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jeudi 27 février 2025

L’Arménie réelle ou irréelle : une nation indivisible face à l’effacement de son identité Par Raffy L’Arménie est aujourd’hui confrontée à une tentative d’effacement sans précédent. Sous le prétexte fallacieux d’une modernisation, nos symboles nationaux sont attaqués, notre hymne remis en question, et notre Constitution menacée d’une réécriture imposée par l’Azerbaïdjan. Ce n’est pas une simple révision institutionnelle : c’est une volonté manifeste de détruire l’Arménie telle qu’elle a toujours existé. Face à cette dérive, il ne reste que deux idéologies véritables et indestructibles : celle de Hayk, la liberté et la démocratie, et celle d’Ararat, nos valeurs morales chrétiennes. Tout le reste n’est que soumission ou compromission. Un drapeau et un hymne ne se renient pas Depuis des siècles, nos symboles incarnent notre existence et notre résistance. Modifier notre emblème, c’est effacer l’héritage de ceux qui ont combattu pour notre liberté. Remplacer notre hymne, c’est nier la voix de nos ancêtres qui ont chanté l’indépendance et la dignité. Mais le plus grand reniement serait le retrait du mont Ararat des symboles nationaux. Une telle décision reviendrait à effacer les valeurs chrétiennes de l’Arménie et à nier l’héritage de Noé, le patriarche biblique dont l’arche s’est posée sur Ararat. Ce mont n’est pas qu’un simple relief : il est le berceau spirituel de notre nation, le témoin millénaire de notre foi et de notre endurance face aux épreuves, et du commencement de l’humanité. Son image est indissociable de notre identité, de notre foi chrétienne et de notre résilience face aux épreuves de l’histoire. Une Constitution sous tutelle étrangère Aujourd’hui, le régime en place ouvre la voie à une modification de notre Constitution sous la pression directe de l’Azerbaïdjan. Accepter cela, c’est abandonner notre souveraineté. C’est inscrire dans notre loi fondamentale la soumission à une puissance qui ne rêve que d’une chose : voir disparaître l’Arménie. Comment ne pas voir dans ce changement constitutionnel une tentative de noyer la véritable exigence du peuple arménien : un référendum sur l’intégration à l’Union européenne ? Plutôt que de donner aux Arméniens le choix de leur avenir, on détourne leur attention avec une réforme imposée de l’extérieur. Si révision de la Constitution il doit y avoir, elle devrait se limiter exclusivement à cette question ou, au mieux, supprimer les dispositions anti-démocratiques héritées du régime de Serzh Sargsyan. Celles-là mêmes qui permettent au premier parti arrivé en tête aux élections d’obtenir automatiquement la majorité au Parlement, même sans majorité réelle, et de gouverner l’Arménie avec à peine 20 à 25 % des voix. Une aberration démocratique qui doit disparaître. Il n’existe pas d’“Arménie réelle” et d’“Arménie irréelle” Ces derniers mois, un discours dangereux s’est répandu, celui d’une prétendue “Arménie réelle”, sous-entendant qu’il existerait une “Arménie irréelle”. C’est un non-sens absolu. L’Arménie est une et indivisible. Elle ne se divise pas en catégories floues au gré des intérêts politiques du moment. Nous, Arméniens, devons choisir. Allons-nous nous laisser redéfinir par ceux qui veulent nous voir disparaître ? Allons-nous troquer notre histoire et nos valeurs contre un avenir dicté par nos ennemis ? Il n’y a qu’une réponse possible : l’Arménie restera fidèle à Hayk et à Ararat. Elle restera un pays libre, démocratique et enraciné dans ses valeurs chrétiennes. Aucune force extérieure, aucun gouvernement complaisant ne pourra changer cela. Car une nation qui se souvient de son histoire et qui croit en sa mission ne peut jamais être vaincue.

L’Arménie réelle ou irréelle : une nation indivisible face à l’effacement de son identité

Par Raffy

L’Arménie est aujourd’hui confrontée à une tentative d’effacement sans précédent. Sous le prétexte fallacieux d’une modernisation, nos symboles nationaux sont attaqués, notre hymne remis en question, et notre Constitution menacée d’une réécriture imposée par l’Azerbaïdjan. Ce n’est pas une simple révision institutionnelle : c’est une volonté manifeste de détruire l’Arménie telle qu’elle a toujours existé.

Face à cette dérive, il ne reste que deux idéologies véritables et indestructibles : celle de Hayk, la liberté et la démocratie, et celle d’Ararat, nos valeurs morales chrétiennes. Tout le reste n’est que soumission ou compromission.

Un drapeau et un hymne ne se renient pas

Depuis des siècles, nos symboles incarnent notre existence et notre résistance. Modifier notre emblème, c’est effacer l’héritage de ceux qui ont combattu pour notre liberté. Remplacer notre hymne, c’est nier la voix de nos ancêtres qui ont chanté l’indépendance et la dignité.

Mais le plus grand reniement serait le retrait du mont Ararat des symboles nationaux. Une telle décision reviendrait à effacer les valeurs chrétiennes de l’Arménie et à nier l’héritage de Noé, le patriarche biblique dont l’arche s’est posée sur Ararat. Ce mont n’est pas qu’un simple relief : il est le berceau spirituel de notre nation, le témoin millénaire de notre foi et de notre endurance face aux épreuves, et du commencement de l’humanité. Son image est indissociable de notre identité, de notre foi chrétienne et de notre résilience face aux épreuves de l’histoire.

Une Constitution sous tutelle étrangère

Aujourd’hui, le régime en place ouvre la voie à une modification de notre Constitution sous la pression directe de l’Azerbaïdjan. Accepter cela, c’est abandonner notre souveraineté. C’est inscrire dans notre loi fondamentale la soumission à une puissance qui ne rêve que d’une chose : voir disparaître l’Arménie.

Comment ne pas voir dans ce changement constitutionnel une tentative de noyer la véritable exigence du peuple arménien : un référendum sur l’intégration à l’Union européenne ? Plutôt que de donner aux Arméniens le choix de leur avenir, on détourne leur attention avec une réforme imposée de l’extérieur.

Si révision de la Constitution il doit y avoir, elle devrait se limiter exclusivement à cette question ou, au mieux, supprimer les dispositions anti-démocratiques héritées du régime de Serzh Sargsyan. Celles-là mêmes qui permettent au premier parti arrivé en tête aux élections d’obtenir automatiquement la majorité au Parlement, même sans majorité réelle, et de gouverner l’Arménie avec à peine 20 à 25 % des voix. Une aberration démocratique qui doit disparaître.

Il n’existe pas d’“Arménie réelle” et d’“Arménie irréelle”

Ces derniers mois, un discours dangereux s’est répandu, celui d’une prétendue “Arménie réelle”, sous-entendant qu’il existerait une “Arménie irréelle”. C’est un non-sens absolu. L’Arménie est une et indivisible. Elle ne se divise pas en catégories floues au gré des intérêts politiques du moment.

Nous, Arméniens, devons choisir. Allons-nous nous laisser redéfinir par ceux qui veulent nous voir disparaître ? Allons-nous troquer notre histoire et nos valeurs contre un avenir dicté par nos ennemis ?

Il n’y a qu’une réponse possible : l’Arménie restera fidèle à Hayk et à Ararat. Elle restera un pays libre, démocratique et enraciné dans ses valeurs chrétiennes. Aucune force extérieure, aucun gouvernement complaisant ne pourra changer cela. Car une nation qui se souvient de son histoire et qui croit en sa mission ne peut jamais être vaincue.


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