même une abeille, face à un adversaire bien plus grand qu’elle, attaque et pique pour défendre sa ruche. Eux, ils prennent la fuite immédiatement. Ce n’est pas ainsi que l’on protège une patrie. Pour défendre son pays, il faut se battre. Et si tu te bats, on t’aidera. Si tu veux être indépendant, tu dois être prêt à défendre ta terre. ✅ C’est le développement économique, la création d’une industrie et les investissements occidentaux qui nous apporteront une véritable sécurité. — Aram Sargsyan
📌 La seule manière de prévenir la guerre, de se renforcer, de bâtir une armée moderne et de développer une industrie et une économie contemporaines est de rejoindre le monde en progrès, partageant nos valeurs civilisationnelles.
📌 Nous avons démontré que nous ne sommes pas un partenaire de la Russie. Notre enjeu n’est pas de rester sous la coupe de Moscou et de Téhéran, mais de nous en affranchir et de nous tourner vers l’Union européenne.
📌 Même une abeille, face à un adversaire bien plus grand qu’elle, attaque et pique pour défendre sa ruche. Eux, ils prennent la fuite immédiatement. Ce n’est pas ainsi que l’on protège une patrie. Pour défendre son pays, il faut se battre. Et si tu te bats, on t’aidera. Si tu veux être indépendant, tu dois être prêt à défendre ta terre.
✅ C’est le développement économique, la création d’une industrie et les investissements occidentaux qui nous apporteront une véritable sécurité.
— Aram Sargsyan
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📌 Nous avons démontré que nous ne sommes pas un partenaire de la Russie. Notre enjeu n’est pas de rester sous la coupe de Moscou et de Téhéran, mais de nous en affranchir et de nous tourner vers l’Union européenne.
📌 Même une abeille, face à un adversaire bien plus grand qu’elle, attaque et pique pour défendre sa ruche. Eux, ils prennent la fuite immédiatement. Ce n’est pas ainsi que l’on protège une patrie. Pour défendre son pays, il faut se battre. Et si tu te bats, on t’aidera. Si tu veux être indépendant, tu dois être prêt à défendre ta terre.
✅ C’est le développement économique, la création d’une industrie et les investissements occidentaux qui nous apporteront une véritable sécurité.
— Aram Sargsyan
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samedi 22 février 2025
Trump et Zelensky : un duel verbal qui illustre le désengagement américain vis-à-vis de l’Ukraine – Analyse d’Artaches Khalatyan Depuis le départ de Joe Biden et l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, les relations entre les États-Unis et l’Ukraine entrent dans une phase d’incertitude. Alors que l’ancien président américain soutenait sans réserve Volodymyr Zelensky, Trump adopte une position radicalement différente, qualifiant ce dernier de « dictateur sans élection » et de « comédien aux succès modestes » qui aurait convaincu Washington de dépenser 350 milliards de dollars pour une guerre « ingagnable et qui n’aurait jamais dû commencer ». Trump va plus loin en affirmant que le président ukrainien aurait manipulé Biden « comme un violon » afin d’obtenir davantage d’aide militaire. Selon lui, aucune négociation de paix n’est possible sans la tenue d’élections en Ukraine, une condition qui suscite de nombreuses critiques. Un argumentaire contesté sur le plan juridique L’expert en droit constitutionnel Artaches Khalatyan rappelle qu’en période de loi martiale, les élections ne peuvent être organisées en Ukraine. Selon la Constitution, les mandats du président et du Parlement sont prolongés jusqu’à la fin du conflit. Il estime que Trump reprend la rhétorique du Kremlin en contestant la légitimité de Zelensky, une approche également adoptée par Vladimir Poutine. « Affirmer que Zelensky n’est pas légitime est une erreur juridique et politique. Organiser des élections en pleine guerre, alors qu’une partie du territoire est occupée par la Russie, est tout simplement impossible », explique Khalatyan. Une stratégie américaine qui favorise la Russie ? Selon Khalatyan, Washington ajuste progressivement sa politique étrangère pour ménager Moscou, quitte à imposer davantage de concessions à l’Ukraine. Il voit dans cette approche une tentative d’éviter de provoquer la Russie, quitte à adopter une posture plus distante vis-à-vis de Kiev. En parallèle, Trump affirme que le soutien à Zelensky au sein de la population ukrainienne ne dépasserait pas 4 %. Une déclaration jugée peu crédible par l’expert : « Dans une démocratie constitutionnelle, ce ne sont ni les sondages douteux ni les perceptions personnelles qui déterminent la légitimité d’un dirigeant, mais bien l’ordre constitutionnel établi. » Une Amérique imprévisible face à un avenir incertain L’escalade verbale entre Trump et Zelensky met en lumière les changements profonds dans la politique étrangère américaine. Khalatyan estime que l’ancien président américain agit sans réelle responsabilité politique et n’hésite pas à contredire ses propres déclarations. Il le compare même à Gorbatchev, soulignant que ses décisions risquent de démanteler l’influence des États-Unis sur la scène internationale. Enfin, l’expert met en garde contre une possible multiplication des conflits mondiaux si la politique américaine ne change pas de cap. Il n’exclut même pas l’éventualité d’un troisième conflit mondial. Malgré tout, il souligne que l’Union européenne reste ferme dans son soutien à l’Ukraine et refuse de soumettre Kiev aux décisions issues de négociations russo-américaines. Ainsi, alors que Trump réoriente la diplomatie américaine, l’avenir des relations entre Washington, Kiev et Moscou demeure plus incertain que jamais.
Trump et Zelensky : un duel verbal qui illustre le désengagement américain vis-à-vis de l’Ukraine – Analyse d’Artaches Khalatyan
Depuis le départ de Joe Biden et l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, les relations entre les États-Unis et l’Ukraine entrent dans une phase d’incertitude. Alors que l’ancien président américain soutenait sans réserve Volodymyr Zelensky, Trump adopte une position radicalement différente, qualifiant ce dernier de « dictateur sans élection » et de « comédien aux succès modestes » qui aurait convaincu Washington de dépenser 350 milliards de dollars pour une guerre « ingagnable et qui n’aurait jamais dû commencer ».
Trump va plus loin en affirmant que le président ukrainien aurait manipulé Biden « comme un violon » afin d’obtenir davantage d’aide militaire. Selon lui, aucune négociation de paix n’est possible sans la tenue d’élections en Ukraine, une condition qui suscite de nombreuses critiques.
Un argumentaire contesté sur le plan juridique
L’expert en droit constitutionnel Artaches Khalatyan rappelle qu’en période de loi martiale, les élections ne peuvent être organisées en Ukraine. Selon la Constitution, les mandats du président et du Parlement sont prolongés jusqu’à la fin du conflit. Il estime que Trump reprend la rhétorique du Kremlin en contestant la légitimité de Zelensky, une approche également adoptée par Vladimir Poutine.
« Affirmer que Zelensky n’est pas légitime est une erreur juridique et politique. Organiser des élections en pleine guerre, alors qu’une partie du territoire est occupée par la Russie, est tout simplement impossible », explique Khalatyan.
Une stratégie américaine qui favorise la Russie ?
Selon Khalatyan, Washington ajuste progressivement sa politique étrangère pour ménager Moscou, quitte à imposer davantage de concessions à l’Ukraine. Il voit dans cette approche une tentative d’éviter de provoquer la Russie, quitte à adopter une posture plus distante vis-à-vis de Kiev.
En parallèle, Trump affirme que le soutien à Zelensky au sein de la population ukrainienne ne dépasserait pas 4 %. Une déclaration jugée peu crédible par l’expert : « Dans une démocratie constitutionnelle, ce ne sont ni les sondages douteux ni les perceptions personnelles qui déterminent la légitimité d’un dirigeant, mais bien l’ordre constitutionnel établi. »
Une Amérique imprévisible face à un avenir incertain
L’escalade verbale entre Trump et Zelensky met en lumière les changements profonds dans la politique étrangère américaine. Khalatyan estime que l’ancien président américain agit sans réelle responsabilité politique et n’hésite pas à contredire ses propres déclarations. Il le compare même à Gorbatchev, soulignant que ses décisions risquent de démanteler l’influence des États-Unis sur la scène internationale.
Enfin, l’expert met en garde contre une possible multiplication des conflits mondiaux si la politique américaine ne change pas de cap. Il n’exclut même pas l’éventualité d’un troisième conflit mondial. Malgré tout, il souligne que l’Union européenne reste ferme dans son soutien à l’Ukraine et refuse de soumettre Kiev aux décisions issues de négociations russo-américaines.
Ainsi, alors que Trump réoriente la diplomatie américaine, l’avenir des relations entre Washington, Kiev et Moscou demeure plus incertain que jamais.
http://dlvr.it/TJ7bPY
Depuis le départ de Joe Biden et l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, les relations entre les États-Unis et l’Ukraine entrent dans une phase d’incertitude. Alors que l’ancien président américain soutenait sans réserve Volodymyr Zelensky, Trump adopte une position radicalement différente, qualifiant ce dernier de « dictateur sans élection » et de « comédien aux succès modestes » qui aurait convaincu Washington de dépenser 350 milliards de dollars pour une guerre « ingagnable et qui n’aurait jamais dû commencer ».
Trump va plus loin en affirmant que le président ukrainien aurait manipulé Biden « comme un violon » afin d’obtenir davantage d’aide militaire. Selon lui, aucune négociation de paix n’est possible sans la tenue d’élections en Ukraine, une condition qui suscite de nombreuses critiques.
Un argumentaire contesté sur le plan juridique
L’expert en droit constitutionnel Artaches Khalatyan rappelle qu’en période de loi martiale, les élections ne peuvent être organisées en Ukraine. Selon la Constitution, les mandats du président et du Parlement sont prolongés jusqu’à la fin du conflit. Il estime que Trump reprend la rhétorique du Kremlin en contestant la légitimité de Zelensky, une approche également adoptée par Vladimir Poutine.
« Affirmer que Zelensky n’est pas légitime est une erreur juridique et politique. Organiser des élections en pleine guerre, alors qu’une partie du territoire est occupée par la Russie, est tout simplement impossible », explique Khalatyan.
Une stratégie américaine qui favorise la Russie ?
Selon Khalatyan, Washington ajuste progressivement sa politique étrangère pour ménager Moscou, quitte à imposer davantage de concessions à l’Ukraine. Il voit dans cette approche une tentative d’éviter de provoquer la Russie, quitte à adopter une posture plus distante vis-à-vis de Kiev.
En parallèle, Trump affirme que le soutien à Zelensky au sein de la population ukrainienne ne dépasserait pas 4 %. Une déclaration jugée peu crédible par l’expert : « Dans une démocratie constitutionnelle, ce ne sont ni les sondages douteux ni les perceptions personnelles qui déterminent la légitimité d’un dirigeant, mais bien l’ordre constitutionnel établi. »
Une Amérique imprévisible face à un avenir incertain
L’escalade verbale entre Trump et Zelensky met en lumière les changements profonds dans la politique étrangère américaine. Khalatyan estime que l’ancien président américain agit sans réelle responsabilité politique et n’hésite pas à contredire ses propres déclarations. Il le compare même à Gorbatchev, soulignant que ses décisions risquent de démanteler l’influence des États-Unis sur la scène internationale.
Enfin, l’expert met en garde contre une possible multiplication des conflits mondiaux si la politique américaine ne change pas de cap. Il n’exclut même pas l’éventualité d’un troisième conflit mondial. Malgré tout, il souligne que l’Union européenne reste ferme dans son soutien à l’Ukraine et refuse de soumettre Kiev aux décisions issues de négociations russo-américaines.
Ainsi, alors que Trump réoriente la diplomatie américaine, l’avenir des relations entre Washington, Kiev et Moscou demeure plus incertain que jamais.
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La réunion du comité de partenariat parlementaire UE-Arménie se tiendra à Erevan Le 25 février à 09h30, la quatrième session du comité de partenariat parlementaire UE-Arménie se tiendra à l’Assemblée nationale. Le même jour, une conférence de presse des coprésidents du comité, Arman Yeghoyan et Nils Ušakovs, aura lieu. En fonction du déroulement de la session, la conférence de presse se tiendra entre 13h00 et 13h30.
La réunion du comité de partenariat parlementaire UE-Arménie se tiendra à Erevan
Le 25 février à 09h30, la quatrième session du comité de partenariat parlementaire UE-Arménie se tiendra à l’Assemblée nationale.
Le même jour, une conférence de presse des coprésidents du comité, Arman Yeghoyan et Nils Ušakovs, aura lieu. En fonction du déroulement de la session, la conférence de presse se tiendra entre 13h00 et 13h30.
http://dlvr.it/TJ7CS8
Le 25 février à 09h30, la quatrième session du comité de partenariat parlementaire UE-Arménie se tiendra à l’Assemblée nationale.
Le même jour, une conférence de presse des coprésidents du comité, Arman Yeghoyan et Nils Ušakovs, aura lieu. En fonction du déroulement de la session, la conférence de presse se tiendra entre 13h00 et 13h30.
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🇫🇷🇦🇲 Tous devant votre télé samedi soir ! Ankine et Levon Khozian seront sur The Voice. Bonne chance à vous deux ! Retrouvez leur duo en commentaire.
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Arménie-UE : Une lutte de quinze ans contre l’ingérence russe et ses relais en diaspora Quel avenir pour l’Arménie ? Un réel changement ou un statu quo ? Par Raffy Depuis 2009, la Russie et ses alliés ont régulièrement déployé des stratégies pour freiner les ambitions de l’Arménie de se rapprocher de l’Union européenne. En dépit des efforts soutenus d’Erevan pour diversifier ses relations internationales et s’engager sur la voie de l’intégration européenne, les pressions de Moscou sont restées constantes, utilisant des leviers économiques, géopolitiques et sécuritaires pour neutraliser ce rapprochement. 2009 : Diversion et manipulation en diaspora pour torpiller l’accord avec l’UE L’année 2009 marque le début du Partenariat oriental, un programme de l’Union européenne visant à renforcer les liens avec plusieurs anciennes républiques soviétiques, dont l’Arménie. Erevan engage alors des négociations pour un Accord d’Association avec l’UE, incluant un Accord de Libre-Échange Approfondi et Complet (ALEAC), qui devait offrir au pays des opportunités économiques et une ouverture vers l’Europe. Cependant, pour éviter que l’Arménie ne s’éloigne de son orbite, Moscou et ses relais ont mis en place une stratégie de diversion. Serzh Sarkissian, alors président, met en scène un rapprochement diplomatique avec la Turquie à travers les Accords de Zurich. Ces accords, signés en octobre 2009, visaient officiellement à normaliser les relations entre Erevan et Ankara. Mais en réalité, cette initiative avait un double objectif : 1. Créer un choc dans la diaspora arménienne en utilisant la question du génocide comme un levier émotionnel pour détourner l’attention du véritable enjeu, à savoir l’accord de libre-échange avec l’UE. 2. Mobiliser les groupes pro-russes en diaspora pour orchestrer une campagne de protestation massive, faisant passer Serzh Sarkissian pour un chef d’État sous pression, alors que cette manœuvre avait été planifiée en accord avec Moscou. Dès octobre 2009, des manifestations éclatent à Paris et dans plusieurs capitales occidentales, orchestrées par des groupes proches du pouvoir arménien et liés à des réseaux pro-russes en diaspora. Ces groupes, loin d’être spontanés, avaient pour mission de focaliser la colère de la diaspora sur le rapprochement arméno-turc, occultant ainsi toute discussion sur l’intégration européenne de l’Arménie. Cette stratégie a parfaitement fonctionné : au lieu de s’interroger sur les véritables raisons du brusque rapprochement avec la Turquie et ses implications géopolitiques, une partie de la diaspora s’est concentrée uniquement sur la question du génocide et sur la légitimité du dialogue avec Ankara. Pendant ce temps, les négociations entre Erevan et Bruxelles perdaient en visibilité et en soutien. 2013 : Un virage imposé par la Russie Quatre ans plus tard, alors que l’Arménie s’apprête à finaliser son Accord d’Association avec l’UE, Moscou revient à la charge avec des pressions encore plus directes. Le 3 septembre 2013, Serge Sarkissian annonce brusquement que l’Arménie renonce à son engagement envers l’UE pour intégrer l’Union économique eurasiatique (UEE), une organisation dirigée par la Russie. Les leviers utilisés par Moscou pour forcer cette décision sont multiples : • Pressions énergétiques : menaces de hausse des prix du gaz pour l’Arménie. • Menaces sécuritaires : instrumentalisation du conflit du Haut-Karabakh pour instiller la peur d’une escalade militaire en cas de rapprochement avec l’Europe. • Chantage économique : restrictions sur les travailleurs arméniens en Russie et sur les exportations arméniennes. Ce revirement brutal montre que la Russie ne se contente pas d’exercer une influence en Arménie même, mais qu’elle s’appuie également sur ses relais en diaspora pour manipuler l’opinion et contrôler les débats. 2014-2015 : L’adhésion à l’UEE et la consolidation de l’influence russe En janvier 2015, l’Arménie devient officiellement membre de l’UEE, scellant son ancrage dans la sphère d’influence russe. Pourtant, même après cette intégration, Moscou continue d’empêcher tout rapprochement trop poussé avec l’UE. Chaque tentative d’ouverture vers Bruxelles est immédiatement contrebalancée par des rappels à l’ordre de la Russie, parfois par des déclarations officielles, parfois par des campagnes de désinformation ou des pressions économiques. 2017 : L’Accord de partenariat avec l’UE, un équilibre fragile Malgré l’adhésion à l’UEE, l’Arménie parvient à signer en 2017 un Accord de partenariat global et renforcé (CEPA) avec l’UE. Ce texte, bien que plus limité que l’Accord d’Association initial, permet néanmoins à Erevan de maintenir un lien avec Bruxelles. Toutefois, la Russie ne relâche pas son emprise. Chaque avancée vers l’UE est freinée par des représailles économiques et par des campagnes menées par des groupes pro-russes en Arménie comme en diaspora. 2020-2025 : Un contrôle renforcé après la guerre du Haut-Karabakh Après la défaite de 2020 au Haut-Karabakh, l’Arménie se retrouve encore plus vulnérable face à la Russie. Moscou en profite pour renforcer son influence en se présentant comme le garant du cessez-le-feu, tout en veillant à maintenir l’Arménie dans une situation de dépendance stratégique. Dans la diaspora, cette stratégie se poursuit par des campagnes visant à discréditer les nouvelles initiatives pro-européennes d’Erevan. De la même manière qu’en 2009 avec les manifestations autour du génocide, des groupes liés aux anciens réseaux pro-Kocharyan ou Serzh sont réactivés pour détourner les débats et empêcher une prise de conscience collective sur la nécessité d’un véritable basculement vers l’Europe. Conclusion : Un schéma répétitif pour maintenir l’Arménie sous contrôle Depuis 2009, la Russie utilise les mêmes mécanismes pour empêcher le rapprochement de l’Arménie avec l’UE : • Diversion médiatique et émotionnelle : instrumentalisation d’autres débats (comme la question du génocide en 2009) pour détourner l’attention de l’enjeu européen. • Utilisation des proxys en diaspora : manipulation de groupes pro-russes pour organiser des manifestations ou opinions et façonner l’opinion publique. • Pressions économiques et énergétiques : menace de coupures d’approvisionnement et chantage sur les travailleurs arméniens en Russie. • Exploitation du conflit du Haut-Karabakh : maintien d’une instabilité sécuritaire pour justifier l’influence russe. Ce schéma se répète encore aujourd’hui, et il appartient aux forces démocratiques arméniennes de dénoncer ces manipulations et de tracer une voie claire vers une véritable indépendance géopolitique et un rapprochement effectif avec l’Europe. Tout en notant que l’ouverture d’un sujet comme le génocide est initiée par le Premier ministre, ce qui alimente le discours des groupes pro-russes, dans quel objectif ? Comme l’a dit George Orwell : « Qui contrôle le passé contrôle l’avenir. Qui contrôle le présent contrôle le passé. »
Arménie-UE : Une lutte de quinze ans contre l’ingérence russe et ses relais en diaspora
Quel avenir pour l’Arménie ? Un réel changement ou un statu quo ?
Par Raffy
Depuis 2009, la Russie et ses alliés ont régulièrement déployé des stratégies pour freiner les ambitions de l’Arménie de se rapprocher de l’Union européenne. En dépit des efforts soutenus d’Erevan pour diversifier ses relations internationales et s’engager sur la voie de l’intégration européenne, les pressions de Moscou sont restées constantes, utilisant des leviers économiques, géopolitiques et sécuritaires pour neutraliser ce rapprochement.
2009 : Diversion et manipulation en diaspora pour torpiller l’accord avec l’UE
L’année 2009 marque le début du Partenariat oriental, un programme de l’Union européenne visant à renforcer les liens avec plusieurs anciennes républiques soviétiques, dont l’Arménie. Erevan engage alors des négociations pour un Accord d’Association avec l’UE, incluant un Accord de Libre-Échange Approfondi et Complet (ALEAC), qui devait offrir au pays des opportunités économiques et une ouverture vers l’Europe.
Cependant, pour éviter que l’Arménie ne s’éloigne de son orbite, Moscou et ses relais ont mis en place une stratégie de diversion. Serzh Sarkissian, alors président, met en scène un rapprochement diplomatique avec la Turquie à travers les Accords de Zurich. Ces accords, signés en octobre 2009, visaient officiellement à normaliser les relations entre Erevan et Ankara. Mais en réalité, cette initiative avait un double objectif :
1. Créer un choc dans la diaspora arménienne en utilisant la question du génocide comme un levier émotionnel pour détourner l’attention du véritable enjeu, à savoir l’accord de libre-échange avec l’UE.
2. Mobiliser les groupes pro-russes en diaspora pour orchestrer une campagne de protestation massive, faisant passer Serzh Sarkissian pour un chef d’État sous pression, alors que cette manœuvre avait été planifiée en accord avec Moscou.
Dès octobre 2009, des manifestations éclatent à Paris et dans plusieurs capitales occidentales, orchestrées par des groupes proches du pouvoir arménien et liés à des réseaux pro-russes en diaspora. Ces groupes, loin d’être spontanés, avaient pour mission de focaliser la colère de la diaspora sur le rapprochement arméno-turc, occultant ainsi toute discussion sur l’intégration européenne de l’Arménie.
Cette stratégie a parfaitement fonctionné : au lieu de s’interroger sur les véritables raisons du brusque rapprochement avec la Turquie et ses implications géopolitiques, une partie de la diaspora s’est concentrée uniquement sur la question du génocide et sur la légitimité du dialogue avec Ankara. Pendant ce temps, les négociations entre Erevan et Bruxelles perdaient en visibilité et en soutien.
2013 : Un virage imposé par la Russie
Quatre ans plus tard, alors que l’Arménie s’apprête à finaliser son Accord d’Association avec l’UE, Moscou revient à la charge avec des pressions encore plus directes. Le 3 septembre 2013, Serge Sarkissian annonce brusquement que l’Arménie renonce à son engagement envers l’UE pour intégrer l’Union économique eurasiatique (UEE), une organisation dirigée par la Russie.
Les leviers utilisés par Moscou pour forcer cette décision sont multiples :
• Pressions énergétiques : menaces de hausse des prix du gaz pour l’Arménie.
• Menaces sécuritaires : instrumentalisation du conflit du Haut-Karabakh pour instiller la peur d’une escalade militaire en cas de rapprochement avec l’Europe.
• Chantage économique : restrictions sur les travailleurs arméniens en Russie et sur les exportations arméniennes.
Ce revirement brutal montre que la Russie ne se contente pas d’exercer une influence en Arménie même, mais qu’elle s’appuie également sur ses relais en diaspora pour manipuler l’opinion et contrôler les débats.
2014-2015 : L’adhésion à l’UEE et la consolidation de l’influence russe
En janvier 2015, l’Arménie devient officiellement membre de l’UEE, scellant son ancrage dans la sphère d’influence russe. Pourtant, même après cette intégration, Moscou continue d’empêcher tout rapprochement trop poussé avec l’UE. Chaque tentative d’ouverture vers Bruxelles est immédiatement contrebalancée par des rappels à l’ordre de la Russie, parfois par des déclarations officielles, parfois par des campagnes de désinformation ou des pressions économiques.
2017 : L’Accord de partenariat avec l’UE, un équilibre fragile
Malgré l’adhésion à l’UEE, l’Arménie parvient à signer en 2017 un Accord de partenariat global et renforcé (CEPA) avec l’UE. Ce texte, bien que plus limité que l’Accord d’Association initial, permet néanmoins à Erevan de maintenir un lien avec Bruxelles.
Toutefois, la Russie ne relâche pas son emprise. Chaque avancée vers l’UE est freinée par des représailles économiques et par des campagnes menées par des groupes pro-russes en Arménie comme en diaspora.
2020-2025 : Un contrôle renforcé après la guerre du Haut-Karabakh
Après la défaite de 2020 au Haut-Karabakh, l’Arménie se retrouve encore plus vulnérable face à la Russie. Moscou en profite pour renforcer son influence en se présentant comme le garant du cessez-le-feu, tout en veillant à maintenir l’Arménie dans une situation de dépendance stratégique.
Dans la diaspora, cette stratégie se poursuit par des campagnes visant à discréditer les nouvelles initiatives pro-européennes d’Erevan. De la même manière qu’en 2009 avec les manifestations autour du génocide, des groupes liés aux anciens réseaux pro-Kocharyan ou Serzh sont réactivés pour détourner les débats et empêcher une prise de conscience collective sur la nécessité d’un véritable basculement vers l’Europe.
Conclusion : Un schéma répétitif pour maintenir l’Arménie sous contrôle
Depuis 2009, la Russie utilise les mêmes mécanismes pour empêcher le rapprochement de l’Arménie avec l’UE :
• Diversion médiatique et émotionnelle : instrumentalisation d’autres débats (comme la question du génocide en 2009) pour détourner l’attention de l’enjeu européen.
• Utilisation des proxys en diaspora : manipulation de groupes pro-russes pour organiser des manifestations ou opinions et façonner l’opinion publique.
• Pressions économiques et énergétiques : menace de coupures d’approvisionnement et chantage sur les travailleurs arméniens en Russie.
• Exploitation du conflit du Haut-Karabakh : maintien d’une instabilité sécuritaire pour justifier l’influence russe.
Ce schéma se répète encore aujourd’hui, et il appartient aux forces démocratiques arméniennes de dénoncer ces manipulations et de tracer une voie claire vers une véritable indépendance géopolitique et un rapprochement effectif avec l’Europe.
Tout en notant que l’ouverture d’un sujet comme le génocide est initiée par le Premier ministre, ce qui alimente le discours des groupes pro-russes, dans quel objectif ?
Comme l’a dit George Orwell : « Qui contrôle le passé contrôle l’avenir. Qui contrôle le présent contrôle le passé. »
http://dlvr.it/TJ72dt
Quel avenir pour l’Arménie ? Un réel changement ou un statu quo ?
Par Raffy
Depuis 2009, la Russie et ses alliés ont régulièrement déployé des stratégies pour freiner les ambitions de l’Arménie de se rapprocher de l’Union européenne. En dépit des efforts soutenus d’Erevan pour diversifier ses relations internationales et s’engager sur la voie de l’intégration européenne, les pressions de Moscou sont restées constantes, utilisant des leviers économiques, géopolitiques et sécuritaires pour neutraliser ce rapprochement.
2009 : Diversion et manipulation en diaspora pour torpiller l’accord avec l’UE
L’année 2009 marque le début du Partenariat oriental, un programme de l’Union européenne visant à renforcer les liens avec plusieurs anciennes républiques soviétiques, dont l’Arménie. Erevan engage alors des négociations pour un Accord d’Association avec l’UE, incluant un Accord de Libre-Échange Approfondi et Complet (ALEAC), qui devait offrir au pays des opportunités économiques et une ouverture vers l’Europe.
Cependant, pour éviter que l’Arménie ne s’éloigne de son orbite, Moscou et ses relais ont mis en place une stratégie de diversion. Serzh Sarkissian, alors président, met en scène un rapprochement diplomatique avec la Turquie à travers les Accords de Zurich. Ces accords, signés en octobre 2009, visaient officiellement à normaliser les relations entre Erevan et Ankara. Mais en réalité, cette initiative avait un double objectif :
1. Créer un choc dans la diaspora arménienne en utilisant la question du génocide comme un levier émotionnel pour détourner l’attention du véritable enjeu, à savoir l’accord de libre-échange avec l’UE.
2. Mobiliser les groupes pro-russes en diaspora pour orchestrer une campagne de protestation massive, faisant passer Serzh Sarkissian pour un chef d’État sous pression, alors que cette manœuvre avait été planifiée en accord avec Moscou.
Dès octobre 2009, des manifestations éclatent à Paris et dans plusieurs capitales occidentales, orchestrées par des groupes proches du pouvoir arménien et liés à des réseaux pro-russes en diaspora. Ces groupes, loin d’être spontanés, avaient pour mission de focaliser la colère de la diaspora sur le rapprochement arméno-turc, occultant ainsi toute discussion sur l’intégration européenne de l’Arménie.
Cette stratégie a parfaitement fonctionné : au lieu de s’interroger sur les véritables raisons du brusque rapprochement avec la Turquie et ses implications géopolitiques, une partie de la diaspora s’est concentrée uniquement sur la question du génocide et sur la légitimité du dialogue avec Ankara. Pendant ce temps, les négociations entre Erevan et Bruxelles perdaient en visibilité et en soutien.
2013 : Un virage imposé par la Russie
Quatre ans plus tard, alors que l’Arménie s’apprête à finaliser son Accord d’Association avec l’UE, Moscou revient à la charge avec des pressions encore plus directes. Le 3 septembre 2013, Serge Sarkissian annonce brusquement que l’Arménie renonce à son engagement envers l’UE pour intégrer l’Union économique eurasiatique (UEE), une organisation dirigée par la Russie.
Les leviers utilisés par Moscou pour forcer cette décision sont multiples :
• Pressions énergétiques : menaces de hausse des prix du gaz pour l’Arménie.
• Menaces sécuritaires : instrumentalisation du conflit du Haut-Karabakh pour instiller la peur d’une escalade militaire en cas de rapprochement avec l’Europe.
• Chantage économique : restrictions sur les travailleurs arméniens en Russie et sur les exportations arméniennes.
Ce revirement brutal montre que la Russie ne se contente pas d’exercer une influence en Arménie même, mais qu’elle s’appuie également sur ses relais en diaspora pour manipuler l’opinion et contrôler les débats.
2014-2015 : L’adhésion à l’UEE et la consolidation de l’influence russe
En janvier 2015, l’Arménie devient officiellement membre de l’UEE, scellant son ancrage dans la sphère d’influence russe. Pourtant, même après cette intégration, Moscou continue d’empêcher tout rapprochement trop poussé avec l’UE. Chaque tentative d’ouverture vers Bruxelles est immédiatement contrebalancée par des rappels à l’ordre de la Russie, parfois par des déclarations officielles, parfois par des campagnes de désinformation ou des pressions économiques.
2017 : L’Accord de partenariat avec l’UE, un équilibre fragile
Malgré l’adhésion à l’UEE, l’Arménie parvient à signer en 2017 un Accord de partenariat global et renforcé (CEPA) avec l’UE. Ce texte, bien que plus limité que l’Accord d’Association initial, permet néanmoins à Erevan de maintenir un lien avec Bruxelles.
Toutefois, la Russie ne relâche pas son emprise. Chaque avancée vers l’UE est freinée par des représailles économiques et par des campagnes menées par des groupes pro-russes en Arménie comme en diaspora.
2020-2025 : Un contrôle renforcé après la guerre du Haut-Karabakh
Après la défaite de 2020 au Haut-Karabakh, l’Arménie se retrouve encore plus vulnérable face à la Russie. Moscou en profite pour renforcer son influence en se présentant comme le garant du cessez-le-feu, tout en veillant à maintenir l’Arménie dans une situation de dépendance stratégique.
Dans la diaspora, cette stratégie se poursuit par des campagnes visant à discréditer les nouvelles initiatives pro-européennes d’Erevan. De la même manière qu’en 2009 avec les manifestations autour du génocide, des groupes liés aux anciens réseaux pro-Kocharyan ou Serzh sont réactivés pour détourner les débats et empêcher une prise de conscience collective sur la nécessité d’un véritable basculement vers l’Europe.
Conclusion : Un schéma répétitif pour maintenir l’Arménie sous contrôle
Depuis 2009, la Russie utilise les mêmes mécanismes pour empêcher le rapprochement de l’Arménie avec l’UE :
• Diversion médiatique et émotionnelle : instrumentalisation d’autres débats (comme la question du génocide en 2009) pour détourner l’attention de l’enjeu européen.
• Utilisation des proxys en diaspora : manipulation de groupes pro-russes pour organiser des manifestations ou opinions et façonner l’opinion publique.
• Pressions économiques et énergétiques : menace de coupures d’approvisionnement et chantage sur les travailleurs arméniens en Russie.
• Exploitation du conflit du Haut-Karabakh : maintien d’une instabilité sécuritaire pour justifier l’influence russe.
Ce schéma se répète encore aujourd’hui, et il appartient aux forces démocratiques arméniennes de dénoncer ces manipulations et de tracer une voie claire vers une véritable indépendance géopolitique et un rapprochement effectif avec l’Europe.
Tout en notant que l’ouverture d’un sujet comme le génocide est initiée par le Premier ministre, ce qui alimente le discours des groupes pro-russes, dans quel objectif ?
Comme l’a dit George Orwell : « Qui contrôle le passé contrôle l’avenir. Qui contrôle le présent contrôle le passé. »
http://dlvr.it/TJ72dt
🔥 CDCA vs Dzagoyan : Quand la cause arménienne est utilisée pour des fins partisanes La défense du CDCA : Un écran de fumée pour éviter le vrai débat Le Comité de Défense de la Cause Arménienne (CDCA) a récemment publié une réponse virulente à une tribune de René Dzagoyan, accusant son auteur de falsification historique. Pourtant, en analysant leur argumentation, il apparaît que cette réaction est avant tout une tentative d’éteindre une critique légitime sur le rôle des organisations diasporiques dans la reconnaissance du génocide arménien. 1. Un recours systématique à l’émotion pour éviter le fond du débat Dès les premières lignes, le CDCA tente de discréditer toute remise en question en se présentant comme une organisation composée de « militants désintéressés épris d’humanisme ». Ce type d’argument, purement émotionnel, n’a aucune valeur factuelle : le débat ne porte pas sur l’honnêteté individuelle des membres du CDCA, mais sur la manière dont l’organisation a structuré son action. Plutôt que de répondre aux critiques factuelles, le texte joue la carte de l’indignation en affirmant que remettre en cause le rôle des organisations diasporiques revient à faire le jeu du négationnisme turc. Cet amalgame est dangereux, car il réduit au silence toute discussion critique sous prétexte de « trahison ». 2. Une réécriture sélective de l’histoire L’un des points centraux du débat est de savoir si le mouvement international de reconnaissance du génocide arménien a été une initiative exclusivement diasporique ou si l’Arménie soviétique y a également joué un rôle clé. Le CDCA tente de prouver que la diaspora a toujours été le moteur principal de cette reconnaissance en citant notamment le procès Tehlirian (1921), qui a effectivement eu un retentissement international. Pourtant : • Le procès de Tehlirian en 1921, bien qu’important sur le plan symbolique, ne marque pas le début du mouvement de reconnaissance du génocide arménien. En effet, la reconnaissance internationale du génocide a pris des décennies à émerger. Le terme même de ‘génocide’ n’a été inventé qu’en 1948, et ce n’est qu’à partir de 1965, avec les manifestations en Arménie soviétique, que le mouvement pour la reconnaissance a réellement pris de l’ampleur, bien après le procès de Tehlirian. • Le CDCA passe sous silence le rôle fondamental des événements de 1965 en Arménie soviétique, où des manifestations massives ont poussé le gouvernement à initier une commémoration officielle du génocide. Ce fut un tournant majeur, qui a influencé la diaspora elle-même. En niant cette réalité, le CDCA impose une vision partiale de l’histoire qui vise à justifier son monopole sur la question du génocide. 3. Un opportunisme politique déguisé en mission historique L’une des accusations de Dzagoyan porte sur la création du CDCA en 1981, suggérant que cette organisation est née dans un contexte d’opportunisme, après l’élection de François Mitterrand et son engagement en faveur de la reconnaissance du génocide. Le CDCA répond en affirmant qu’il existait déjà en 1965. Cependant : • Si des militants étaient effectivement actifs depuis les années 1960, le CDCA en tant que structure organisée n’a réellement pris de l’ampleur qu’au début des années 1980, dans un contexte où la question arménienne commençait à être prise en compte par les pouvoirs publics occidentaux. • Ce timing interroge sur la véritable vocation du CDCA : s’agit-il d’une organisation guidée par des principes ou d’un groupe opportuniste cherchant à capitaliser sur l’évolution du paysage politique ? 4. Une instrumentalisation du génocide à des fins partisanes Le CDCA affirme ne rechercher ni « monopole » ni « prééminence » sur la reconnaissance du génocide, mais son texte démontre exactement l’inverse. En revendiquant l’héritage de la FRA Dachnaktsoutioun et en listant toutes ses actions, il cherche à imposer une lecture unique de la cause arménienne : une lecture où la diaspora et la FRA sont les seules véritables forces de combat, reléguant les autres acteurs, y compris l’Arménie elle-même, au second plan. Ce discours sert des intérêts partisans en essayant de faire croire que toute critique du CDCA est une attaque contre la cause arménienne elle-même. Or, il est parfaitement possible de défendre la reconnaissance du génocide tout en dénonçant les stratégies douteuses de certaines organisations. Conclusion : Un débat nécessaire, malgré la tentative d’intimidation Le CDCA tente de faire taire toute critique en utilisant des accusations de négationnisme et de trahison. Pourtant, le débat soulevé par Dzagoyan est légitime : • La diaspora a-t-elle toujours eu un rôle prédominant dans la reconnaissance du génocide ? • Le CDCA est-il une organisation réellement indépendante ou suit-il un agenda partisan ? • La question du génocide est-elle utilisée comme un outil de pouvoir par certaines structures ? Poser ces questions ne revient ni à minimiser le génocide, ni à diviser les Arméniens, mais au contraire à garantir que le combat pour la justice reste fondé sur des principes et non sur des stratégies d’influence opaques. Note de la rédaction : Le CDCA, avec une base militante restreinte, privilégie l’opportunisme à des fins politiques plutôt qu’une action cohérente. À ce jour, si la présidence est connue, les identités du secrétaire, du trésorier et des membres du conseil d’administration restent inconnues, illustrant l’opacité d’une organisation dirigée par la FRA Dachnaktsoutioun.
🔥 CDCA vs Dzagoyan : Quand la cause arménienne est utilisée pour des fins partisanes
La défense du CDCA : Un écran de fumée pour éviter le vrai débat
Le Comité de Défense de la Cause Arménienne (CDCA) a récemment publié une réponse virulente à une tribune de René Dzagoyan, accusant son auteur de falsification historique. Pourtant, en analysant leur argumentation, il apparaît que cette réaction est avant tout une tentative d’éteindre une critique légitime sur le rôle des organisations diasporiques dans la reconnaissance du génocide arménien.
1. Un recours systématique à l’émotion pour éviter le fond du débat
Dès les premières lignes, le CDCA tente de discréditer toute remise en question en se présentant comme une organisation composée de « militants désintéressés épris d’humanisme ». Ce type d’argument, purement émotionnel, n’a aucune valeur factuelle : le débat ne porte pas sur l’honnêteté individuelle des membres du CDCA, mais sur la manière dont l’organisation a structuré son action.
Plutôt que de répondre aux critiques factuelles, le texte joue la carte de l’indignation en affirmant que remettre en cause le rôle des organisations diasporiques revient à faire le jeu du négationnisme turc. Cet amalgame est dangereux, car il réduit au silence toute discussion critique sous prétexte de « trahison ».
2. Une réécriture sélective de l’histoire
L’un des points centraux du débat est de savoir si le mouvement international de reconnaissance du génocide arménien a été une initiative exclusivement diasporique ou si l’Arménie soviétique y a également joué un rôle clé.
Le CDCA tente de prouver que la diaspora a toujours été le moteur principal de cette reconnaissance en citant notamment le procès Tehlirian (1921), qui a effectivement eu un retentissement international. Pourtant :
• Le procès de Tehlirian en 1921, bien qu’important sur le plan symbolique, ne marque pas le début du mouvement de reconnaissance du génocide arménien. En effet, la reconnaissance internationale du génocide a pris des décennies à émerger. Le terme même de ‘génocide’ n’a été inventé qu’en 1948, et ce n’est qu’à partir de 1965, avec les manifestations en Arménie soviétique, que le mouvement pour la reconnaissance a réellement pris de l’ampleur, bien après le procès de Tehlirian.
• Le CDCA passe sous silence le rôle fondamental des événements de 1965 en Arménie soviétique, où des manifestations massives ont poussé le gouvernement à initier une commémoration officielle du génocide. Ce fut un tournant majeur, qui a influencé la diaspora elle-même.
En niant cette réalité, le CDCA impose une vision partiale de l’histoire qui vise à justifier son monopole sur la question du génocide.
3. Un opportunisme politique déguisé en mission historique
L’une des accusations de Dzagoyan porte sur la création du CDCA en 1981, suggérant que cette organisation est née dans un contexte d’opportunisme, après l’élection de François Mitterrand et son engagement en faveur de la reconnaissance du génocide.
Le CDCA répond en affirmant qu’il existait déjà en 1965. Cependant :
• Si des militants étaient effectivement actifs depuis les années 1960, le CDCA en tant que structure organisée n’a réellement pris de l’ampleur qu’au début des années 1980, dans un contexte où la question arménienne commençait à être prise en compte par les pouvoirs publics occidentaux.
• Ce timing interroge sur la véritable vocation du CDCA : s’agit-il d’une organisation guidée par des principes ou d’un groupe opportuniste cherchant à capitaliser sur l’évolution du paysage politique ?
4. Une instrumentalisation du génocide à des fins partisanes
Le CDCA affirme ne rechercher ni « monopole » ni « prééminence » sur la reconnaissance du génocide, mais son texte démontre exactement l’inverse. En revendiquant l’héritage de la FRA Dachnaktsoutioun et en listant toutes ses actions, il cherche à imposer une lecture unique de la cause arménienne : une lecture où la diaspora et la FRA sont les seules véritables forces de combat, reléguant les autres acteurs, y compris l’Arménie elle-même, au second plan.
Ce discours sert des intérêts partisans en essayant de faire croire que toute critique du CDCA est une attaque contre la cause arménienne elle-même. Or, il est parfaitement possible de défendre la reconnaissance du génocide tout en dénonçant les stratégies douteuses de certaines organisations.
Conclusion : Un débat nécessaire, malgré la tentative d’intimidation
Le CDCA tente de faire taire toute critique en utilisant des accusations de négationnisme et de trahison. Pourtant, le débat soulevé par Dzagoyan est légitime :
• La diaspora a-t-elle toujours eu un rôle prédominant dans la reconnaissance du génocide ?
• Le CDCA est-il une organisation réellement indépendante ou suit-il un agenda partisan ?
• La question du génocide est-elle utilisée comme un outil de pouvoir par certaines structures ?
Poser ces questions ne revient ni à minimiser le génocide, ni à diviser les Arméniens, mais au contraire à garantir que le combat pour la justice reste fondé sur des principes et non sur des stratégies d’influence opaques.
Note de la rédaction :
Le CDCA, avec une base militante restreinte, privilégie l’opportunisme à des fins politiques plutôt qu’une action cohérente. À ce jour, si la présidence est connue, les identités du secrétaire, du trésorier et des membres du conseil d’administration restent inconnues, illustrant l’opacité d’une organisation dirigée par la FRA Dachnaktsoutioun.
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La défense du CDCA : Un écran de fumée pour éviter le vrai débat
Le Comité de Défense de la Cause Arménienne (CDCA) a récemment publié une réponse virulente à une tribune de René Dzagoyan, accusant son auteur de falsification historique. Pourtant, en analysant leur argumentation, il apparaît que cette réaction est avant tout une tentative d’éteindre une critique légitime sur le rôle des organisations diasporiques dans la reconnaissance du génocide arménien.
1. Un recours systématique à l’émotion pour éviter le fond du débat
Dès les premières lignes, le CDCA tente de discréditer toute remise en question en se présentant comme une organisation composée de « militants désintéressés épris d’humanisme ». Ce type d’argument, purement émotionnel, n’a aucune valeur factuelle : le débat ne porte pas sur l’honnêteté individuelle des membres du CDCA, mais sur la manière dont l’organisation a structuré son action.
Plutôt que de répondre aux critiques factuelles, le texte joue la carte de l’indignation en affirmant que remettre en cause le rôle des organisations diasporiques revient à faire le jeu du négationnisme turc. Cet amalgame est dangereux, car il réduit au silence toute discussion critique sous prétexte de « trahison ».
2. Une réécriture sélective de l’histoire
L’un des points centraux du débat est de savoir si le mouvement international de reconnaissance du génocide arménien a été une initiative exclusivement diasporique ou si l’Arménie soviétique y a également joué un rôle clé.
Le CDCA tente de prouver que la diaspora a toujours été le moteur principal de cette reconnaissance en citant notamment le procès Tehlirian (1921), qui a effectivement eu un retentissement international. Pourtant :
• Le procès de Tehlirian en 1921, bien qu’important sur le plan symbolique, ne marque pas le début du mouvement de reconnaissance du génocide arménien. En effet, la reconnaissance internationale du génocide a pris des décennies à émerger. Le terme même de ‘génocide’ n’a été inventé qu’en 1948, et ce n’est qu’à partir de 1965, avec les manifestations en Arménie soviétique, que le mouvement pour la reconnaissance a réellement pris de l’ampleur, bien après le procès de Tehlirian.
• Le CDCA passe sous silence le rôle fondamental des événements de 1965 en Arménie soviétique, où des manifestations massives ont poussé le gouvernement à initier une commémoration officielle du génocide. Ce fut un tournant majeur, qui a influencé la diaspora elle-même.
En niant cette réalité, le CDCA impose une vision partiale de l’histoire qui vise à justifier son monopole sur la question du génocide.
3. Un opportunisme politique déguisé en mission historique
L’une des accusations de Dzagoyan porte sur la création du CDCA en 1981, suggérant que cette organisation est née dans un contexte d’opportunisme, après l’élection de François Mitterrand et son engagement en faveur de la reconnaissance du génocide.
Le CDCA répond en affirmant qu’il existait déjà en 1965. Cependant :
• Si des militants étaient effectivement actifs depuis les années 1960, le CDCA en tant que structure organisée n’a réellement pris de l’ampleur qu’au début des années 1980, dans un contexte où la question arménienne commençait à être prise en compte par les pouvoirs publics occidentaux.
• Ce timing interroge sur la véritable vocation du CDCA : s’agit-il d’une organisation guidée par des principes ou d’un groupe opportuniste cherchant à capitaliser sur l’évolution du paysage politique ?
4. Une instrumentalisation du génocide à des fins partisanes
Le CDCA affirme ne rechercher ni « monopole » ni « prééminence » sur la reconnaissance du génocide, mais son texte démontre exactement l’inverse. En revendiquant l’héritage de la FRA Dachnaktsoutioun et en listant toutes ses actions, il cherche à imposer une lecture unique de la cause arménienne : une lecture où la diaspora et la FRA sont les seules véritables forces de combat, reléguant les autres acteurs, y compris l’Arménie elle-même, au second plan.
Ce discours sert des intérêts partisans en essayant de faire croire que toute critique du CDCA est une attaque contre la cause arménienne elle-même. Or, il est parfaitement possible de défendre la reconnaissance du génocide tout en dénonçant les stratégies douteuses de certaines organisations.
Conclusion : Un débat nécessaire, malgré la tentative d’intimidation
Le CDCA tente de faire taire toute critique en utilisant des accusations de négationnisme et de trahison. Pourtant, le débat soulevé par Dzagoyan est légitime :
• La diaspora a-t-elle toujours eu un rôle prédominant dans la reconnaissance du génocide ?
• Le CDCA est-il une organisation réellement indépendante ou suit-il un agenda partisan ?
• La question du génocide est-elle utilisée comme un outil de pouvoir par certaines structures ?
Poser ces questions ne revient ni à minimiser le génocide, ni à diviser les Arméniens, mais au contraire à garantir que le combat pour la justice reste fondé sur des principes et non sur des stratégies d’influence opaques.
Note de la rédaction :
Le CDCA, avec une base militante restreinte, privilégie l’opportunisme à des fins politiques plutôt qu’une action cohérente. À ce jour, si la présidence est connue, les identités du secrétaire, du trésorier et des membres du conseil d’administration restent inconnues, illustrant l’opacité d’une organisation dirigée par la FRA Dachnaktsoutioun.
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